Hadelynna, demi-déesse, est confrontée à un destin tragique après la perte de sa mère, tandis que son père toxicomane ajoute à sa détresse.
À l'âge de 11 ans, elle intègre rapidement le camp des Sang-Mêlé, où elle se distingue et se forge une réput...
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« Grover ? »
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Those eyes - New West ◁◁ ▐ ▌ ▷▷
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Après ma douche du soir, je revêts mon pyjama, espérant trouver un peu de répit dans le sommeil après une journée épuisante. M'allongeant sur mon lit, j'essaie de chasser les pensées qui hantent mon esprit. Cependant, dès que je ferme les yeux, la vision de Cronos surgit, me laissant sans repos.
Je soupire profondément, réalisant que si cela continue, le sommeil risque de m'éviter pour de bon.
Je tente en vain de trouver une position confortable, mais rien n'y fait, chaque mouvement semble être un combat contre l'insomnie.
Finalement, je me résigne et me redresse, me dirigeant vers la table où repose ma fidèle gourde à Thermos. Chaque soir, je prépare du thé pour m'apaiser, et ce soir ne fait pas exception. Ouvrant doucement la porte pour ne pas déranger le calme de la nuit, je me dirige vers la terrasse.
Alors que je me sers une tasse de thé, je m'installe sur la rambarde, laissant mon regard errer sur les bungalows endormis qui m'entourent, cherchant un peu de réconfort dans leur tranquillité paisible.
Une fois ma tasse de thé vidée, un cri déchire soudain le calme de la nuit, troublant la quiétude qui régnait sur le camp. Un frisson parcourt mon échine alors que je reconnais aussitôt la voix familière.
« À l'aide ! »
Les cris semblent résonner dans l'obscurité, et bientôt, des lumières s'allument dans certains des bungalows environnants, signalant que d'autres ont également entendu l'appel à l'aide.
« À l'aide ! »
Grover ? Sans perdre une seconde, je pose délicatement ma gourde de thé, mes sens en alerte, et je me mets en marche rapide vers l'origine des cris.
« Grover ? » Mon appel se perd dans la nuit, mais j'espère qu'il l'entend.
« Hadelynna ? C'est toi ? » Sa voix, mêlée d'inquiétude et de soulagement, me parvient alors que je continue de courir vers lui, me guidant à travers l'obscurité vers le pin de Thalia.
Lorsque j'arrive enfin à ses côtés, mon ami satyre semble au bord de l'épuisement, essayant de soutenir le poids d'un jeune homme inconscient dans ses bras. Son visage est blême sous la lumière faible de la lune, et je peux lire l'anxiété dans ses yeux fatigués.
