Deux Mondes Parallèles [ En Corection]

chapitre 3

Après un certain temps, nous sommes toutes arrivées, fatiguées. Les gardes s'approchent de nous, et l'un d'entre eux semble être leur chef.

Gardien 1 : Dites aux autres de cesser les recherches, elles sont revenues.

Il s'approche de moi, mais je ne réagis pas et continue mon chemin, les filles me suivant. Je me retourne et je vois qu'il voulait attraper ma main pour m'arrêter, mais Alizia interrompt soudainement ce geste en pointant son arme sur lui.

Moi: Ne te permets pas de me toucher, reste à ta place.

Il ne dit rien, c'en est mieux ainsi. J'étais exténuée après tout ce qui est arrivé depuis que mon grand-père est décédé. Je n'ai pas eu de repos et je me demande comment va ma petite chérie.

On monte à l'étage et Alizia se rend dans sa chambre, elle a l'air toujours contrariée. Je me retourne et je m'aperçois que la fille que j'ai amenée a un comportement étrange. Je remarque alors que je n'ai pas demandé son nom, tout s'est passé si vite.

Moi : On s'est pas présentées, je m'appelle Kim Yunjin. Et toi ?

Elle a l'air surprise d'entendre mon nom, comme si elle ne s'y attendait pas, et elle me sourit.Elle a les yeux brillants

Elle : Tu as un joli nom. Moi je m'appelle Amy, je suis dominicaine. Euh, merci pour tout à l'heure, je me demande ce que j'aurais fait si tu n'avais pas intervenu.

Son visage exprime une profonde gratitude

Je repense à l'étrange circonstance qui l'a amenée seule au Japon dans la rue. Je lui souris pour lui indiquer qu'il n'y a pas de quoi me remercier, avant d'entrer dans ma chambre et de lui donner un pyjama. Je l'escorte ensuite dans la troisième chambre.

Moi : Tu vas dormir ici, pour cette nuit. Demain, je te raccompagnerai chez toi. Et voici un téléphone, pour que tu puisses prévenir tes parents que tu es en sécurité avec moi, pour éviter de les inquiéter.

Elle me regarde, des larmes emplissant ses yeux. Cependant, je ne sais pas pourquoi elle pleure. Est-ce à cause de ce que j'ai dit ?

Amy :Je n'ai pas de famille, et je suis sans abri. Je suis désolée.

Ses mots me surprennent, revelant ainsi sa situation précaire et ses tragiques circonstances.

Je m'approche d'elle et la prends dans mes bras pour la réconforter. Je comprends sa douleur ; la seule différence c'est que moi, je possède un toit

Elle essuie ses larmes et commence à s'endormir progressivement dans mes bras. Je reste silencieuse et décide d'attendre jusqu'au matin pour poursuivre la conversation.

Villa Mori shi

*14h 00

J'étais épuisée à cause de tout ce qui s'était passé la veille, et je ne savais pas ce que ce vieux avait prévu. C'était étrange de n'avoir eu aucune nouvelle de sa part.

J'étais absorbée dans mes pensées lorsque j'ai entendu un bruit venant du bas. Je me dirige alors pour faire ma toilette et descends voir. À ma grande surprise, je vois le vieux accompagné du même monsieur d'hier. Il s'approche de moi en m'adressant un sourire hypocrite. Je reste impassible, sans rien montrer sur mon visage.

Lui : Bonjour, tu as bien dormi ?

Il s'exprime, affichant toujours ce sourire hypocrite sur son visage tout en me saluant poliment.