Moby Dick, la Baleine Blanche.

New Bedford

Appeler moi Ismaël, il y à plusieurs années de cela, peu importe combien, quand je n'avais rien ou presque rien dans mes poches, l'envie de prendre le large était plus fort que moi. L'eau est probablement la chose la plus présente sur Terre et chaque être vivant à sa vision de l'eau, chacun y voit son reflet, l'eau reflet en nous rien d'autre que nous mêmes.
Ainsi peu importe le chemin entrepris par un homme, il le mènera quoi qu'il arrive à l'eau.

J'avais déjà navigué au milieu de l'océan dans la marine marchande, mais cette fois c'était dans la pêche à la Baleine que je voulais me lancer, et qu'elle est le meilleur endroit pour partir à la pêche à la Baleine.

L'île de Nantucket mais pour y arriver il faut tout d'abord passe par New Bedford en tout cas c'était mon objectif. New Bedford été le berceau des chasseurs de Baleines qu'on appelait baleinier. La chasse à la baleine avait pour objectif de récupérer leur graisse et de la faire bouillir en huile.

En traçant mon chemin à travers les forêts, pleines et champs d'esclaves noirs. J'arrivais à New Bedford ou je pensais y passer la nuit car le soleil commençait à se coucher en ce jour de 19 Décembre 1841. Je commençai à pénétrer les rues à la recherche d'une auberge pour y passer la nuit car c'est là que l'on apprend les dernières nouvelles pour un vagabond comme moi.

New Bedford était une ville que je pourrais d'écrire comme grandiose, l'odeur de la mer vous chatouille les narines certes, mais au milieu de tout ces pubs, restaurant, bar, auberge et l'église, l'église d'un missionnaire anciennement harponneur, le père Maypeul. Je passa dans des quartiers humides, le bruit des gouttelettes dans les flaques comblaient ce silence de mort. Les maisons apparaissaient comme des taches d'ancre cachant l'horizon bleuté. Seul la lune et les lumières alimentés par l'huile de baleine éclairé les rues.

Je m'approchais d'une auberge illuminée de l'intérieur, on aurait dit qu'il y avait une fête, je m'approcha de la porte quand un chat noir avec une souris dans la gueule le passa entre les pattes, il devait sûrement la ramener à sa compagne qui gardé sa portée de chaton.
Sur le pallier je regardais à la fenêtre, et je vis une lumière aveuglante avec une grosse cheminée au centre avec deux fauteuils rouge en bois de chêne. Inutile de dire qu'une chambre a l'intérieur de cet auberge serait hors de prix pour moi. Je me retourna quand je vis un panneau presque pourri, tenue par deux chaînes rouillées qui grinçait au vent alors que les premières goutes de pluies touchaient le sol.

Je plissa les yeux en essayant de lire la peinture noire dégoulinant quand je distinguais le nom:« Le Jet de Baleine » en vue de ce panneau poisseux je me disais que cet auberge serait facile d'accès pour mon porte-feuille.

Je pris donc le chemin du Jet de Baleine et j'arrivais devant une auberge avec une fenêtre cassée, il y avait un sympathique petit bruit d'ambiance, je regardais à la fenêtre et je vis plusieurs personnes assis autour de table en train de manger, boire, jouer à des jeux d'argent, chanter, danser et même jouer de la musique. Je prie la poignée de porte en main et ouvrit la porte d'entrée du Jet de Baleine.