chapitre 22

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Le chauffeur, inquiet de l'absence prolongée de la femme de leur patron, décide d'appeler les autres gardes pour les informer de la situation. Les gardes se mobilisent rapidement et entreprennent une recherche minutieuse de l'université, scrutant chaque recoin dans l'espoir de trouver des indices.

Après un certain temps de recherche infructueuse, un garde remarque un téléphone abandonné près d'un mur. Intrigué, il se penche pour le ramasser avec précaution, puis se hâte de l'apporter vers le chef de la sécurité pour examiner son contenu.

Dans la peau de Francine Seck, je ressens une profonde détermination à montrer à cette fille de pauvre qu'il ne faut pas se mettre en travers de mon chemin. Alors que j'arrive sur les lieux où mes hommes ont ligoté cette jeune fille, je ressens un mélange de satisfaction et de pouvoir. C'est le moment de faire comprendre à cette personne qu'il y a un prix à payer pour s'opposer à moi.

Dans la peau d'Aïssata, je me réveille dans l'obscurité, avec une douleur sourde pulsant dans ma tête. Mes doigts tentent de sonder mon front, mais rencontrent un obstacle que je ne parviens pas à identifier. Je sens le poids des chaînes qui entravent mes mouvements. Les images de l'attaque sur le parking de l'université refont surface dans mon esprit troublé. Je lutte pour me libérer des liens qui me retiennent, mais mes efforts sont vains. Soudain, une lumière éclatante envahit l'obscurité, m'aveuglant instantanément.

Dans cette scène angoissante, la lumière éblouissante révèle progressivement l'horreur de la situation. Aïssata, en proie à la peur, distingue peu à peu la silhouette menaçante de Francine. Son cœur bat la chamade alors qu'elle réalise la gravité de la situation. La présence de Francine, armée d'un couteau étincelant, accentue le sentiment de terreur. Son sourire sinistre, évoquant celui d'une sorcière prête à lancer un maléfice, ajoute une dimension macabre à la scène. Dans cet éclairage intense, l'atmosphère devient de plus en plus angoissante, laissant présager le pire pour Aïssata.

Francine: "Alors, petite Aïssata, te voilà entre mes mains maintenant. Tu pensais pouvoir échapper à ton destin, n'est-ce pas?"

Aïssata, nerveuse mais déterminée: "Que voulez-vous de moi, Francine? Pourquoi m'avoir enlevée?"

Francine, avec un sourire sadique: "Oh, ma chère, tu n'es qu'un pion dans un jeu bien plus vaste. Tu verras bien ce que l'avenir te réserve."

Aïssata, essayant de garder son calme: "Je ne vous laisserai pas m'intimider. Quoi que vous planifiez, je trouverai un moyen de m'en sortir."

Francine, riant d'un rire glacial: "Tu es pleine de courage, mais cela ne te sauvera pas cette fois. Bienvenue dans mon monde, Aïssata, où les faibles périssent et où seuls les plus forts survivent."

Pendant ce temps, l'équipe de sécurité des DIA, grâce à leur expertise, a pu retracer en moins d'une heure les échanges téléphoniques et localiser les ravisseurs. Ils se rendent dans le silence au lieu où est séquestrée Aïssata, la femme du patron.

Dans une scène tendue, Francine fixe Aïssata avec défi, ses yeux étincelant de colère. "Aujourd'hui est un avertissement", dit-elle d'une voix glaciale. "Plus jamais tu ne contesteras mes décisions." Aïssata, ne reculant pas, lance des insultes à Francine, défiant son autorité. Dans un élan de rage, Francine saisit un couteau et blesse profondément l'épaule droite d'Aïssata, laissant échapper un cri de douleur. La tension dans la pièce est palpable, chaque seconde chargée de menace.

Francine s'éloigne de la zone avec un souffle de détermination, laissant derrière elle des instructions chargées de menace pour ses gardes. "Veillez à ce qu'elle comprenne," murmure-t-elle. "Mais sans brutalité. Nous voulons simplement lui rappeler qui détient le pouvoir."

Dans un silence lourd de tension, le corps inerte d'Aïssata gît sur le sol, tel un oiseau blessé, ses douleurs cachées sous le voile de l'inconscience. Alors que les gardes s'apprêtent à partir, leur arrogance brisée par leur mission accomplie, une force soudaine surgit de l'ombre. Les services de sécurité de la famille DIA, tels des fauves prêts à défendre leur territoire, neutralisent les ravisseurs avec une efficacité féroce, mettant fin à leur menace.

Aïssata est conduite par les gardes au Centre Hospitalier Universitaire de Dakar, où elle est rapidement prise en charge par le personnel médical compétent.

Dans le bureau sécurisé des DIA, Ousmane compose rapidement le numéro d'Ibrahima DIA, le patriarche de la famille. Après quelques sonneries, Ibrahima répond d'une voix grave : "Oui, Ousmane, que se passe-t-il ?"

Ousmane, prenant une profonde inspiration, répond précipitamment : "Monsieur Ibrahima, nous avons eu un incident. Aïssata a été attaquée près de l'université. Elle est actuellement hospitalisée au CHU de Dakar."

Un silence pesant suit ces paroles. Puis, Ibrahima demande d'une voix empreinte d'inquiétude : "Est-elle sérieusement blessée ? Que s'est-il passé exactement ?"

Ousmane explique brièvement la situation à Ibrahima, décrivant l'agression et l'état d'Aïssata. Après avoir écouté attentivement, Ibrahima répond avec fermeté : "Nous devons agir rapidement. Assurez-vous qu'elle reçoive les meilleurs soins. Je vais appeler ses parents immédiatement."

Sans perdre de temps, Ibrahima compose le numéro des parents d'Aïssata pour les tenir informés de la situation.

Dans le confort de leur foyer, les parents d'Aïssata reçoivent l'appel tant redouté. Le téléphone sonne, rompant le silence de la soirée paisible.

Le père d'Aïssata, les traits tirés par l'inquiétude, saisit le combiné. "Allô ?" dit-il d'une voix empreinte d'appréhension.

De l'autre côté de la ligne, Ibrahima Dia, le patriarche de la famille Dia, prend la parole avec gravité : "Bonsoir, Monsieur et Madame. Je suis Ibrahima Dia. Je vous appelle pour vous informer d'un incident concernant Aïssata."

Les parents d'Aïssata retiennent leur souffle, écoutant attentivement chaque mot prononcé par Ibrahima. "Que s'est-il passé ?" demande la mère d'Aïssata, l'angoisse palpable dans sa voix.

Ibrahima explique brièvement la situation, détaillant l'agression dont Aïssata a été victime et mentionnant l'hôpital où elle est actuellement prise en charge. "Je vous envoie immédiatement un chauffeur pour vous conduire à l'hôpital", assure-t-il.

Un soupir de soulagement s'échappe des lèvres des parents d'Aïssata. "Nous vous sommes infiniment reconnaissants", répond le père d'Aïssata, sa voix teintée de gratitude.

Après avoir échangé quelques mots de réconfort, ils raccrochent, reconnaissants pour le soutien de la famille Dia dans cette épreuve difficile.

Aïssata sent peu à peu la conscience lui revenir, accompagnée des bruits familiers des machines médicales. Elle ouvre les yeux avec précaution, laissant son regard s'adapter à la lumière tamisée de la salle d'hôpital.

Son regard balaye lentement la pièce, prenant note des moindres détails : les murs blancs, les équipements médicaux alignés le long du lit, le va-et-vient des infirmières dans le couloir. Elle se sent légèrement désorientée, mais le souvenir de l'attaque lui revient en mémoire, lui rappelant la réalité brutale de la situation.

Malgré la douleur et la confusion, elle se concentre pour rester calme, s'efforçant de comprendre ce qui s'est passé et ce qui l'attend. Ses pensées se tournent vers sa famille, espérant qu'ils sont informés de sa situation et qu'ils viendront bientôt à son chevet.

Les Liens Inattendus d'Aïssata : Mariée à l'Homme d'Affaires PuissantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant