Lorsque Aya, originaire d'une famille aisée, apprend que ses parents l'envoient à Paris pour poursuivre ses études, elle est aux anges. La jeune Malienne-Congolaise, qui rêvait de découvrir des horizons différents de ceux de Bamako, est hébergée che...
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J'entends des bruits de pas qui se rapproche de plus en plus de moi et mon cœur s'accélère.
J'ai trop peur de me faire démasquer.
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-Oh Aya tu ne dors pas ? Il demande surpris de me voir
Il allume ensuite la petite lumière au centre de la cuisine.
Elle éclair très légèrement la pièce et je remarque que Harouna est torse nu face à moi.
J'essaie de rester calme face à cette belle vue qui s'offre à moi.
- Je- oui, je dors pas.
Il lève un sourcil
-Depuis quand ?
- Depuis longtemps, j'étais juste venu prendre de l'eau à boire.
Les bras croisés, ses yeux font des allers-retours entre la bouteille entre mes mains et moi.
Il s'avance ensuite vers moi, la grande table au milieu de la cuisine américaine ne nous sépare plus.
Il se contente de me fixer, sans expression faciale et je commence à avoir peur.
-Tu es sûr ? Tu ne mens pas ?
-Pourquoi je vais mentir ?
-Quand je suis sortie de la chambre j'ai crus avoir vu une silhouette courir. Et même dans le noir sache que tu ne passe pas inaperçu.
- C'est vrai ? C'était pas moi en tous cas. Je tente de mentir
- C'était qui alors ? Mami wata ?
- Rire Peut-être hein.
J'arrête de rire quand je vois que son visage reste neutre, il est loin d'avoir l'air amusé.
-Tu nous écoutaient, n'est-ce pas ?
Un silence s'installe, je n'ose pas répondre bien trop gêné.
- T'as une bouche non ?
-Non je n'ai jamais fait ça.
Il échappe un rictus et s'avance de nouveau vers moi, il est maintenant très proche, ma poitrine frôle maintenant son torse.
Tandis que je me bat pour garder mon calme lui au contraire, est plus que serein.
J'ai l'impression qu'il sait qu'il me fait de l'effet et qu'il en profite.
- Aya. Tu serais pas en train de me mentir ?
- Mais pourquoi je ferai sa ?
-Regarde moi dans les yeux et dis moi que tu ne nous espionnait pas, moi et Aida.
Voyant que je ne fais rien, il prend lui même l'initiative de remonter ma tête par mon menton.
