𝐎𝐢𝐭𝐨.

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𝐈𝐃𝐈𝐑,
𝐈𝐙𝐀𝐍.



































"Sinto muito, Izan"





Je suis terriblement désolé, Izan.
















Ses mots résonnaient dans mon esprit comme un ouragan dévastateur. Elle avait détruit le peu d'estime que j'avais gardé d'elle.

Mon cœur me faisait terriblement mal, mes pensées les plus sombres revenaient à la surface de mon esprit.

Et je ne ressentais que de la colère pour elle, pour son geste et sa décision.

Mais rien n'y faisait, ils me faisaient tellement mal au cœur que je ne pouvais pas les regarder dans les yeux.

Il ne manquait plus que ça.

La terreur faisait trembler mes mains, et je ne revenais pas qu'elle avait fait ça.

Je suis terriblement désolé, Izan.

Alors qu'elle savait pertinemment que je n'en étais pas capable. C'était au delà de mes capacités.

-   Venez là, les enfants...

Ma voix tremblante, je les accueillais dans l'étreinte de mes bras.

Je ne pouvais pas, c'était au delà de mes capacités. Peut-être... mais je ne pouvais pas les abandonner.

Pas comme on avait fait avec moi, je ne pouvais pas leur faire vivre ce que j'avais vécu.

Alors oui, je les serrais fort contre moi, alors que mon cœur ne battait plus.

Alors oui, je les serrais dans mes bras et séchais leurs larmes parce que oui, ce n'était que des enfants.

Leur mère restait à la porte, les yeux dans le vide. J'espérais qu'elle regrettait son geste, qu'elle en fasse des cauchemars la nuit, qu'elle se détruise pour avoir renié ses propres enfants.

-    J'espère que vous avez honte.

La porte de ma maison claqua. Dans un bruit sourd et désagréable, mais rien n'y faisait, j'entendais juste le craquement de mon cœur froid.

Par pitié, que quelqu'un lui redonne sa chaleur...

Ces enfants, nées d'un viole et désespérément rejeté par leur mère. Ces enfants dont l'amour qu'ils n'avaient jamais reçu n'était qu'un rêve qu'ils croyaient imaginaire.

Je m'agenouillais au sol, les bras autour de leurs petits corps, l'eau salée de leurs larmes perlait sur ma peau caramel.

-    Pardon madame... pardon...

Ils s'excusaient pour un crime qu'ils n'avaient commis. Et puis, en quelque seconde, je me revoyais en eux.

Suppliant la moindre personne pour me donner le peu d'amour qu'il me manquait, pour ressentir l'étreinte d'un parent une seule fois dans ma vie.

La Rose ÉternelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant