𝐓𝐫𝐞𝐳𝐞.

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𝐌𝐎𝐄,
𝐇𝐀𝐍𝐀𝐇.
























- Tsukiyo ?

Mes mots mouraient sur le bout de mes lèvres, alors que sa main attrapait la mienne. Sa chaleur emportait mes pensées sombres et je retrouvais le calme à ses côtés.

Tsukiyo...

Sa douce voix me fit frissonner, et les battements de mon cœur effrénés pouvait vite s'accélérer.

Je me logeai dans ses petits bras, les seuls qui m'acceptaient tel que j'étais, sans en attendre plus de moi.

Et ce, depuis le début.

Un sourire s'accrochait à mes lèvres à mesure qu'il remettait ma mini jupe noire. Ses longs doigts fins le faisait soigneusement, et en frôlant mes cuisses, mes joues s'empourprèrent.

-   Oh ! Ton lacet !

Sa voix qui paraissait peut-être enfantine, n'était qu'une douce mélodie à mes oreilles. Une mélodie dictant la danse de mon cœur, dans la quelle se joignait le sien.

Il s'agenouilla devant moi, son petit corps svelte à mes pieds. Un sentiment non pas de supériorité s'installa dans mon ventre, mais une chaleur sincère et douce.

Mais jamais aussi douce que lui.

-   Allez ! On y va Hanah !

Il courait sur l'herbe verte, les rayons du soleil s'harmonisaient avec la couleur charbon de ses cheveux soyeux.

Itoshii mono yo...

-   Comment elle va notre sorcière ?

Un bras entoura mon cou, et puis, les corps imposants des garçons me dépassèrent.

Je soupirai, Ken ria.

Noé me dépassait, avec un sourire moqueur aux lèvres.

Je vais lui faire bouffer son putain de sourire de con à ce boloss.

Naïg restait silencieux alors qu'il m'accordait un signe de tête comme salutation. Je ne lui rendai pas.

Irène, aux côtés de son copain, me lâchait un sourire chaleureux. Ses lèvres roses s'étiraient convenablement, les miennes aussi.

Et puis, sans m'y attendre, la jolie brune me dépassa. Un sourire crispé aux lèvres, elle n'avait pas l'air dans son élément.

Ses jolis cheveux châtains attachés en un chignon, ses bijoux or s'harmonisaient avec sa peau aux couleurs chaudes.

Elle n'avait pas attisé la curiosité de notre chef pour rien, mais il n'y avait pas que lui.

Naïg fit une grimace, un pincement au cœur passant par son visage. Il n'appréciait pas que je le sache, mais dans mon intérêt...

Il fallait mieux que je sache tout.

La peine prenait mon cœur, quand je le voyais la regarder d'une manière aussi sensible qu'il l'était.

La Rose ÉternelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant