VIII.

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Chapitre 8:

Et je me dirigea vers les corps des 4 autres hommes étalés sur mon parquet. Leur sang coulait aussi, mais honnêtement, je n'en avais absolument rien à foutre de la destinée de leur dépouille. Je pris toutes les armes qu'ils possédaient, ainsi que les sacs qu'ils avaient pris pour les transporter, et emmena le tout dans ma chambre. Je les étala sur mon lit, et en choisi 4 pour la route qui nous attendait: un petit revolver que je fixa à ma ceinture, une mitraillette que j'attacha en bandoulière, un couteau à cran d'arrêt que je mis dans ma poche et un petit poignard avec une lame de 5cm que j'attacha à mon mollet et recouvra avec ma chaussette. Robin s'équipa aussi avec un revolver dans sa poche, une carabine qu'il attacha en bandoulière et un fusil dans sa main droite.

Je revint près du corps de Rose et le hissa sur mes épaules. Robin attrapa un sac à dos et y fourra la trousse de secours,et pris la pelle et la pioche dans sa main gauche.
Puis, on partit en direction du cimetière. 14 heures sonnait au clocher. Les rues étaient toujours désertes. Personne à l'horizon, mais pourtant je sentais comme une présence, j'avais l'impression d'être observée. Je marchais avec le cercueil de substitution sur les épaules, Robin était sur ma gauche. Il guettait chaque rues et chaque fenêtres, puisqu'on venait d'apprendre à nos dépends que désormais, les zombies ne sont plus la seule menace dans ce monde. On prit la direction du cimetière, à 5 minutes d'ici. Le trajet se passa assez vite et sans encombre. Nous étions rassurer avec toutes les armes que l'on avait à disposition. On arriva finalement au cimetière. On chercha l'allée réservée aux enfants, on se débarrassa de nos armes, et Robin commença à creuser au bout de celle-ci. Quand il eut fini de faire un trou assez grand et assez profond, on attrapa chacun un bout du grand drap blanc et on le glissa délicatement au fond. Je pris ensuite le relai pour recouvrir le corps de ma petite protégée, tout en laissant échapper quelques larmes. Une fois mon travail fini, on se recueilli une dernière fois devant la tombe de Rose, et on décida de rentrer. J'attrapa mes armes, Robin revêtît les siennes. On remontait l'allée qui menait à la sortie du cimetière, quand Robin s'écria:
-"Merde.. Je crois que je viens de voir quelqu'un.."
-"Qu'est-ce que tu racontes?" Lui répondis-je, incrédule.
-"J'te jure, il était sur le trottoir d'en face à nous regarder!"
J'inspecta le dit-trottoir, mais ne remarqua rien d'anormal. Robin se frotta les yeux.
-"C'est bizarre.. J'étais pourtant sur.."
Malgré tout, j'attrapa quand même ma mitraillette dans ma main droite. On s'engagea sur le trottoir et on prit la direction de l'appartement.
Nous étions tout les deux sur nos gardes, avec une légère peur au ventre. Je jetais régulièrement des coups d'œil a Robin, pour vérifier qu'il était toujours là où s'il avait aperçu quelque chose. On continuait d'avancer. Je le regarda encore une fois, et cette fois ci je remarqua un énorme bouton qui avait pousser sur son front.. Un bouton rouge fluo.. Qui bougeait..
-"SNIPER!" M'écriais-je.
Je me jeta derrière une voiture, Robin me suivi, et deux détonations retentirent, dont l'une éclata la vitre de notre pseudo-protection. Je brandis ma mitraillette et me mît à tirer à l'aveugle sur les fenêtres de l'immeuble d'où provenait le tir. Je laissa mes munitions s'épuiser et me rassît derrière notre abri de fortune. Je posa la main sur le sol, et sentis un liquide chaud glisser entre mes doigts. Je me retourna directement vers Robin, et le vit s'effondrer sur le sol.
Du sang coulait abondamment de son bras gauche. Et une rougeur s'étendait sur son front. Il avait du se prendre une balle dans l'épaule et percuter le sol avec sa tête, ce qui lui entraîna son malaise. Je fis un tas avec toutes nos armes, et sorti un garrot et des bandages du sac de Robin. Je lui entoura le bras avec l'élastique et lui désinfecta sa plaie. J'appliqua les bandages sur sa peau et vérifia si notre agresseur était parti. Hélas, d'où j'étais je ne voyais rien dans l'immeuble. Quand tout à coup je sentis un point froid sur mon crâne. Une voix me dit:
-"Si tu bouges, je t'explose la tête."
Je devina alors que l'objet métallique qui m'appuyait sur le cuir chevelu était le canon d'un pistolet.
-"Lâche tes armes, met tes deux mains bien en évidence et lève toi."
Je m'exécuta. Une fois debout, je me retourna.



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