Une flamme ardente

10.

Cela faisait pratiquement 2 semaines que je n'avais pas eu de nouvelle de Frank même au téléphone, cela m'inquiéter mais ma fierté m'interdisait de lui envoyer des messages, de plus le boulot et surtout mon éditeur qui me tape sur le système pour que je fasse une apparition dans une librairie afin de rencontrer mes lecteurs.
En toute franchise je les remercie de prendre le temps de lire mes histoires mais devoir passer du temps avec des personnes inconnus pendant toute une journée c'est clairement pas ma tasse de thé, de plus si je reste anonyme ce n'est pas pour rien et ça il le sait alors pourquoi il insiste autant mais il a utiliser des phrases qui m'ont fait peur comme «vos lecteurs doivent savoir qui se cache derrières ses livres de peur de les perdre mademoiselle » alors je réfléchie quand même à la situation, puis me souviens de ma peur constante d'être prise au dépourvue par plein de questions et ça me mets en stress.

Après une heure à cogité comme pas possible dans mon lit, je reçois un message.

De: Frank.
« Princesse, rendez-vous à la troisième ruelle de chez toi dans 20 secondes, tu veux en savoir plus sur moi c'est ça ? Alors je te mets au défi de me rejoindre. »

Je ne cherche pas à comprendre plus que nécessaire et mets même ma fierté de côté si il dit vrai alors c'est peut-être mon unique chance de savoir dans quoi je m'embarque avec lui. Alors je prend mes clefs, enfile des chaussures au hasard et me dirige vers le lieu.
C'était pas très agréable comme endroit, c'était rempli de poubelle de tout genre mais pas de Frank à l'horizon. Quand soudain, une voiture apparaît, la vitre s'ouvre sur un tout nouveau Frank que j'avais jamais vu auparavant, il était habiller d'un simple t-shirt blanc avec des lunettes de soleil, qui ne porte jamais habituellement et je parle même pas de comment il est coiffé je ne pouvait voir que cela pour l'instant jusqu'à ce qu'il ouvre la porte pour descendre et ajoute une veste noir.

- tu t'es cru dans une série télé sur la mafia c'est ça ? Ironisais-je.

Il râle entre ses dents avant de répondre et je m'aperçois que nous ne sommes pas seule quelqu'un se trouve du côté passager entrain de consulter son téléphone, un homme barbu, une cicatrice sur l'arcade, il m'inspire pas vraiment confiance, son regard était froid quand il m'aperçoit enfin.

- C'est elle? demande-t-il à Frank en me désignant d'un signe de tête. 

Il répond par un hochement de tête à son acolyte comme si j'existais pas.

- Sinon je suis là, juste pour info, c'est quoi ces conneries au juste ? dis-je sans sourciller.

Celui qui se prend pour un gars de mafia s'approche enfin de moi.

- je te conseil fortement, de la fermer et de me faire confiance, tu es là donc cela veut dire que tu as consciente de ce qu'il pourrait t'attendre maintenant arrête d'utiliser ta jolie petite bouche et rentre dans la bagnole.

Je place mes bras contre ma poitrine.

- arrête de me parler comme si j'avais 8 ans ! Tu t'es cru ou au juste baisse d'un ton, sale con. Crachais-je.

L'homme au siège passager, fait un bruit que jamais j'aurais cru entendre, il rigole, non sérieusement il rigole vraiment.

- Putain, je l'adore déjà ! Dit-il hilare tout en se faufilant entre les sièges de devant pour aller derrière.

Puis il poursuit.

- personne n'arrive à fermer son clapet d'habitude, ça va être énorme d'avoir quelqu'un qui sache le faire.
- K, je te conseille de la fermer avant que je te fasse taire par moi-même.