Dans une ère où l'évolution humaine a atteint son paroxysme, certains parmi nous possèdent des pouvoirs extraordinaires, défiant l'imaginaire. La plupart de ces dons sont héréditaires, mais quelques élus émergent de l'ordinaire. Pour aider ces enfan...
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Sasuke.
La cloche résonnait avec une violence implacable, son écho strident s'insinuant dans chaque recoin des vastes couloirs de l'académie de Konoha. Les élèves, fatigués, avançant d'un pas traînant, tels des automates sans âme, serpentaient dans les corridors en se dirigeant vers leurs cours. Leurs visages portaient les traces de l'épuisement. Mars était un mois redouté. Il signifiait l'approche des examens du deuxième trimestre, et pour certains, l'enjeu crucial des épreuves écrites pour accéder à la prestigieuse division A. La pression était palpable, écrasante.
Mais mars n'apportait pas que les examens. La fin du mois était également synonyme des épreuves interscolaires, une compétition féroce où Konoha, réputée pour sa quête de l'excellence absolue, se devait de briller. L'académie cultivait la perfection, des arts aux sports, en passant par l'intellect. Tous les domaines étaient explorés avec rigueur, façonnant de jeunes esprits pour en faire les futurs prodiges de la société. Konoha écrasait toujours la concurrence. C'était une vérité implacable, un étendard que l'académie brandissait avec fierté.
Cependant, Sasuke ne partageait pas cette fierté. Le papier de l'affiche qu'il arracha brutalement du mur se froissa dans sa main avec une rage sourde. Elle faisait la promotion de ces épreuves qu'il méprisait. Sans hésitation, il la jeta dans la poubelle, comme on jette un souvenir désagréable. Tout en lui bouillait. Chaque détail, chaque voix, chaque mouvement autour de lui l'agaçait. Le monde entier semblait avoir pris le parti de l'irriter, et il se sentait à fleur de peau, brûlant de colère contenue. Il avait cette sensation persistante d'être mis à l'écart, comme s'il devenait invisible aux yeux de tous, même aux yeux de ceux qui prétendaient être proches de lui.
Il franchit la porte de la salle de classe sans un mot, ignorant les regards qui se tournaient vers lui. Il s'affala sur sa chaise habituelle, son esprit saturé de pensées sombres. Il sentit les murmures derrière lui, les regards insistants qui le scrutaient. Cette attention silencieuse finissait par l'exaspérer.
— Quoi ? cracha-t-il, le ton chargé d'une irritation à peine contenue.
Sakura, hésitante, baissa légèrement la voix pour éviter d'attiser davantage la colère qui crépitait dans l'air autour de Sasuke.
— Hinata et Lee ne sont pas avec toi ? demanda-t-elle doucement, cherchant à désamorcer la tension.
Un silence tendu s'installa. Les mâchoires de Sasuke se crispèrent, et son regard noir se planta dans celui de Sakura. Il n'avait ni la patience ni l'envie de masquer son irritation.
