Le bal des pompiers

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La première semaine à la caserne s'écoulait lentement au rythme des interventions, des gardes, et de la vie de caserne. Juliette s'épanouissait au milieu de ses collègues gagnant leur estime par son courage, son dynamisme et son enthousiasme.

Au fil de ces premiers jours de service, elle parvint à apprivoiser au-delà de toute espérance, le jeune caporal Rossini qui semblait tellement réticent à la présence d'une femme dans son équipe.

Leur relation s'était améliorée rapidement suite au sauvetage d'Elodie. Il semblait même que malgré la distance qu'ils s'imposaient l'un a l'autre en temps que grader à l'égard de jeune recrue, il y eut un attrait, une alchimie qui se développait et qu'ils avaient peine à refouler.

Ce jeudi, là cela faisait quatre jours qu'elle était arrivée au sein de la caserne et elle était en repos. Elle en profita pour venir en renfort pour les derniers préparatifs du bal des pompiers le soir même.

Ce dernier aurait lieu dans l'arrière-cour de la caserne une sorte de préau dans laquelle avait été dresser un stand de buvette plusieurs stand de nourriture, des petits stands d'objets à l'effigie des pompiers dont l'achat serait reversé aux pupilles des pompiers et bien sûr il avait la grande estrade ou un concert de musique se déroulerait.

Le bal des pompiers était un événement incontournable dans le calendrier de la ville, et pour Juliette, c'était l'occasion parfaite de renforcer les liens avec ses collègues en dehors du contexte parfois tendu des interventions d'urgence. La cour de la caserne avait été transformée en un lieu de festivités, véritable et l'effervescence dans l'air était palpable alors que les préparatifs s'achevaient sous un ciel d'été prometteur.

Juliette était partout à la fois, ajustant les décorations, vérifiant les stocks de boissons, et même en train d'aider à installer le matériel sonore pour le concert. Sa présence était comme une brise fraîche, son rire facile et son sourire chaleureux rendant les tâches moins ardues. Les pompiers, pour la plupart des visages familiers, la saluaient avec respect et une pointe d'admiration pour la passion qu'elle apportait à chaque tâche.

Lorsque Rossini arriva après son tour de garde, il fut accueilli par la vue de Juliette en haut d'une échelle, en train de suspendre une guirlande de lumières. Il s'arrêta un instant pour l'observateur, notant la façon dont elle s'attachait à ce que chaque ampoule soit parfaitement en place.

-"Besoin d'un coup de main ?" propose-t-il en s'approchant.

Juliette revient, un sourire lumineux sur le visage. "Je ne dirais pas non, Caporal. Ces lumières sont un peu capricieuses."

Rossini prit l'échelle et s'assura qu'elle était stable avant de grimper pour l'assister. Ils travaillèrent en tandem, une synergie silencieuse s'installant entre eux, leurs mains se frôlant occasionnellement dans un semblant de complicité.

-Tu sais, commença Juliette, une fois la dernière ampoule fixée, je n'ai jamais vraiment aimé les danses de l'école, mais je suis assez impatiente pour ce bal

-Ah oui ? répondit Rossini, descendant de l'échelle et l'aidant à en faire de même. Et que fais-tu de notre tragédie de Shakespeare ? Tu crois que la soirée sera exempte de taquineries ?

Juliette hocha la tête, riant légèrement.

-Je pense que nous avons survécu au pire. Et puis, ce n'est pas tous les jours qu'on peut danser sous un ciel étoilé, avec de vrais héros.

Le compliment sembla toucher Rossini, qui la regarda un instant avant de détourner le regard, comme s'il cherchait ses mots.

-Eh bien, dans ce cas, j'espère que tu me garderas une danse, Juliette.

Tout feu tout flamme, une romance à la caserne.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant