Chapitre 10

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          Je suis allongée sur le dos sous les couvertures, fixant les poutres au plafond depuis des heures

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          Je suis allongée sur le dos sous les couvertures, fixant les poutres au plafond depuis des heures. Ulrik m'a fait l'amour une partie de la nuit. Mon corps est aussi léger que du coton, vidé de toute énergie après cette nuit. Malgré mon épuisement, mon esprit me torture m'empêchant de trouver le sommeil. Je me dégoûte d'avoir pris plaisir dans les bras de celui qui a tué Cyriane et toutes les autres. Il y a quelque chose qui ne va pas chez moi. Mes yeux se posent sur les bouts de la seringue gisant sur le parquet, rappelant le geste brutal d'Ulrik lorsqu'il l'a écrasée avec la semelle de ses chaussure hier soir. 

Désormais, je me retrouve sans plans et sans espoir de sauver Candace. Je tourne vers Ulrik qui dort profondément. Son visage est si paisible à cet instant, loin du sociopathe qu'il est une fois réveillé. Les premiers rayons du soleil naissant illuminent son corps ciselé, accentuant sa beauté naturelle. Sans même y réfléchir, je glisse timidement ma main sur son thorax, cherchant à ressentir les battements de son cœur.

Soudain, il attrape mon poignet me faisant lâcher un cri de stupeur et l'apporte à sa bouche. Tendrement, il dépose ses lèvres dessus en ouvrant les paupières.

— Déjà réveillée, murmure-t-il d'une voix légèrement enrouée.

Avant même que je puisse lui répondre, il m'attire vers lui, ma poitrine nue se retrouvant contre son torse.

— Je n'arrive plus à dormir, soufflé-je.

Sa main glisse sur ma joue, montant jusqu'à ma tempe, et il place délicatement une mèche de mes cheveux derrière mon oreille.

— Au vu de ton regard, poursuit-il, ses yeux pénétrant les miens avec une intensité captivante, je dirais plutôt que tu n'as pas dormi du tout.

— Si je dors, les souvenirs remontent... ainsi que les traumatismes... confessé-je d'une voix tremblante, mes yeux cherchant furtivement les siens, redoutant ce qu'ils pourraient refléter.

Cependant, ils restent impassibles. Ils se posent un court instant sur mes lèvres avant de les baisser sur les marques de strangulation qu'il m'a infligées. La pulpe de ses doigts effleure ma peau, me faisant serrer les dents. Il me tient solidement contre lui, ne me laissant aucune chance de m'écarter. Ses pupilles dilatées recouvrent presque la totalité de ses iris, rendant son regard perçant.

— Je vais devoir y remédier.

Avec une rapidité déconcertante, il me bascule sur le dos. Son corps vient s'étendre sur le mien, ses genoux s'insinuant entre mes cuisses avec fermeté. Mon bas-ventre s'embrasse en sentant sa verge gorgée de sang s'appuyer contre ma vulve. La chaleur me monte au visage, tandis que mon sexe s'humidifie.

— Jeg kunne drepe for deg,* susurre-t-il au creux de mon oreille. *Je pourrais tuer pour toi*

Bien que je ne comprenne pas un mot de ce qu'il dit, son accent norvégien me donne la chair de poule, une vague de frissons montant jusqu'à mes tétons qui durcissent instantanément.

Je t'aime à la folie Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant