Hadelynna, demi-déesse, est confrontée à un destin tragique après la perte de sa mère, tandis que son père toxicomane ajoute à sa détresse.
À l'âge de 11 ans, elle intègre rapidement le camp des Sang-Mêlé, où elle se distingue et se forge une réput...
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Rentrant seule de l'école, je marche d'un pas lourd, portant le poids de l'indifférence de mon beau-père, Michael. Il est trop absorbé par ses propres démons pour remarquer ma présence. Seule ma tante Cassandre semble se soucier de moi, mais même, elle est souvent trop prise par ses propres luttes pour m'accorder toute son attention.
Je claque la porte en rentrant, laissant mes chaussures traîner à l'entrée dans un geste de rébellion silencieuse. La voix de Michael s'élève aussitôt, tranchante comme une lame.
« Je t'ai dit mille fois de ne pas claquer les portes ! » hurle-t-il, sa frustration palpable dans chaque mot.
Je ne peux m'empêcher de répliquer, ma propre colère bouillonnant sous la surface. « Toi, tu le fais bien pourtant », craché-je avec mépris, mes paroles chargées de ressentiment accumulé au fil des années.
Il se raidit, sa mâchoire serrée témoignant de sa rage contenue. « Eh, petite, je t'interdis de me parler sur ce ton ! »
La douleur de l'absence de ma mère me submerge soudain, et je laisse échapper un soupir lourd de chagrin. « Parfois, je me demande pourquoi je ne suis pas partie avec maman. »
Son rire cinglant résonne dans la pièce, empli d'un mépris cruel. « Ça m'aurait fait une emmerdeuse en moins », lance-t-il, ses yeux brillant d'une lueur malfaisante.
Mon sang bouillonne dans mes veines, alimentant ma colère grandissante. « C'est plutôt toi qui devrais te définir comme emmerdeur ! Tu passes tes journées à te droguer et à boire, tu n'en as pas marre !? »
Il se lève brusquement, son visage déformé par la fureur alors qu'il s'approche de moi d'un pas menaçant. « Je t'interdis. De. Me. Parler. Ainsi ! » crache-t-il, ses doigts se refermant cruellement sur le col de ma chemise d'uniforme.
Un poing s'abat sur mon visage, faisant éclater des étoiles dans ma vision. La douleur embrase mes joues, mais une colère froide prend le relais. Sans réfléchir, mes mains se serrent en poings, et soudain, il est propulsé contre le mur avec une force surhumaine.
Le silence retombe dans la pièce, seulement brisé par le souffle haletant de Michael et le martèlement de mon cœur dans mes oreilles. La colonie... Oui, peut-être est-il temps d'en découvrir plus sur qui je suis vraiment.
