L'Olympe (Prochaine sortie le 28 novembre )

02

Aspect de Éris

Présent

J'avance dans les couloirs du lycée en essayant de ne pas me faire bousculer tout en me dirigeant vers le gymnase puisque c'était la fin des vacances et le dernier jour de vacances avant les cours. J'étais donc à contre sens des gens qui se dirigeaient vers la sortie.

J'espère de tout mon cœur que nous allons nous entraîner sans la présence des basketteurs et qu'aujourd'hui je pourrais ne pas avoir honte de tomber lors des répétitions.

Au bout de quelques minutes j'arrive enfin à apercevoir la porte des vestiaires et du gymnase non sans mettre fait percuter par des gigantesques personnes qui ne voyaient pas que j'étais en face d'eux.

— Éris ! Tu es là j'allais venir te chercher mais il faut croire que tu es arrivée plus vite que d'habitude.

Je regarde ma meilleure amie Ariane sourire en se moquant de moi et je ne pus lui cacher que j'étais déjà épuisé face à l'hunger games que je viens de traverser. Ce qui a pour réaction de la faire éclater de rire.

— Tu sais qu'il n'y a que toi qui rigole Ari'. J'essaye de chercher mais non, tu es bel et bien la seule dans ce couloir.

Je roule des yeux avant de finir par lui rendre un petit sourire avant qu'elle ne me prenne dans ses bras et souffle dans mon oreille.

— Allez viens j'ai pas envie d'être en retard alors que pour la première fois tu es à l'heure.

Je plisse les yeux et finit par l'écouter en allant dans les vestiaires me changer. Après avoir terminé de me mettre en tenue de sport, Ariane me demande de l'aider à faire sa queue de cheval haute.

Je pris ses courts cheveux noirs ébènes et lui fît sa coupe avec le moins de bosse possible.

— Il va vraiment falloir que tu apprennes à te coiffer Ari'. Comment tu feras lorsque je ne serais pas là ? Je dis après avoir fini de la coiffer.

Elle relâche sa tête de sorte à ce que je puisse la regarder et souffle :

— Tu es toujours là, quand bien même tu n'es pas là je n'irais pas aussi simple que cela. Dit-elle avant de m'offrir un de ses sourires les plus radieux.

— Tu es vraiment un enfant. Je marmonne avant d'aller préparer nos gourdes d'eau.

— Et c'est pour cela que tu m'aimes !

Je fronce les sourcils et lui donne sa gourde avant de rejoindre le gymnase.

Oh non.. c'est aussi les basketteurs qui occupent la moitié du gymnase mais...

— Regardes c'est le groupe de Devon, Arès et Seth... Qu'est-ce qu'ils font là ?

Les footballeurs américains...Aussi surnommée Les Tigers... Un groupe que je ne connais que trop bien..Seigneur, ai-je été malhonnête pour être puni ainsi..?

— Bon ! Approchez-vous les filles ! Ordonne notre entraîneur nous incitant à la rejoindre vu qu'il se trouve au milieu du terrain central.

Je commence petit à petit à comprendre ce qu'il allait se passer et je souffle dans l'oreille d'Ariane :

— Je ne la sens pas cette histoire.

Un pressentiment qu'elle partageait également vue son regard suspicieux. Je le regardais sous les chuchotements des filles et les regards stoïques de chacun des basketteurs. On aurait dit des statues de cires qui ne dégageaient aucunes émotions ou bien des soldats. Ils n'ouvraient pas une seule fois la bouche et regardaient droit devant eux.