Et, elle déploya ses ailes, et s'envola // HISTOIRE CORRIGÉE, TERMINÉE.

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Coucou tout le monde ! Je suis très très fière de vous présenter le dernier chapitre de mon histoire ou de ma nouvelle car c'est court !

Je vous parlerai plus après, dans une autre partie qui sera derrière celle-ci. J'espère vraiment que ça va vous plaire !

Fanfan3131

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« Aileen ? Aileen ? Vous m'entendez ?

- Gnnn...

- Super, magnifique ! Non, non... n'essayez pas d'ouvrir les yeux pour le moment, je vais vous aidez à vous redresser.

- T... Tom ?

- Oui Aileen, c'est moi !

- Que... ?

- Attendez, je vous explique après, mais d'abord, appuyez-vous sur moi, allez, parfait, bravo ! Calmez votre respiration, super ! Essayez, doucement, très doucement d'ouvrir les yeux. C'est bien ! »

La lumière l'aveuglait. Elle cligna plusieurs fois, et peu à peu, la sensation de floue se dissipa. Bien sûr, elle ne voyait pas net, enfin, pas totalement, mais suffisamment pour arriver à observer où est-ce qu'elle se trouvait. Des murs blancs couverts de brochures, une fenêtre donnant sur le parc, des machines qui clignotaient à côté d'elle, ses pieds nus et la chemise blanche... Elle était à l'hôpital.

« Tom, que s'est il passé ?

- Alors ça, Aileen, je ne peux le savoir » dit-il.

Ses yeux n'exprimaient pas la moindre contrariété alors qu'ils auraient dû, elle en avait trop fait, beaucoup trop malgré les mises en garde du docteur. Ses pupilles montraient son immense soulagement, et le stress qu'il avait vécu ses dernières minutes. Où ses dernières heures. Où même ses derniers jours. Car elle n'avait en réalité plus aucune conscience du temps qu'il s'était écoulé.

« Tout ce dont je suis au courant, reprit-il, c'est qu'un jeune homme à appelé les urgences à l'instant où il vous a découvert sur ses escaliers. Vous avez d'abord été transféré dans l'hôpital le plus proche, et lorsque votre état s'est stabilisé, nous vous avons fait venir ici. Il ne s'est écoulé seulement une dizaine d'heures. Le jeune homme, Côme je crois attend toujours devant la porte. Il veut vous parler. Le connaissez-vous ?

- Oui, je crois...

- Le fais-je donc entré ?

- Non ! Tom, je dois vous dire quelque chose.

- Tout ce que vous voulez.

- J'espère que vous ne m'en voudrez pas...

Ses yeux brillèrent. Il semblait inquiet.

- Dites-moi tout.

- Je sens mon corps me lâcher, je suis faible. Et... et j'en ai marre. De tout. De vivre, des rendez-vous, de sentir la petite flamme d'espoir s'éteindre doucement. J'en ai marre Tom. Mais, jamais tout de même, je n'oublierais ce que vous avez fait pour moi. Je vous le promets, jamais. Cependant, maintenant, je crois que ma vieille amie Ruby m'appelle, et j'ai hâte qu'elle me prenne dans ses bras. Voyez-vous, je ne crois pas au paradis. Je crois, que quand on meurt, notre âme se réfugie dans un lieu de paix comme un ruisseau dans la forêt ou sous un arbre dans une clairière.Tom, vous êtes jeune et avez encore tellement de chose à vivre ! Sachez qu'il ne faut pas que vous vous sentiez coupable de ma disparition. J'aurais pu me battre encore, et encore, et peut-être même guérir, mais non. J'ai choisi de m'éteindre. Après avoir fui tout ma vie, je ne veux plus fuir la mort. Je suis vieille et j'use de produits que d'autres ont d'avantages besoin. Je ne souffre pas, ou du moins plus. Alors maintenant, je vais vous embrasser, je vais vous remercier. Vous allez m'apporter un je ne sais quoi qui certifiera administrativement que je ne veux plus prendre de médicaments, vous allez m'apporter de quoi modifier mon testament, et vous allez dire au garçon qui attend dans le couloir de venir.