chapitre 18

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Dans sa chambre, DIA TEISEI rassemble ses affaires pour la cérémonie à Abidjan. Son téléphone sonne, c'est son assistant.

Assistant : Monsieur DIA, êtes-vous prêt pour la cérémonie de Children of Africa ?

DIA TEISEI : Oui, je suis en train de finaliser quelques détails. Nous partons dans combien de temps ?

Assistant : Nous devons partir dans une heure pour être à l'heure à l'aéroport.

DIA TEISEI : Parfait, je serai prêt. Assurez-vous que tout est en ordre pour mon arrivée là-bas.

Assistant : Bien reçu, monsieur. À tout à l'heure.

DIA TEISEI termine ses préparatifs et se dirige vers l'aéroport, prêt à assister à la cérémonie de Children of Africa.

Dans le hall de départ, DIA TEISEI rassemble toute sa famille pour un dernier au revoir avant de partir. Il réunit son frère, sa sœur, son beau-frère, sa femme Aminata et sa deuxième femme Aïssata.

DIA TEISEI : Merci d'être venus tous ensemble pour me dire au revoir. Je vous promets de revenir bientôt.

Aïssata : Bon voyage, Dia.

Alors que tout le monde se prépare à se séparer, DIA TEISEI prend Aïssata à part discrètement.

DIA TEISEI (à Aïssata) : Aïssata, avant de partir, j'ai quelque chose pour toi.

Aïssata : Qu'est-ce que c'est ?

DIA TEISEI : Je vais t'envoyer 12 millions de francs CFA. Demain, tu iras passer ton permis de conduire. C'est important pour toi d'avoir cette indépendance.

Aïssata, surprise mais reconnaissante, le regarde avec gratitude.

Aïssata : Merci, Dia. Je vais le faire.

Ils se font un dernier étreinte avant que DIA TEISEI ne parte pour la cérémonie.

Le soleil de fin de journée baigne Dakar de sa lumière dorée tandis que Dia TEISEI, assis dans son véhicule luxueux, observe paisiblement le paysage qui défile à travers les fenêtres teintées. Le cortège avance majestueusement, escorté par des motards, créant une impression de grandeur et de pouvoir. Les rues de la ville s'animent autour d'eux, les passants jetant des regards curieux sur le convoi qui se fraye un chemin à travers la circulation.

À l'intérieur de la voiture, Dia TEISEI se détend dans son siège en cuir, laissant échapper un soupir de satisfaction. Le trajet vers l'aéroport Léopold Sédar Senghor, où son jet privé l'attend, est à la fois un moment de répit et de réflexion. Les pensées tournent dans son esprit alors qu'il se prépare mentalement pour l'événement à venir à Abidjan.

Le cortège arrive finalement à l'aéroport, où le jet privé de Dia TEISEI brille sous le soleil couchant. Les membres de son équipe sont déjà là, prêts à l'accueillir. Dia TEISEI descend de sa voiture avec élégance, prêt à embarquer pour son prochain voyage.

Le soleil d'après-midi baignait l'aéroport dans une lumière chaude alors que Dia TEISEI se tenait près de son jet privé, téléphone à l'oreille. Autour de lui, l'agitation de l'aéroport semblait lointaine, absorbée par la tranquillité de ce coin isolé réservé aux jets privés.

"Allo, Abdoulaye? C'est Dia TEISEI. J'espère que vous allez bien", dit-il d'une voix assurée, mais respectueuse.

De l'autre côté de la ligne, la voix du ministre du transport sénégalais répondit, légèrement étouffée par le bruit de fond. "Bonjour Dia TEISEI. Tout va bien de mon côté. Comment puis-je vous aider?"

Dia TEISEI prit une profonde inspiration avant de poursuivre. "Je voulais vous parler du permis de conduire de ma femme, Aïssata. Elle va passer son permis demain, et j'aimerais qu'elle obtienne une plaque civile normale, mais avec les documents de la voiture du code noir."

Il pouvait presque entendre le ministre prendre des notes de l'autre côté de la ligne. "Je comprends. Je vais m'assurer que tout soit arrangé pour demain. Considérez-le fait."

Un sourire satisfait se dessina sur le visage de Dia TEISEI. "Merci, Abdoulaye. Je vous en suis reconnaissant. À bientôt."

Après avoir raccroché, Dia TEISEI monta à bord de son jet privé avec un sentiment de soulagement. Une fois de plus, les rouages du pouvoir s'étaient mis en mouvement pour répondre à ses besoins, et il pouvait désormais se concentrer sur les événements à venir à Abidjan.

Dans le salon richement décoré de la maison des DIA, Aïssata se tenait devant ses beaux-parents, Ibrahima et sa femme, une lueur d'appréhension dans les yeux.

"Aïssata, ma chère, qu'y a-t-il ?" demanda la femme d'Ibrahima, remarquant l'expression sérieuse sur le visage d'Aïssata.

"Je voudrais vous demander la permission de rendre visite à mes parents pendant quelques jours", commença Aïssata d'une voix calme mais résolue.

Ibrahima, assis dans un fauteuil près de la cheminée, releva légèrement les sourcils. "Pourquoi soudainement cette envie de partir ?"

Aïssata respira profondément avant de répondre. "Cela fait un moment que je n'ai pas vu mes parents, et j'aimerais passer un peu de temps avec eux. Ils me manquent énormément."

La femme d'Ibrahima sourit doucement, comprenant le désir d'Aïssata de renouer avec sa famille. "Bien sûr, ma chère. Nous comprenons l'importance de la famille. Mais combien de temps comptes-tu rester ?"

"Je pensais rester une semaine, peut-être un peu plus", répondit Aïssata timidement. "Je vous promets de revenir dès que possible."

Ibrahima acquiesça, appréciant la franchise d'Aïssata. "Très bien, tu as notre permission d'aller voir tes parents. Assure-toi simplement de rester en contact avec nous et de nous tenir informés de ton emploi du temps."

Un sourire de soulagement illumina le visage d'Aïssata. "Merci beaucoup, Ibrahima, Madame DIA. Je vous promets de rester en contact et de revenir dès que possible."

La femme d'Ibrahima se leva et enveloppa Aïssata dans une étreinte chaleureuse. "Prends soin de toi, ma chère. Profite bien de ton temps avec ta famille."

Aïssata se sentit reconnaissante pour le soutien de sa belle-famille alors qu'elle quittait le salon, impatiente de retrouver ses parents tout en sachant qu'elle laissait derrière elle un foyer aimant.

Les Liens Inattendus d'Aïssata : Mariée à l'Homme d'Affaires PuissantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant