7.

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Frank.

Voilà maintenant plus d'une minute que je la regarde, sans bouger sauf mes yeux qui essaye de se concentré sur une chose son papillon que j'avais tellement envie d'embrasser mais je m'étais fait une promesse dans ma tête je ne l'a toucherais pas sans qu'elle me le dise de le faire, mais mon cœur bat tellement vite.

- putain, ferme cette porte parce que j'y arriverais pas là.

J'aperçois son regard bleu d'incompréhension doux et innocent.

- princesse ferme cette PUTAIN de porte, tu m'entend ? Maintenant! Dit-je tout tremblant.

Je n'avais jamais quitter le papillon des yeux, comme hypnotisé par celui-ci.
Quand enfin elle fait ce que je lui avais ordonné, mon souffle est saccadé. Je me dirige vers ma chambre en essayant pertinemment de pas aller ouvrir de l'autre côté du mur car oui nos chambre sont collées.
Je n'étais pas du genre à m'attacher à une femme, je pouvais même me vanter de les collectionner et c'était très bien comme ça. Parfois, quand la drogue me monte tellement à la tête, j'avais même cette envie de le faire avec deux femmes après tout qu'importe de toute façon, je le savais j'étais un enfoiré fini,je sais que dans tout mon être rien n'était bien. Mais pas avec elle. Jamais, depuis ma tendre enfance, je n'ai osé la touchée comme un connard, la salir, lui faire du mal.

Alors pourquoi j'avais décidé à me rapprocher d'elle comme ça, j'en avait aucune idée tout en me déshabillant afin de dormir me laissant en boxer, je me mets à réfléchir en me disant de ne pas faire n'importe quoi, pas avec elle, ne pas jouer avec ses sentiments, ne pas faire le connard, ne pas la toucher sans qu'elle ne le veuille, ne pas l'embrasser sans qu'elle ne le veuille aussi.
Une fois prêt pour dormir, je m'allonge dans mon lit en regardant une dernière fois les messages et surtout les photos.

- Putain, Kaïra... pourquoi tu me rends faible... souffle-t-il en regarde l'écran.

J'aurait continuer de le tabasser à mort ce gros porc mais dès l'instant que j'ai vu le regard bleu suppliant devant moi, mon corps a prit un déferlement de faiblesse dans tout mon être. Je serre mon téléphone prêt à être détruit si un pressement se fait un peu trop fort, je repense à la façon dont elle avait été touché, puis repense aussi à ce qui aurait pu se passer si je n'étais pas intervenu, un pressentiment, voilà ce que j'avais eu, un putain de pressentiment qui m'a hanté dès que j'ai vu ce fils de pute monter l'étage.
J'avais toujours cette haine envers lui, alors que moi je m'interdisais de la toucher, je demande à chaque fois la permission et pourtant l'envie ne me manquer pas, loin de là. Mais sachant qu'elle n'avait jamais embrassé personne, ce matin mon cœur a fendu, mon comportement à montrer que j'étais sûr de moi mais pour la première fois de ma vie, j'ai eu la trouille.
J'avais eu peur, peur que cela ne lui plaise pas, peur qu'elle avait dit oui juste pour me faire plaisir, peur de ne pas tenir ma promesse en ne faisant rien d'autre que l'embrasser et c'est pour ça que j'ai interrompu l'instant.
Je place la couverture sur mon torse espérant dormir enfin, de l'autre côté de la porte tout était calme pas un bruit ne se fait entendre à par Jack et Daphné entrain de s'envoyer en l'aire, tout le monde pouvait sûrement entendre, enfin tout le monde dans le château il n'avait que eux, moi, ma princesse, Billie et son mari étant donner que les autres invitée était dans des chambres d'hôtes à côté du château.
Un message se fait sur mon téléphone, c'était elle, mon cœur fait un bond avant que je ne l'ouvre.

De: princesse 👸🏽
« je vais aller étouffé mon frère avec mon oreiller, ils peuvent pas être plus discret, je suis pas assez défoncé pour supporter ça 😡 »

Je rigole légèrement avant de tapoter sur l'écran de mon téléphone.
Tout en pensant que j'aurais pu aussi passer un moment pareil, j'étais limite jaloux maintenant.

Une flamme ardente Où les histoires vivent. Découvrez maintenant