chapitre 23

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Dans un murmure régulier, le moniteur cardiaque rythmait l'atmosphère de la salle d'hôpital, tandis qu'Aïssata se reposait sur le lit, ses pensées dans un tourbillon de confusion et de douleur. Soudain, le seuil de la porte s'anima alors qu'un médecin, silhouette vêtue de blanc, franchissait le seuil avec une démarche assurée.

"Comment te sens-tu, Aïssata ?" demanda-t-il d'une voix douce, empreinte de sollicitude professionnelle.

La lumière blanche des néons caressait son visage, soulignant les traits fatigués mais déterminés de la jeune femme. Le médecin s'approcha du lit, son regard scrutant attentivement chaque réaction, chaque signe de détresse sur le visage de sa patiente.

"Y a-t-il quelque chose qui te préoccupe ? Des douleurs ? Des vertiges ?" poursuivit-il, sa voix un murmure rassurant dans le tumulte de l'incertitude.

Aïssata, le regard fixé sur le plafond, prit une profonde inspiration, rassemblant ses pensées alors qu'elle répondait d'une voix faible mais résolue : "Je vais bien, docteur. Juste un peu étourdie."

La salle d'hôpital résonnait du doux ballet des mots, une danse silencieuse entre le médecin et sa patiente, une symphonie de soin et de réconfort au cœur de l'incertitude.

Dans la pièce feutrée de l'hôpital, le docteur se pencha avec sollicitude vers Aïssata, les yeux empreints d'une compassion profonde. "Tes parents vont entrer dans quelques instants, Aïssata", murmura-t-il, sa voix douce comme une caresse mais lourde de la gravité de la situation.

Quelques minutes plus tard, la porte s'ouvrit silencieusement, révélant Mariam et Mory, les parents d'Aïssata. Leurs visages étaient marqués par l'anxiété et la peur, leurs regards cherchant désespérément un signe d'espoir dans les yeux de leur fille. Ils furent suivis de près par le patriarche des Dia, Ibrahima, dont le visage impassible contrastait avec l'émotion palpable qui régnait dans la pièce.

À cet instant, le temps semblait suspendu, comme figé dans une étreinte cruelle, alors que trois générations se retrouvaient face à un destin incertain. Les murmures de la vie quotidienne semblaient lointains, étouffés par le poids de l'angoisse qui enveloppait la pièce.

Dans ce tableau sombre et poignant, les silhouettes des membres de la famille se dressaient comme des sentinelles, prêtes à affronter les tourments de la destinée. Et dans les regards échangés entre les parents et leur fille, se lisait toute la détresse et l'amour indéfectible qui les unissaient, même face à l'adversité la plus implacable.

Dans la salle, le docteur fit son entrée avec assurance, son visage exprimant à la fois professionnalisme et empathie. D'une voix calme, il commença à donner des nouvelles sur l'état de santé d'Aïssata. "Je suis heureux de vous informer que les blessures d'Aïssata ne sont pas graves", annonça-t-il, atténuant ainsi les craintes qui pesaient sur la famille.

"Il présente des blessures superficielles et des hématomes, ainsi qu'une fracture à la jambe droite", continua-t-il. "Cela signifie qu'elle sera temporairement paralysée de cette jambe pendant environ deux semaines." Malgré cette nouvelle, le docteur tenta de rassurer la famille en ajoutant : "Cependant, elle pourra sortir de l'hôpital dès demain."

Un soupir de soulagement parcourut la salle, et un sourire timide se dessina sur les visages préoccupés de la famille. "Nous allons veiller à ce qu'elle reçoive les meilleurs soins possibles", assura le docteur, apportant ainsi un peu de réconfort dans cette situation difficile.

Les Liens Inattendus d'Aïssata : Mariée à l'Homme d'Affaires PuissantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant