𝐐𝐮𝐚𝐭𝐨𝐫𝐳𝐞.

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𝐌𝐈𝐊𝐇𝐀𝐘𝐋𝐎𝐕𝐀,
𝐄𝐋𝐈𝐉𝐀𝐇.
























Je refermai mon carnet en prenant soin de ne pas abîmer les pages. L'odeur de la vanille chaude dans ma cuisine avait un arôme sucré de rhum, laissant les saveurs me donner quelques idées.

Mes jambes prirent l'initiative de m'emmener là où cette odeur vivait. Passant par la pièce où les corps de mes porches étaient encore sans vie, endormi dans d'étranges positions.

Mon regard se stoppa sur la silhouette d'une jolie femme à la peau caramel. Dont la voix me faisait autant rêver que ses paroles.

Ses cheveux maintenant éparpillés sur son visage d'ange, un ange à la beauté qui pouvait nous être fatale.

Sa poitrine bougeait au coup de sa respiration régulière, je pouvais sentir d'ici, son parfum sucré enivrant.

Alors j'inspirai, une grande bouffée d'air afin de remplir mes poumon de cet arôme. J'en perdais la tête, à tel point où mes yeux se fermèrent sous les pulsations de mon sang dans mes veines.

Alors sous l'envie insoutenable, je me rapprochais de son corps entouré des bras de Morphée.

Elle bougeait adorablement en étant endormi, elle était mignonne et innocente, sans cacher la moindre chose dans ces moments là.

Ces moments où elle ne brillait que par la lumière aveuglante du soleil. Sans celle de la lune, qui reflétait ma personne.

Et puis, des miaulements se firent entendre dans ma cuisine. Minuit sauta dans mes bras, avant de demander plus d'attention encore.

Son pelage noir était si soyeux qu'on croyait toucher un nuage, mais sa couleur sombre était aussi celle de la nuit tortueuse.

Ses miaulements reflétaient ceux d'un nouveau né, alors instinctivement, je la berçai doucement dans mes bras.

Ses petites pattes s'accrochaient à ma peau encore marquée par ses petites griffes. Sa tête se posait dans l'intérieur de mon coude alors qu'elle me regardait amoureusement.

C'est toi l'amour de ma vie. 

Mes yeux se perdaient dans ces émeraudes hypnotisantes qui m'apaisaient sans trop savoir comment.

Alors que je déposai mes lèvres sur le haut de sa tête et qu'elle en réclamait davantage en ronronnant, un bruit se fit entendre dans le salon.

Je tournai ma tête, et rencontrai des yeux noisettes, a la couleur du chocolat chaud avec un peu plus de teintes agréables.

-   Tu es réveillée... tu as bien dormi ?

Son corps se rapprochait du plan de travail où je me trouvais (derrière), une légère veste à l'un de ses frères recouvrait partiellement ses formes aphrodisiaques.

Mes yeux mataient sans retenue la peau douce de ses grosses cuisses, de la forme que prenait sa chair à chaque pas qu'elle commettait.

Pour vu que cela soit un crime, d'avoir de si belles cuisses.

Son épaule à découvert, son épiderme caramel reflétait la brillance du miel. Et je me demandais si j'aurai ce goût en bouche si je léchais son corps.

La Rose ÉternelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant