- Jisung...
- Minho ?
- La prochaine fois, je mettrai fin à tes jours.
Je m'appelle Han Jisung, je suis orphelin dans les services secrets aussi loin que je puisse me rappeler. Le jour où le colonel me donne la mission de me rapprocher du lycéen e...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
« Lock me in this dream, please don't let me go I don't get sick in my dreams »
Limbo, Lee Know
- Du coup ?
- Il vient avec Changbin, Hyunjin, et Jeongin.
- Oh parfait ! Felix et Seungmin seront là aussi !
- J'ai hâte...
- Je t'ai manqué ?
- Oui.
- Allez on se voit demain et on va se faire une journée sympa, où on pourra se voir, en plus de peut-être récolter quelques informations...
- Moui.
- Allez haut les cœurs ! Et profite, dans le fond Minho est vraiment un gentil garçon...
- Qu'est-ce que tu insinues ?!
- Moi ? Mais rien !
J'ai un grognement agacé et Chan reprend après un petit rire :
- Je suis en voiture alors je ferais mieux de te laisser...
- Bonne idée.
- Passez une bonne nuit !
- Ya !
Il raccroche avant que je n'ai le temps de protester à son sous entendu et repose mon téléphone sur la table de chevet, décidé à dormir.
Deux heures plus tard, je fixe encore obstinément le plafond, quoique maintenant bien énervé de ne pas réussir à dormir. Mon esprit était embrumé par la fatigue mais ça n'empêchait pas le sommeil de me bouder à cause de mes récentes composition nocturnes.
Je finis par décréter qu'il ne sert à rien de rester dans mon lit et le quitte sans un bruit dans l'intention de retourner en salle de musique. Je quitte donc la pièce précautionneusement et referme la porte de ma chambre qui grince bruyamment. Je m'interromps, la main sur la poignée et retiens mon souffle le temps d'être sûr que mon colocataire est encore endormi, ne voulant pas troubler son repos.
Mais alors que je m'apprête à passer la porte de notre appartement, un bras m'entoure la taille, me plaque contre le torse brûlant du danseur et mon cœur semble lâcher tellement son rythme accélère d'un seul coup.
- Tu comptes aller où comme ça ?
- Min... Minho ? Euh... nulle part...
Son silence est éloquent : il ne me croit pas. Mais aucune autre réponse n'avait voulu me venir.
- J'arrive pas à dormir...
- Mouais. J'allais me coucher, tu veux venir avec moi ?
Mon souffle se bloque quelque part dans ma gorge et je sens avec plus d'acuité son bras sur mon ventre. J'avais beau être étonné, ce serait pour faire avancer la mission, même si je savais pertinemment qu'il me serait strictement impossible de fermer les yeux en étant dans le même lit que lui.
- Je peux ?
- Si je te propose...
Il m'attrape la main et je le suis dans sa chambre que je voyais pour la première fois. Son ordi sur son bureau était encore allumé, diffusant une lumière pâle dans la pièce. Lorsqu'il me pousse par les épaules, me prenant par surprise, je tombe sur le matelas et il me surplombe, les mains encore sur mes épaules. Ma respiration n'est plus qu'un halètement faible, d'autant plus lorsqu'il se penche pour déposer ses lèvres sur les miennes.
Pour la première fois, j'apprécie ce contact avec un esprit relativement calme, m'attendant à ce baiser. Ses lèvres étaient vraiment douces contre les miennes et j'approfondis notre étreinte en nouant les mains dans sa nuque pour caresser du pouce le haut de son dos et savourant le contact de ses muscles. Ses cheveux étaient encore humides de sa douche mais répandaient une odeur d'amandes qui ne quitterait sûrement pas aussi vite mon esprit. Lorsque il commence à mordiller ma lèvre, quémandant l'accès à ma bouche, un gémissement s'élève et je met un instant avant de comprendre que c'est moi qui l'avait fait. Je le fais patienter quelques minutes supplémentaires mais son contact enfiévré me rend bientôt bien trop fou pour que je parvienne encore à l'agacer. Ses doigts finissent par attraper mes hanches pour me coller contre lui, faisant se rencontrer nos bassins et réveillant mon érection. Je finis par céder et nos langues se mêlent dans un ballet furieux, avide de l'autre.
Et dès que nous nous séparons, Minho prend la parole d'une voix rauque et grave qui me fait frémir :
- Peut-être que cette fois tu vas m'obéir et dormir ?
Sa main passe dans mon dos, sous mon tee-shirt, et caresse avec lenteur ma colonne, descendant un peu plus à chaque fois jusqu'à devoir glisser sous l'élastique de mon short. Sans attendre que je me sois habitué à son contact, il me rembrasse encore, étouffant mon nouveau gémissement alors qu'il frôle ma fesse par-dessus mon caleçon. Je ne savais plus maintenant où donner de la tête entre ses muscles tendus sous mes mains, ses lèvres et sa langue qui étaient scellées aux miennes, sa main dans le bas de mon dos qui titillait ma peau sensible ou son autre main qui, posée près de ma tête pour le soutenir au-dessus moi, caressait mes cheveux avec une douceur affolante.
Mais il s'interrompt d'un seul coup et me replace correctement dans le lit avant de s'allonger près de moi, rompant notre contact.
- Bonne nuit bébé...
Comment pouvait il seulement faire comme si de rien n'était ? Le criminel avait fait tomber toutes mes barrières émotionnelles et m'avait témoigné plus d'intérêt que n'importe qui et il me souhaitait bonne nuit ?! Agacé et troublé à la fois je lui tourne le dos pour tenter tout de même de m'endormir, même si je n'y croyais pas trop. D'ailleurs, dix minutes plus tard je suis encore en train de frissonner dans le froid qui m'étreignait après la chaleur que mon colocataire m'avait procuré.
Et alors que je le croyais endormi car ne bougeant plus, Minho passe rapidement au-dessus de moi, de façon à être de face et serre ma taille avant que je puisse me retourner. Je force légèrement sur ses mains mais il a un grognement agacé qui me fait lever les yeux sur son visage si divinement beau avec ses lèvres rougies par notre précédente étreinte, ses yeux fixés dans les miens et ses si longs cils qui encadraient son regard sombre :
- J'allais pas te laisser mourir de froid, mon amour...se justifie t'il en voyant mon regard accusateur.
Ce surnom, il l'avait déjà utilisé plusieurs fois, mais il sonnait toujours aussi bien entre ses lèvres, et je rougis doucement. En plus, sa chaleur était bien trop agréable pour que je tente seulement de me libérer, si bien que je finis par me détendre pour en profiter un peu plus, et il resserre sa prise sur ma taille. Me roulant en boule contre lui, je colle ma tête à son torse brûlant, les battements de son cœur résonnant en écho aux miens.
Contrairement à ce que j'aurais pu penser, je sombre très rapidement dans un sommeil sans rêve, étrangement rassuré par sa présence contre moi et son étreinte qui me réchauffait doucement, alors qu'il traçait de délicats cercles dans le creux de mon dos.
✨✨✨
Lui jsp, mais je l'm pas trop...
Enf1 bon g déjà tt dit au précédent chapitre, alors je me retrouve un peu à court.
Dc à jeudi 💖 ( j'essaierai de ne pas oublier cette fois promis)
