La journée du vendredi, elle passa une partie de son temps à chercher un appartement et a écumé les agences de location. Elle savait bien que sa sœur l'hébergerait autant de temps qu'elle le souhaitait. Néanmoins, elle avait pris des habitudes d'indépendance à Paris et aspirait à avoir son propre logement rapidement.
En octobre soit dans 2 mois et demi, elle aurait 21 ans, et le compte épargne qu'Alexandre Duval avait fait pour chacun de ses enfants se débloquerais pour elle aussi, 21 ans au lieu de 18. Le père de famille avait tenue à cette clause qui garantissait plus de maturité dans la gestion de cet argent.
Pour sa part elle comptait trouver un coquet appartement dans lequel couler d'heureuse années de célibat. Du moins c'est la ligne directrice qu'elle s'était donner jusqu'ici. Ce qu'elle avait toujours voulut !
Mais c'était sans compter sa rencontre avec le Caporal Rossini. Ce dernier avait mis un vent de folie dans ses neurones. La tempête dans son cœur et une brûlure dans ses sens.
Finalement à force de se chamailler il y avait entre eux, elle devait le reconnaitre un jeu de séduction particulièrement addictif, auquel elle prenait part sans pouvoir s'en empêcher.
Fascinée, envoutée par l'attraction qu'exerçait sur elle le charisme du jeune caporal, elle ne pensait qu'à lui, à sa beauté virile au charme sauvage, à ses yeux vert, brillants de désir, à leur attraction réciproque, qui devenait sans issue.
Elle en perdait l'appétit, le sommeil et se sentait survoltée comme une puce quand elle était en sa présence...
Et a contrario totalement abattue, et comme dans un état de langueur insupportable dès qu'elle se trouvait éloigner de lui.
Aussi la journée du vendredi lui sembla interminable. Comme tout les jours de congés quand elle ne pouvait le voir...
Le soir elle accepta l'invitation de quelques collègues pour l'enterrement de vie de garçon de Jean-Claude Girault.
Dans un bar appeler le Maracas, Un lieu bien connut et particulièrement apprécier c'était un bar-discothèque très priser dans le centre d'Angers. Tous les jeunes aimaient à venir y faire la fête. Il y avait un coin bar, et restauration rapide quand on entrait. Puis une autre salle plus grande avec une piste de danse, ou un Dj assurait une ambiance géniale. Juliette n'y avait jamais été qu'accompagner de ses frère et sœurs. Mais ce soir, elle se devait d'accompagner sa brigade pour fêter avec eux cette évènement.
S'était d'autant plus curieux qu'elle soit invitée puisqu'elle serait une fois encore l'unique fille à un enterrement de vie de garçon, mais des situations similaires elle en avait connu d'autre à Paris durant sa formation et cela l'amusait.
Elle arriva à 20 h au Maracas, la chaleur étant étouffante et l'uniforme professionnel non-requis elle avait, mit une jupe à bretelles, fine et légère et avait lâchée ses cheveux châtains-blond. Une tenue simple et sans artifice.
John l'accapara dès qu'elle arriva dans le bar, l'ambiance était festive et Jean-Claude absolument rayonnant à l'idée de fêter la dernière soirée de sa vie de célibataire en compagnie de ses collègues et amis.
Une ambiance amicale et chaleureuse régnait à leur tablée. John se pencha vers elle et murmura à son oreille.
-Tu es ravissante ce soir, Juliette... je dois avouer que je suis heureux de te voir en dehors de la caserne...
Elle se tourna vers lui et sourit, imperméable à son sourire et à ses sous-entendus elle attrapa une chope de bière et la levant en direction du capitaine Girault elle s'écria
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Tout feu tout flamme, une romance à la caserne.
RomanceJuliette a suivi les traces de son frère Jérôme et après 18 mois de formation au sein de la brigade des sapeurs pompiers de Paris. Elle revient dans sa région pour intégrer la caserne de sa ville.