chaptire 2

128 19 11
                                    

Je m'avance lentement et là, j'aperçois une caméra, mais ce n'est peut-être pas vrai ! Une caméra dans la salle de bains, c'était exagéré à un point extrême ! Mais j'entreprends d'écraser celle-ci de la même manière que le premier dispositif, tout comme celui trouvé dans la chambre d'Alizia.

Après avoir pris un bain, je descends pour prendre un petit en-cas. Je décide ensuite de visiter un peu Tokyo, ayant déjà loué une moto. Je contacte Alizia pour lui demander si elle souhaite m'accompagner. Elle semble d'abord hésiter, mais finit par accepter.

On me perçoit comme une fille sans cœur, une tueuse à gages. Je n'ai pas d'autre alternative pour réussir, il faut que je m'y conforme. 

Alizia s'assoit derrière moi, toute timide. Je sens sa peur. Je roule à une vitesse importante, sans savoir où aller. Je m'arrête finalement dans un parc. Alizia descend et je gare la moto.

Nous nous  asseyons sur un banc . Nous restons  silencieuses pendant un moment. Dans mes pensées, je réfléchis au vide, le regard dans le lointain, quand elle reprend la parole, disant :

Alizia :  Merci.

Elle dit en souriant.

Alizia me remercie, ce qui me prend complètement au dépourvu. Je lui jette un regard rempli d'incompréhension, et mon front se ride.

Alizia explique : Euh, je veux dire, merci pour tout à l'heure. Tu m'as sauvée. Si tu n'étais pas intervenu, je me demande ce que ce vieux allait faire d'une vidéo de moi en train de me déshabiller.

Elle soupire, soulagée, en rougissant légèrement.

Je reste silencieux, esquissant un faible sourire. Personne ne prend la parole, et je m'aperçois que je ne suis pas douée pour être sociable ou bienveillante envers les autres.

Nous étions ensemble, assis dans le silence, chacun plongeant dans ses pensées. Soudainement, un enfant s'approche de moi. Il me tire la main, me faisant signe de venir jouer avec lui. Je me demande ce qu'un enfant fasse dans ce parc à cette heure avancée de la soirée. Je n'avais pas remarqué sa présence accompagnée d'un parent.

Je suis l'enfant, car il semble perdu. Là, je remarque qu'il pleure. Je ne sais pas comment lui parler car je ne comprends pas bien le japonais, je tente néanmoins de me débrouiller

Moi : Tu as quoi ? Pourquoi pleures-tu ?

J'essaie maladroitement de parler japonais, pour m'adresser à l'enfant et cherche à savoir pourquoi il pleure.

L'enfant me fait signe sans parler et il attire mon attention vers une peluche piétinée sur le sol à terre. Je la ramasse et l'essuie, sous le regard silencieux et observateur d'Alizia qui nous regardait.

L'enfant : Je ne sais pas où est passé mon frère. Il était avec moi sur la route, et un accident s'est produit. Il y avait beaucoup de monde, il s'est précipité et nous nous sommes perdus. La peluche est celle qu'il m'a achèté

Le petit garçon sanglote, les yeux remplis de larmes.

Lui non plus ne parle pas bien japonais. Il a un fort accent italien. je décide de lui répondre en italien. Mon grand-père voulait que j'apprenne cette langue, mais je n'en connais pas la raison, il disait toujours que c'était « pour les affaires ».

Moi : Ne pleure plus. On va retrouver ton frère. Tu connais son numéro ?

La conversation se fait en langue italienne, et je traduis directement mes mots pour être sûr qu'il me comprends bien.

L'enfant me fixe, les yeux écarquillés, stupéfait d'entendre que je parle aussi italien. Il soupira profondément, comme si le fait de me voir parler était une délivrance pour lui.

Deux Mondes Parallèles [ En Corection]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant