Les Liens Inattendus d'Aïssata : Mariée à l'Homme d'Affaires Puissant

chapitre 26

Alors que Nina et ADE se rendaient au domicile de la famille Dia, elles étaient frappées par l'impressionnante opulence qui les entourait. Des villas majestueuses s'étendaient à perte de vue, témoignant de la richesse de leurs occupants. Les deux amies échangeaient des regards ébahis, incapables de cacher leur étonnement face à ce spectacle grandiose.

Cependant, leur émerveillement fut interrompu lorsque, arrivées au portail, elles furent confrontées à un barrage militaire. Des soldats en uniforme et des forces spéciales de l'armée sénégalaise bloquaient leur chemin, scrutant les véhicules entrants avec méfiance.

ADE, surprise par cette présence militaire imposante, se tourna vers Nina avec une expression interrogative. "Que se passe-t-il ici ? Pourquoi tant de sécurité ?", demanda-t-elle, cherchant des réponses dans les yeux de son amie.

Nina, elle aussi déconcertée par la situation, haussa les épaules avec incertitude. "Je n'en ai aucune idée. Mais cela semble sérieux", répondit-elle, observant les soldats qui gardaient le portail avec une vigilance palpable.

Les deux amies se regardèrent un instant, partageant un sentiment d'inquiétude mutuelle. Quelque chose d'anormal se passait ici, et elles étaient sur le point de le découvrir. Avec une dose de courage mêlée à une pointe d'appréhension, elles s'approchèrent des soldats, déterminées à obtenir des réponses.

Les trois militaires s'approchèrent du véhicule des deux amies, scrutant leur visage avec attention. L'un d'eux prit la parole d'un ton ferme : "Que venez-vous faire ici ?"

Nina, gardant son calme malgré la tension palpable, répondit d'une voix assurée : "Nous venons rendre visite à notre amie Aïssata. Nous sommes ses amies proches et nous avons besoin de la voir."

Les gardes échangèrent un regard sceptique, puis l'un d'eux se retira brusquement vers un appareil de communication, suscitant une pointe d'anxiété chez les deux amies.

ADE, se tournant vers Nina avec une expression inquiète, chuchota : "Que se passe-t-il ? Pourquoi part-il avec cet appareil ?"

Nina haussa les épaules, partageant l'incertitude de son amie. "Je ne sais pas, mais j'espère que tout va bien se passer. Restons calmes et coopérons", murmura-t-elle, essayant de dissimuler son inquiétude derrière un masque de détermination.

Les secondes semblaient s'étirer dans un silence tendu alors qu'elles attendaient avec appréhension la réaction des gardes.

Nina sortit son téléphone portable de son sac avec précipitation, ses doigts tremblant légèrement alors qu'elle composait le numéro d'Aïssata. Après quelques sonneries, une voix familière répondit à l'autre bout de la ligne.

"Aïssata, c'est moi, Nina. Nous sommes devant le portail de chez toi, mais il y a des gardes qui ne veulent pas nous laisser passer. Peux-tu venir nous ouvrir ?" demanda-t-elle d'une voix empreinte d'inquiétude.

De l'autre côté de la ligne, Aïssata semblait surprise mais rassurée. "Je serai là dans quelques minutes. Ne vous inquiétez pas, je vais arranger ça", répondit-elle avec détermination.

Nina raccrocha, sentant un poids se soulever de ses épaules. "Elle arrive. Tout va bien se passer", assura-t-elle à ADE, cherchant à apaiser son amie qui semblait nerveuse.

Le ciel au-dessus d'elles se teintait de nuances de pourpre alors que le soleil déclinait lentement à l'horizon, créant une atmosphère paisible malgré la tension de la situation.

Le soleil du midi baignait la scène d'une lumière éclatante alors que des hommes en uniforme militaire, vêtus de tenues sombres et armés jusqu'aux dents, se dirigeaient d'un pas déterminé vers le véhicule. Leurs silhouettes imposantes se découpaient nettement contre le paysage aride.

L'un des soldats, le visage impassible sous son couvre-chef, fit un geste autoritaire, demandant aux deux amis de se garer plus loin. Sa voix était ferme, dénotant une autorité indiscutable.

Nina et ADE échangèrent un regard empreint d'inquiétude alors qu'ils obéissaient, leur voiture se déplaçant lentement sur le côté de la route. Les reflets ardents du soleil sur le bitume accentuaient l'atmosphère oppressante de la scène, créant un contraste saisissant entre la chaleur étouffante et la présence menaçante des militaires.

Les deux amis se retrouvent face à un groupe de soldats, tendus par cette rencontre inattendue. L'un d'eux, scrutant attentivement ADE et Nina, demande d'une voix ferme et autoritaire : "Êtes-vous ADE et Nina ?"

ADE et Nina échangent un regard nerveux mais acquiescent rapidement. "Oui, c'est nous", répondent-elles d'une voix hésitante.

Le soldat, après un bref regard en direction de ses camarades, s'écarte finalement, ouvrant le chemin à une silhouette familière qui approche lentement. Aïssata, vêtue sobrement et le visage marqué par les récentes épreuves, s'avance avec détermination malgré ses blessures.

Alors qu'ils arrivent au portail de la somptueuse résidence des Dia, Aïssata demande à Nina de remettre les clés de sa voiture aux gardes. Puis, elle invite ses amis à monter avec elle dans une luxueuse petite voiturette de golf. Avec grâce, elle s'engage dans l'allée bordée d'immenses arbres et de parterres de fleurs soigneusement entretenus, s'étendant à perte de vue.

Dans cette oasis de verdure, des soldats et des hommes armés montent la garde, accentuant l'impression de sécurité et de grandeur qui émane des lieux. Pour Nina et ADE, émus par la splendeur environnante, l'expression de leurs visages trahit leur émerveillement face à cette féerie architecturale.

Alors que Nina et ADE sont hypnotisées par le spectacle grandiose qui s'offre à elles, elles aperçoivent l'immense bâtisse des Dia se dressant majestueusement devant elles. Aïssata, remarquant leur émerveillement, esquisse un sourire moqueur, suivi par un rire complice du chauffeur.

La silhouette imposante de la demeure des Dia, baignée dans la lumière du soleil couchant, semble défier le temps et l'espace, rappelant l'opulence et le prestige de cette famille. C'est comme si chaque pierre de cet édifice témoignait de la grandeur et de la richesse qui résidaient en ces lieux.

Alors que je les observais, je remarquai que Nina et ADE réagissaient de la même manière que moi lors de ma première visite ici. Les yeux écarquillés, émerveillées par la grandeur et la splendeur des lieux, elles semblaient presque hypnotisées par ce spectacle. Pourtant, au fil du temps, j'avais fini par m'y habituer. Les hautes colonnes, les lustres scintillants et les vastes étendues de verdure ne me surprenaient plus.

Je les guidai alors à travers les vastes couloirs, ma chaise roulante glissant silencieusement sur le sol lisse. Chaque mouvement était un défi, un rappel constant de ma condition, mais je m'efforçais de ne rien laisser paraître. Je les menai vers une salle spacieuse et confortable, où nous pourrions nous détendre.

« Voici un endroit où nous pourrons discuter en toute tranquillité », dis-je en souriant, essayant de dissimuler toute trace de difficulté. Mais même avec un sourire sur les lèvres, je sentais le poids de ma condition peser sur mes épaules.

Mes amis s'installèrent autour de moi, leurs visages mêlant admiration et compassion. Je savais qu'ils étaient là pour moi, prêts à m'apporter leur soutien dans les moments difficiles. Et malgré les défis auxquels je faisais face, je savais que je n'étais pas seule.