Sasuke et Sakura.

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Tenten

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Tenten


Les dernières lumières du jour s'éteignaient doucement, laissant le paysage s'immerger dans la quiétude nocturne. La ville de Konoha s'apaisait peu à peu, accueillant silencieusement l'arrivée de la nuit. Pour les habitants, ce lundi marquait la fin d'une semaine de travail acharné, un jour long et épuisant, mais il venait de s'achever.

Le petit voyage des frères et sœurs Haruno leur avait permis de renouer leurs liens, rappelant à Sakura qu'elle pouvait compter sur quelqu'un : son frère. Sasori, portant sa sœur sur le dos, tenait dans une main ses claquettes bleu ciel. Il ouvrit avec peine la porte d'entrée, la laissant descendre.

— C'est une heure pour rentrer ? gronda une voix fluette. Ils froncèrent tous deux les sourcils et se précipitèrent dans le séjour pour découvrir Mebuki Haruno, apparaissant avec toute la grâce qu'elle pouvait offrir. Le claquement de ses talons résonnait dans la pièce, sa robe moulante mettant en valeur ses longues jambes. Ses cheveux blonds étaient tirés en un chignon strict, et ses yeux perlaient d'un vert acéré.

— Maman ? s'écria presque Sakura, incapable de croire ce qu'elle voyait. Cela faisait si longtemps qu'elle ne l'avait pas aperçue.

— Eh bien, Sakura, tu as vu un fantôme ? intervint une voix plus grave, celle de son père.

— Papa, évidemment, peste Sasori.

— Sasori, comment peux-tu l'emmener hors de la ville ? En plus, en pleine semaine ! Et pourquoi n'y a-t-il personne dans cette maison ? Ils avaient oublié à quel point leur mère pouvait être maniaque, avec des goûts de luxe.

— Calme-toi, Mebuki, et profitons de ces retrouvailles. Je suis si heureux de te revoir, ma puce, dit-il en embrassant le front de Sakura, échangeant un sourire complice avec Sasorie.

— Et on va manger quoi ? pestait la blonde, l'air inquiet. Il n'y a pas de cuisinier.

— Ce n'est pas grave, on peut commander le temps de trouver demain.

— Hors de question ! C'est de la malbouffe, et les enfants ont besoin de rester en bonne santé. Elle les examina un à un avant de reprendre : Vous avez trop de couleur ! Vous ne mettez donc pas de crème solaire ? Il faut vous protéger pour garder une peau blanche et rayonnante.

— Je ne sais pas si tout ce voyage t'a fait perdre la tête, mais on vit en Californie, c'est normal de bronzer, rétorqua Sasori, commençant à perdre patience. Sakura, elle, demeurait figée, paralysée par l'inattendu.

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