Deux Mondes Parallèles [ En Corection]

chapitre 1

Les gens tels que moi peuvent-ils ne pas aspirer au bonheur ? Je n'ai jamais choisi cette existence, jamais désiré ce pouvoir. J'aimerais être comme les autres filles de mon âge, mener une vie insouciante, sans ces responsabilités écrasantes. Pourquoi est-ce que je devrais me retrouver à endosser tous ces fardeaux ?

Avoir la possibilité de profiter pleinement de la vie sans aucun souci, sans ces limites imposées. Cependant, depuis mon plus jeune âge, jour après jour, je me retrouve enfermée dans ces murs, forcée de m'entraîner pour maîtriser cette foutue puissance dont je n'ai jamais rêvé. Pourquoi est-ce que je dois encore et encore endurer ces épreuves ?

Mon grand-père a toujours préféré me garder à ses côtés, loin du monde extérieur pour une raison qui m'échappe totalement. Il m'a toujours protégé et préservée, me tenant à l'écart de tout ce qui se passe à l'extérieur. Je suis dans l'ignorance de ce qui se déroule en dehors de ces murs, mais je suppose qu'il a ses propres raisons pour me garder à l'écart de tout cela.

Il m'a enseigné la maîtrise de l'arc, des armes à feu, du sabre et même du kung-fu, mais j'aurais souhaité lui dire la vérité, confesser que ce n'était pas ce que je voulais vraiment. Malheureusement, il est trop tard maintenant, si seulement je peux retourner en arrière...

Il est parti aujourd'hui, nous quittant derrière lui. Il m'a laissé avec cette tâche qui me semble insurmontable, sans se rendre compte que j'avais besoin de lui. Je ne sais pas si je suis capable de remplir son siège, si je suis digne de confiance pour porter cette responsabilité sur mes épaules.

Je regarde une dernière fois son visage paisible avant qu'on ne l'emmène. Je me mets à sangloter en réalisant qu'il est là, dans ce cercueil, quittant définitivement ce monde. Mon cœur se brise face à la réalité de sa mort.

Je te promets de te rendre fier, grand-père. J'essuie mes larmes et m'éloigne de sa dépouille, sachant en mon pour intérieur que toutes ces années d'éducation et d'apprentissage se sont soldées par cela, que c'est terminé.

Il m'incombe de reprendre les rêves, car nous sommes l'une des plus importantes mafias au monde, et cette tâche n'est pas aisée. Cependant, je suis déterminée à relever ce défi. J'ai été éduqué selon les valeurs des yakuza, la peur n'a pas de place dans notre quotidien. C'est ce que m'a toujours enseigné grand-père. Nous sommes invincibles.

Quelques jours plus tard .......

Aujourd'hui, il est important que je fasse le tour et que je m'assure que mes protégées sont prêtes. J'ai choisi de former uniquement des femmes car je n'ai pas le désir d'avoir des hommes sur mon territoire, eux qui ne sont que des crétins égoïstes que je n'apprécie guère.D'où vient cette haine viscérale envers les hommes ? Je n'en suis pas certain, mais leur seule présence me fait ressentir du dégoût.

Mon grand-père le savait depuis longtemps, ma haine envers les hommes. C'est pour cela qu'il a pris les dispositions nécessaires en formant des groupes féminins à mon intention dès mon jeune âge.Des hommes font partie du clan, mais je ne les considère pas comme tels. Pour moi, ce ne sont que des individus méprisables, de vulgaires agresseurs sexuels.

Je balaie la pièce du regard et je peux constater qu'elles ont apprivoisé l'art de la maîtrise de l'arc, ainsi que des armes à feu. Néanmoins, selon mes standards, cela ne me semble pas suffisant.

Moi : Si vous souhaitez dominer les hommes, alors vous devez continuer à vous battre, à vous surpasser. La peur et la douleur n'ont aucune place chez les yakuza, rappelez-vous-en."

Elle : OK cheffe

Après avoir parcouru les lieux, je reviens à la villa, où je trouve ma petite sœur, mon petit ange, qui n'a que 15 ans. Son nom est Amaïna. Mon cœur se remplit de tendresse à sa vue.