Scientist Lovers - Tome 1- Rewrite The Stars

Chapitre 15 : Elliot 🌶️

A peine entrés dans ma chambre, ses lèvres s'écrasent sur les miennes. L'impression de déjà-vu est loin de me gêner. Cette fois au moins, elle est sobre et complètement consentante. Je compte bien me laisser aller, après ce mois entier à me retenir, et lui montrer à quel point son corps m'attire, à quel point le magnétisme qu'elle exerce sur moi est puissant. À quel point je veux l'entendre gémir à nouveau mon prénom, de ce timbre sensuel qui fait vriller mon esprit. L'éviter consciemment à été une torture bien assez grande pour ne pas en profiter.

Je la porte sans attendre pour la plaquer au mur, ma bouche goûtant la peau de son cou a en perdre haleine. Ses doux gémissements ne font qu'accentuer la pression de mon entrejambe que je plaque contre ses reins. Un frisson me parcourt l'échine et mon propre râle d'impatience la fait frémir entre mes bras, elle se débat pour tenter de faire glisser mon pantalon, me faisant rire contre son épiderme.

— On est impatiente ma chère ?

— Dépêche-toi...

Sa réponse n'est qu'un soupir gorgé de désir et de frustration, j'hésite à la torturer encore un peu. Mais ma queue qui n'en peux plus de palpiter à la perspective d'enfin la faire mienne n'est pas de cet avis. Je pousse un petit gémissement et la porte jusqu'au lit où je l'allonge sur le dos. Ce n'est en rien comparable à ce que j'ai pû vivre jusque là. A chaque fois que ma bouche effleure la sienne, j'ai l'impression que mon cœur tente de s'échapper tant ses battements sont effrénés, je ne peux nier plus longtemps l'évidence. J'aime cette femme comme je n'ai jamais aimé personne.

J'aimerais lui dire, mais je préfère lui montrer ces sentiments qui m'effraient autant qu'ils me transportent. J'embrasse chaque centimètre de sa peau, au fur et à mesure que je retire le tissu qui me sépare de son épiderme au goût sucré.

— Elliot...

Oh, comme j'aime entendre mon prénom quand elle le prononce de cette façon, elle détruit toutes les barrières que j'ai érigées jusqu'à présent. Telle un ouragan, elle fait frémir les fondations de mes peurs, de mes angoisses, seule Mabel me mets dans cet état, et je compte bien lui rendre la pareille. Alors que ma bouche trouve finalement le chemin vers la chute de son ventre, je la sens frémir un peu plus.

— Tout va bien? Je demande d'une voix teintée de désir, mais aussi d'inquiétude.

— Continue, s'il te plaît...

Je ne comptais pas m'arrêter, pas cette fois. Mes lèvres viennent chatouiller son clitoris, lui provoquant des spasmes de plaisir, qui ne font que s'ajouter à mon excitation grandissante. La lenteur de mes mouvements la rend pantelante autant qu'elle fait monter son impatience. Je le sens quand elle gémit, comme une litanie qui me pousse à tester un peu plus les barrières de son désir. Je prends tout mon temps pour la découvrir pleinement, la goûter et la faire mienne encore plus fort, chaque fois que le bout de ma langue vient caresser son intimité déjà trempée.

Je fais soudainement glisser deux de mes doigts en elle, la faisant sursauter et gémir de satisfaction. Il n'y a pas de mots pour décrire combien j'aime ce son, surtout quand il est poussé par celle qui me hante. Je presse doucement ce point si sensible que je sens sous mes doigts, lui arrachant un cri de plaisir que je m'empresse d'étouffer en venant immédiatement accrocher mes lèvres aux siennes. Nos bouches entament un ballet effréné, entrecoupé de ses soupirs lascifs, demandant toujours plus.

Mon gémissement me surprend presque autant que sa main qui vient trouver mon bas ventre pour entamer des caresses. Je la découvre sûre d'elle alors qu'elle empoigne, par dessus mes vêtements, mon sexe qui n'attendais que cela. Mes doigts se font plus pressants contre elle, en elle. Le brouillard qui envahit mon cerveau n'est rien comparé a la boule de chaleur qui explose soudainement au creux de mon ventre alors qu'elle glisse ses doigts sous le tissu et prends en main mon érection.

— T'es parfaite bébé...soupiré-je en rompant notre baiser, lui laissant tout le loisir de me faire à nouveau entendre sa voix.

— Tais toi... Et continue...

— Tu n'as pas à t'inquiéter... Je n'ai aucune intention de m'arrêter là... Laisse moi juste récupérer quelque chose...

Pour joindre mes paroles aux actes, je délaisse son intimité pour me déshabiller, lui arrachant un râle de frustration qui me fait sourire malicieusement. Je me redresse pour récupérer un carré argenté dans ma table de nuit, la laissant retirer sa robe. Quand je me tourne face à elle, mon souffle se coupe littéralement. Elle est parfaite, de son visage rougissant à son corps pantelant, et j'ai encore plus envie d'elle.

— Tu n'as pas à rougir Mabel, tu es magnifique.

Je ne la laisse pas protester, ma bouche s'écrase sur la sienne pendant que je me protège. Elle passe ses jambes de chaque côté des miennes et son sexe vient caresser le mien. Ses mouvements de hanches sont doux et langoureux, et ma queue n'en peux plus de supplier sa délivrance. Mes mains se plaquent sur ses hanches pour la guider contre moi. Ses mouvements de bassins se font plus amples, accentuant par la même occasion mes gémissements désespérés contre ses lèvres rendues pulpeuses par nos baisers.

Si je ne l'ai pas tout de suite, je vais en crever. C'est certain.

— Mabel... Je t'en supplie...

Elle sourit à mes suppliques, victorieuse. Lentement, elle attrape mon sexe pour enfin me laisser la découvrir pleinement. Enfin, je suis totalement à elle. Elle pourrait m'arracher le cœur a cet instant, je n'aurais aucun regret puisque je lui appartient. Corps et âme.

— Oui...

Je ne saurais même pas dire qui de nous deux prononce ce mot, mon esprit est totalement concentré sur ses sensations qu'il me semble redécouvrir avec elle. Son corps qui se meuve contre le mien, la pressions qui m'enserre au fur et à mesure qu'elle fait coulisser ses hanches au-dessus de moi, tout cela me rend encore plus fou d'elle. Je replace mes mains contre ses reins pour encore accentuer notre étreinte, ses cris de plaisir se mêlent au miens, formant une symphonie ou se mélangent chaos et plaisirs.

Nos soupirs sont hachés, en symbiose, elle est encore plus belle comme ça. Ses cheveux se collant contre sa tempe, ses lèvres entrouvertes et ses yeux fermés par l'extase la rendent parfaite en cet instant. La savoir autant comblée que moi me rends heureux, comme je ne l'ai jamais été et cette vision provoque en moi encore plus de sensations délicieuses. Mon ventre qui se contracte par accoups m'annonce aisément que j'approche de la délivrance et mes hanches se font plus impatientes contre elle.

— T'arrête pas... Elle trouve la force de soupirer entre ses miaulements chaotiques.

Elle aussi, elle est à quelques instants de lâcher prise. J'interromps un instant mes mouvements, pour la faire basculer sous moi et reprendre la furieuse danse de nos hanches. Ses mains se posent sur mes épaules et se contractent violemment quand mon pouce se pose contre son clitoris pour y effectuer de petits ronds. Elle se contracte soudainement autour de moi et gémit d'une voix plus aiguë, m'entrainant avec elle dans cet orgasme puissant qui me paralyse.

Ma respiration est désordonnée, mon cœur bat si vite que j'ai du mal à revenir à la réalité. Je retire doucement le préservatif et m'en débarrasse après l'avoir fermé pour m'allonger tout contre elle et tenter de revenir sur terre. Mabel me serre contre elle avec douceur, comme si je pouvais m'échapper après ça. Comme si ce que nous venions de vivre ne faisait pas partie des plus beaux moments de ma vie, c'est moi qui devrait avoir peur. D'ailleurs, c'est le cas. Sans le savoir, elle a emprisonné tout mon être dans ses filets. Je n'imagine pas la vie sans elle désormais, c'est aussi pour ça qu'il faut que je garde ça pour moi. Je ne veux pas gâcher la meilleure journée que je n'ai vécu depuis un an, je ne souhaite pas perdre la douceur des ses bras autour de moi. Même s'il faut que je me contente d'être dans le flou, même si lui dire que je l'aime comme un fou est exclu, ce sera toujours moins effrayant que de devoir oublier son contact.