Il l'avait fait rouler sous lui pour la protéger tandis que des plaques de plâtres et de bois tombaient autours d'eux
Le torse de Rossini plaquer contre son dos, c'est a peine si elle pouvait encore respirer. Il avait son visage enfoui dans son bras a quelques centimètres du siens, et elle sentait son souffle sur sa joue. Elle n'avait jamais eut une telle proximité avec un homme n'étant pas de sa famille, et un trouble curieux électrisa son corps.
Aussi absurde que cela pouvait paraitre il y avait dans leur proximité forcée, une sensualité totalement insolite et cela ne s'arrangea pas quand elle tenta de bouger pour se dérobée.
-Rossini tu m'écrases ! Souffla-t-elle .
-Je sais, cela pourrait être agréable, si on avait pas tout cet attirail sur le dos... dit il d'une voix rauque, un peu trop sensuel vu les circonstances...
Elle resta sans voix un moment à sa repartie, ne sachant trop comment elle devait prendre cette réplique. Mais son imbécile de coeur, lui se mit à battre la chamade et se n'était pas dû au danger de leur situation, mais plus au sous-entendu de Rossini, à sa proximité à ses prunelles qu'il avait plantées dans les siennes...
finalement, revenant au danger de leur situation, elle décida de passer outre et dit simplement :
-Oui, ben on ferait mieux de bouger, avant que le toit nous tombe dessus et qu'on inscrive une nouvelle tragédie au mythe de « Roméo et Juliette »
Une accalmie s'était fait et ils relevèrent la tête constatant que les chutes venant du plafond avais cessé.
Le caporal se releva et l'attrapa sous le bras pour qu'elle se relève également.
Le feu reprenait de toute part, dû au chute de bois en combustion qui était tombé du plafond.
-Heureusement que je suis venue avec mon extincteur caporal, sinon t'aurais grillé comme une saucisse sur un barbecue ! lui lança-t-elle, avant de ramasser son extincteur.
Elle repoussa les flammes, ouvrant la voie sur leur passage, quand la radio du caporal signala qu'il restait une jeune fille de 13 ans introuvable et prisonnière dans un appartement du premier. Il fallait remonter !
-Elle est probablement rester quelques part la haut, j'y retournes s'écria le caporal Rossini en faisant demi-tour. Elle lui emboita le pas...
-Non Sapeur Duval ! toi, tu retournes au camion
-pas question, mon caporal, on ne se sépare pas ! On a qu'un seul extincteur, et on ne sera pas trop de deux pour trouver cet enfant !
-ok mais encore un manquement aux ordres et je te colle un rapport !!
Elle sourit
-bien chef! dit-elle en le poussant devant elle
La tension entre les deux pompiers s'était transformée en une complicité forcée par les circonstances, la vie de l'adolescente prénommée Élodie dépendait maintenant de leur coopération et de leur rapidité.
Ils grimpèrent l'escalier, chaque marche craquant sous l'effet de la chaleur intense, les flammes crépitaient avec voracité, s'accrochant à tout ce qui pouvait brûler.
Juliette ouvrait la voie avec l'extincteur, les sens en alerte, tandis que Rossini surveillait les structures alentour, craignant un effondrement qui les pre cndrait au piège. Ils arrivèrent au premier étage, où la visibilité était réduite à quelques mètres seulement, la fumée noire formant un brouillard toxique.
-"Élodie !" criait Rossini, sa voix étouffée par son masque à oxygène. "C'est les pompiers ! Répond si tu nous entends !"
Pas de réponse. Juste le bruit du feu qui dévorait l'immeuble avec une faim insatiable. Ils vérifièrent chaque porte, chaque pièce où l'adolescente aurait pu se réfugier.
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Tout feu tout flamme, une romance à la caserne.
RomanceJuliette a suivi les traces de son frère Jérôme et après 18 mois de formation au sein de la brigade des sapeurs pompiers de Paris. Elle revient dans sa région pour intégrer la caserne de sa ville.