Chapitre 8: Amitié Naissante

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    Le lendemain du drame, Arzac vînt rendre visite à Alison à l'hôpital. Elle était allongée sur son lit, entrain de ressasser les dernier événements qui se sont déroulés dans sa vie, puis Arzac est entré et lui fit quitter ses pensées.

« - Salut. Dit Arzac. Comment te sens-tu aujourd'hui ?

- Plutôt bien, répond Alison en souriant, ça tombe bien que tu sois là. J'avais une question à te poser.

- Oui vas-y je t'écoute. Dit Arzac qui s'installait sur une chaise.

- D'abord, je voudrais te remercier pour ce que tu as fait. Dit Alison qui lui fit un sourire. Ensuite, j'aimerais savoir comment tu as su que cela allait ce produire ?

- Tu n'as pas à me remercier, répond Arzac qui lui fit également un sourire, et puis je ne suis pas si puissant que ça. Je ne savais pas que cela allait ce produire, en fait j'étais venu te voir ...

- Ah oui ? Pourquoi ?

- C'était à propos de ce que t'as dit Kylian. Explique Arzac. Il m'a mis au courant, et je me doutais bien que cela avait dû te ... faire un choque. Mais tu sais si l'on réfléchit bien, la mort peut venir à tout moment que quelqu'un te le dise ou non. Alors ne reste pas là à te dire que tu vas mourir, dit toi qu'il faut que tu fasse tout ton possible pour ne pas mourir avec des regrets. Ce que tu as fait hier soir est la preuve que tu avais compris cela avant que je te le dise.

- Hi hi oui ! Répond Alison qui riait. J'ai soudainement réalisé hier soir toutes les choses que je n'avais pas encore vécu, et aussi toutes celles que je ne voulais plus vivre. J'ai voulu ... sauver ma mère avant de mourir. Je voulais passer le temps qu'il me restait à vivre à la voir sourire.

- Un simple sourire peut rendre heureux ? Demande Arzac intrigué.

- Bien sûr. N'importe quoi peu rendre heureux. Le bonheur est différent pour chacun d'entre nous. Explique Alison.

- Comment sais-t-on que l'on est heureux ?

- C'est ... je sais pas comment l'expliquer ... c'est quand tu souhaiterais que le temps s'arrête, parce que tu apprécies beaucoup le moment que tu es entrain de vivre.

- Un peu comme maintenant ? » Demande Arzac.

Alison le regardait dans les yeux, et elle s'aperçut alors qu'il y avait comme une lumière qui brillait dans ses yeux. Pour la première fois de sa vie, il venait de ressentir les sensations plaisantes du bonheur. Il prit la main d'Alison dans la sienne, et la serrait légèrement en la regardant. Ils sourirent, puis au bout de trois heures de conversation sur le bonheur, une infirmière est entrée dans la pièce en demandant à Arzac de libérer la chambre. Il partit en faisant un dernier signe de la main à Alison. Environ dix minutes après qu'elle eût fini de manger, c'est sa mère qui est venue la voir.

« - Comment vas-tu ma puce ? Dit sa mère en s'asseyant sur son lit.

- Je vais bien maman. A-t-elle répondu en souriant.

- Tu en est sûr ? Tu n'as mal nul part ? Demande sa mère inquiète.

- Euh non ...

- Tu sais ma chérie, tu n'es pas obligé de me mentir pour me montrer que tu es forte. Explique sa mère toujours inquiète. Je sais que tu es forte ma puce. »

Alison prit la main de sa mère et l'a regardé dans les yeux.

« - Je t'assure que je vais extrêmement bien maman. Je n'ai mal nul part, en fait je suis plutôt soulagée. »

Sa mère lui prit la tête entre ses mains, et elle lui a embrassé le front.

« - D'accord ma chérie je te crois. »

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