Caporal rossini

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Les trois hommes allèrent se changer et Juliette attendit leur retour dans la salle de pause.

Tiens notre jeune recrue, s'écria un des hommes de la caserne en entrant dans la salle.

S'était Léo un sapeur Première classe, pompier depuis 3 ans et qu'elle comptait parmi ses amis !

Elle lui fit un large sourire et se retournant, il s'écria dans le couloir :

Hé les gars, Notre recrue féminine est venue nous rendre visite !

En moins de Cinq minutes, elle était entourée par une demi-douzaine de collègues de tout âge qui la connaissait tous. Entre salut embrassade et tape dans le dos. Juliette recevait les félicitations de ses amis pour sa titularisation.

Elle connaissait certain depuis plus de 6 ans. Depuis qu'elle était entrer chez les JSP ! Au milieu d'eux pas de sexisme, elle avait sa place et se sentait comme un poisson dans l'eau.

Elle riait des taquineries de Jérémy, qui disait qu'une femme dans la brigade allait leur changer la vie, et qu'il était temps. Puisqu'ils était une des rare caserne à n'avoir pas encore de recrue féminine dans leur rangs.

Quand le Caporal Rossini revint dans la salle, en tenue civile, dans la salle de pause et lui lança un regard désapprobateur...

C'est bien ce que je pensais ! ça va commencer ... dit-il en lui jetant un coup d'œil suspicieux.Tu peux préciser ta pensée ? dit-elle sur la défensive.Une fille dans une caserne c'est beaucoup d'emmerdes, en perspective ! quinze minutes que tu es là, et tu as déjà tous les mecs qui te drague.

Elle resta muette un moment partager entre amusement et agacement !

Ecoute Romuald ! tu as l'air d'être focalisé sur les clichés ... et...Je ne m'appelle pas Romuald !Romain ?Non plus !Et pour toi c'est Rossini ! point ...

Elle grimaça et repris

Bref je disais ... tes clichés et amalgame ne sont pas les bienvenus, je connais tout le monde ici depuis que j'ai 14 ans. Et je ne suis pas là pour me trouver un mec, mais pour vivre de ma passion ! Désolée si tu as rencontré que des femmes qui se pâmait devant un uniforme bleu !

Autour d'eux leurs collègues, Léo en tête, ricanait en faisant des messes basses.

Rossini, les foudroya du regards, et comme l'alarme incendie se déclenchait dans le hall et que la voix du capitaine Girault retentissait annonçant un feu de cuisine dans un restaurant, tous les gars s'envolèrent comme une volée de moineaux.

Le cœur de Juliette se mit à tambouriné d'impatience dans sa poitrine en songeant que dès lundi, elle partirait à leur côtés... Un instant elle oublia la situation tendue avec le caporal, et fit un "coucou" à travers la fenêtre en plexiglass de la salle de pause au camion qui démarrait avec ses collègues.

Elle s'assit sur une des tables et attendit le retour de ses frère et beau-frère.

Tu ne connais pas les chaises ? y a des gens qui mangent sur cette table.

Elle leva les yeux de son portable, il était là les bras croisés son regard toujours désapprobateur !

Tu cherches la petite bête ? Romulus ?Je ne m'appelle pas Romulus ! Et ce n'est pas chercher la petite bête, c'est le minimum d'éducation à avoir.

Elle fit un petit sourire en coin, et dit d'un ton narquois !

Ok, chef ! ... On ne va pas se marrer tous les jours, avec toi ! T'a loupé ta vocation, tu aurais dû être flic... !

Tout feu tout flamme, une romance à la caserne.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant