Nantucket

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Pendant notre traversée en direction de l'île de Nantucket j'en profite pour vous parler de cette île bien connu des marins, cette île est une île qui a première vue n'a pas du tout l'air interessant. Elle est sableuse, vaseuse et rien n'y pousse, pour dire vrai si l'homme n'avait pas pris la peine d'écumer les mers on en aurait jamais donné une aussi grande importance.
La seule qualité de cette île c'est sa proximité avec le large, dans le temps on guettait les baleines depuis la côte et on s'élançait par la suite à sa poursuite mais après les Nantuckais on commençait à faire des campagnes de pêche toujours plus loin et plus risquées au risque de réveiller les plus dangereux monstres des mers.

L'île est donc connu du monde pour son grand port mais surtout ses baleiniers qui sont parmi les plus prestigieux du monde, naturellement l'île possédait aussi ses quartiers huppés et était malgré ce que beaucoup de terriens pensent on y est sacrément civilisé sur cette île. La chasse à la baleine était une affaire très lucrative sur cette île.

Enfin nous arrivâmes sur le ponton d'accueil de l'île de Nantucket, c'était le petit matin, on avait dormi durant la traversée et le petit matin et le meilleur moment pour embarquer car on évite les queues devant les armateurs.

On déchargea nos affaires sur le quai j'agrippa les poignées de la brouette puis moi et mon ami Queequegue nous nous mettons en route pour trouver un bateau. Dans une petite ruelle on vit des vielles dames recousant un filet de pêche, mon ami Queequegue se mit en direction d'une d'elle et lui montra une tête meurtrie attachée à un fils et poussa un crie en tirant la langue. La bonne femme surprise, prit la seule peine de la qualifier de sauvage et de démon.

Je pris à parti Queequegue et je lui dis:
-Vous ne devriez pas faire ça ! Ces bons chrétiens de Nantucket vont vous prendre pour le diable en personne ! Lui dis-je, puis il vapota une bouffée de tabac dans son tomahawk-pipe, cracha une fumée et me répondit.

-Pourquoi toi dire ça ? Me demanda-t-il.

-C'est la tête d'un homme mort que vous tenez, lui répondis-je. Et d'un homme qui est bien mort, les gens de Nantucket ne promènent pas leur mort ils les enterrent.

Queequegue m'arrêta d'un geste de main, se tourna vers moi, me cracha au visage une fumée puis me répondit, « gens de Nantucket parfois achète à prix d'or mes têtes ». Après cela il reprit la marche avançant droit devant lui son chapeau haut de forme noir feutre en avant avec trois troues sur un côté.

Après trois minutes de silence je pris la parole en sa direction pour lui demander:
-Vu que vous avez l'air plus professionnel que moi il serait préférable que se soit vous qui choisissiez le bateau sûr lequel nous allons embarquer.
Queequegue me regardait d'un air étrange.

-Yojo (les Dieu de Queequegue) dit que Ismaël choisir bateau. Il prit son petit sac de cuivre l'ouvrit et le vida de tout son contenu pour en sortir plein de pièces dont il m'en laissa plus de la moitié.

-Queequegue attendez, criai-je après lui et récupérant toutes ses pièces. Je ne peux accepté.

-Toi pas vouloir naviguer... avec Queequegue ?! Il me regarda d'un air attristé.

-Si bien sûr mais...

Il ne me laissa même pas le temps de finir et il reprit sa route en direction du port baleinier et sans me poser de questions je rangea ses pièces dans mon sac de cuivre reprit les poignées de la brouette avec la grosse valise dessus quand Queequegue me l'arrachante des mains et avançait avec.

Moby Dick, la Baleine Blanche.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant