VI.

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Chapitre 6:

Je lui retourna son sourire, et on sortit du magasin.

On prit le chemin inverse pour retourner à mon appartement, tout en discutant de ce qui venait d'arriver à notre si joli monde. Il me dévoila qu'il avait rencontré un autre groupe de personne, et que l'un d'eux lui avait donné l'adresse d'une maison, à l'entrée de la ville. Je réfléchis un instant, et me dit qu'il serait peut-être plus sensé de s'éloigner du centre pendant un moment, histoire d'éviter tous ces cadavres errants.

On finit par arriver à mon appartement, on entendit midi sonner au clocher de l'église. 2 heures pour faire un trajet comme celui ci, j'avais dû battre mon record de lenteur à faire les courses.

On commença à monter les marches des 5 étages qui séparait le hall de l'immeuble de mon appartement, quand on réalisa que quelque chose clochait. La porte d'entrée de l'immeuble n'était pas verrouillée, des objets traînaient dans les escaliers alors que j'étais sûre de n'avoir rien vu en partant, et des cris et des rires se faisaient entendre quelques étages plus haut. Des rires d'hommes. Et des cris de femmes. Mais pas des cris de joie. Plutôt des cris de détresse. La voix était aiguë. C'était une voix d'enfant..

« Merde, Rose ! » m'écriais-je.

On monta les escaliers quatre à quatre, et arrivèrent en haut essoufflés.

Les rires ressemblait à ceux des pirates ou des bandes de motards dans les films, quand ils boivent et trinquent jusqu'à plus soif. On entendait des verres se brisés, des coups être donnés. Robin s'approcha de la porte de mon appartement, et je compris dans ces yeux ce qu'il se passait. Ces gros bâtards étaient en train de s'en prendre à elle. Je me glissa à l'intérieur, et essaya de définir un plan pour la sortir de là. Trois hommes étaient assis sur le canapé, et deux autres sur des chaises à côté. On pouvait voir leurs flingues dépassés de leur pantalon et leurs bottes en cuir. Rose était au milieu d'eux, en sous-vêtement, en train de se faire échanger de main en main comme un vulgaire morceau de viande et de se faire caresser par ces cinq gars immondes. De notre côté, on avait un homme à peine adulte avec un marteau et une batte et moi, avec mes deux stupides couteaux. Un combat parfaitement inégal. Mais il fallait agir vite. L'un d'eux était en train de glisser la petite culotte de Rose sur ses chevilles. Je lança un regard horrifié à Robin, il me répondit avec un signe de la tête. Notre seul avantage était qu'il soit saouls. Je lança un décompte avec mes doigts.

3..

2..

1..

On s'élança vers eux.

Le couteau dans ma droite vint majestueusement se glisser dans le crâne du premier gars assis sur le canapé, ce qui le tua sur le coup. Pendant ce temps, Robin éclata la mâchoire du premier assis sur une chaise, et lui administra un deuxième coup de batte lorsqu'il s'étala sur le sol. Ma main gauche se déplaça, comme si elle en avait eu l'expérience, vers le ventre de la pourriture d'homme assis au milieu du canapé, et lui trancha tous ses organes, en repassant plusieurs fois pour être sur de l'avoir bien entaillé.

Entre temps, le troisième homme avait saisi un de ses flingues et l'avait sorti de son étui. Robin frappa le deuxième homme assis sur la chaise avec son marteau jusqu'à ce que l'homme soit complètement inanimé. Hélas, lorsque je voulu m'en prendre au dernier homme encore vivant, celui ci avait déjà son arme au poing. Il braqua le canon de son pistolet sur la tempe de Rose. Il enleva le cran de sûreté. Et tira.


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