Note d'auteur ! je remercie Ma Hunnie qui me corrige les chapitres *^* I love you <3
Chapitre 4 :
Je repli mes jambes, assis sur mon lit, je contemple le parapluie de Chanyeol depuis un moment. Il n'a rien d'extraordinaire, il est sobre, dans les tons marron ou peut-être gris. Je ne distingue pas la couleur exacte, la lumière étant éteinte depuis un bon moment, laissant mon appartement dans l'obscurité la plus totale. Je tiens toujours fermement le parapluie dans ma main comme si je n'arrivai pas à le lâcher. Je ne sais pourquoi mais cet objet m'obsède, peut-être parce qu'il vient de Chanyeol ou alors c'est simplement parce qu'il l'a oublié et que je réfléchis depuis plus d'une heure à comment je vais bien pouvoir le lui rendre. Il faudrait que je le recroise d'une façon ou d'une autre. Mes cheveux n'ont toujours pas séchés et gouttent sur mon nez et mes draps, j'ai tout de même retiré mes vêtements mouillés et enfilé un pyjama mais je ne parviens quand même pas à dormir. Je réfléchis.
Je me lève de mon lit dès que les premiers rayons du soleil tapent sur les petites fenêtres de l'habitat. J'ai passé la nuit à réfléchir sans fermer l'œil un seul instant. Ce n'est qu'une fois les céréales versés dans un bol, que mes yeux daignent se fermer un peu avant que je ne me gifle tout seul pour me réveiller. Je secoue ma tête, prends rapidement mon petit déjeuné qui sera surement le seul repas de la journée et me dirige en trainant les pieds vers la salle de bain. Des cernes ornent une fois de plus mon visage, qui est maintenant plus blanc qu'un linge neuf séchant sur le bord d'une fenêtre en Italie, mon nez, seul, sort de l'ordinaire, il est devenu rouge et je ne cesse de renifler. Je détourne le regard dégouté par mon reflet et coiffe minutieusement ma chevelure de jais. Je mets mes chaussures, attrape le parapluie de Chanyeol, prends mon éternel manteau et pars en ville. La seule solution à laquelle je suis arrivé lors de ma veillée, est celle, de me faire embaucher dans le magasin duquel est sorti Chanyeol hier soir. Il y reviendra surement à un moment ou un autre. Je presse le pas dans la rue, malgré que les gens ne soient pas encore sortis je n'aime pas trainer. Comme si elle peut me rattraper, comme si elle me court après pour prendre part de moi encore une fois. Je n'aime vraiment pas rester dehors. Je me rapproche du magasin qui a encore le rideau de fer fermé, les gérants ne doivent pas encore être arrivés. Je m'approche, le magasin n'ouvre qu'à huit heures. Je lève ma manche et jette un œil sur la petite montre démodée que je porte toujours à mon poignet, souffle et m'assois sur le banc en face du magasin, je dois attendre deux heures. Le banc est mouillé mais je n'y fais pas vraiment attention étant donné que mon manteau est toujours humide depuis la veille. Je toussote, éternue et renifle encore une fois, la pluie ne m'a pas épargné. Je rentre mes mains dans mes poches et attends l'ouverture du magasin.
Les gens commencent à se bousculer dans la rue, ils poussent des jurons à longueur de temps et ne cessent de ruminer qu'ils n'ont jamais de chance. Ils se croient être les plus tristes, toujours à se plaindre alors qu'ils ont tout dans leur vie pour être heureux. Ils ne pensent pas aux autres et restent dans leurs petits mondes, qui sait un problème pourrait les perturber. Alors ils préfèrent se plaindre que leur vie est pourrie pour se donner bonne conscience. C'est pour ça que Chanyeol m'intrigue, il est différent des autres, toujours heureux et souriant, il aime sa vie, il aime la vie et souris. Il prend la peine de se soucier ne serait-ce qu'un peut d'une personne comme moi. En fait il est peut-être ce qu'on appelle un ange gardien. Mon Ange Gardien.
Une personne en bouscule une autre et quelque chose de brulant se renverse sur mon pantalon. Je ne scille pas même si le liquide chaud me brule les jambes. Je me contente de soupirer et laisse la personne qui m'a renversé la boisson dessus s'excuser et me tendre un mouchoir. Je l'attrape sans même ouvrir la bouche et essuie mon pantalon, je le regarde dans les yeux et je peux y voir de la pitié. Comment peut-il me regarder comme ça ? Je ne fais pas pitié, je suis simplement assis sur un banc, pourquoi ? Pourquoi tout le monde me juge sans me connaître ? Je me lève d'un bond et part sans même jeter un coup d'œil en arrière. Je ne veux pas m'énerver, si je m'énerve je vais devenir hors de contrôle et je ne veux pas perdre mon sang froid, je veux résister et enfin pouvoir me contrôler. Je me suis éloigné suffisamment pour reprendre mon souffle et le contrôle de mon esprit. La colère s'évanouie enfin et je me sens mieux à présent. Je dois résister, pour Chanyeol. Il a dit que j'étais une bonne personne, alors je dois le devenir. Je sais que je ne deviendrai jamais la personne que Chanyeol croit surement que je suis mais cela n'empêche que je peux m'en rapprocher au maximum. Je dois essayer, au moins essayé. Je souffle lentement et repars dans la nuée d'insectes humains. Je me fraye un passage jusqu'au magasin qui vient de lever son rideau et entre à l'intérieur presque par la force des choses ou plutôt des gens qui me poussent vers l'entrée. La petite clochette dorée suspendu au-dessus de la porte tinte signalant mon arrivé. Je me courbe légèrement devant la jeune femme qui vient de se retourner et qui me sourit tendrement. Un sentiment de confiance se dégage de cette personne, mais je ne m'y attarde pas préférant rapidement demander si un poste est disponible.
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Sans identité
Fanfiction"Dans les caveaux d'insondable tristesse Où le Destin m'a déjà relégué ; Où jamais n'entre un rayon rose et gai ; Où, seul avec la Nuit, maussade hôtesse, Je suis comme un peintre qu'un Dieu moqueur Condamne à peindre, hélas ! Sur les ténèbres..." C...