Eternal Desolation

Chapitre 7 : Le Poids des Révélations

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Trouvant refuge dans une maison abandonnée, je m'enfermai dans une chambre, les mains tremblantes alors que je sortais le dossier que j'avais réussi à sauver de l'installation maudite. L'ouvrant fébrilement, mes yeux parcoururent les pages remplies de révélations choquantes, confirmant mes pires craintes et révélant des vérités que je n'avais jamais imaginées.

 "Mon dieu... c'est impossible..." murmurais-je, la gorge serrée par l'horreur de ce que j'étais en train de découvrir.

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Je laissai tomber les pages du dossier, mes mains tremblant trop pour les tenir plus longtemps. La réalité de ce que j'avais découvert m'écrasait comme un poids immense. Chaque mot, chaque révélation semblait enfoncer un couteau dans mon esprit, brouillant la frontière entre la raison et la folie.

Assise sur le sol poussiéreux de la maison abandonnée, je sentais l'obscurité m'envahir. La lumière du jour filtrant à travers les rideaux déchirés paraissait soudainement trop crue, trop indifférente à mon désespoir. Les horreurs que j'avais vues, les créatures et les secrets du laboratoire, tout cela semblait insurmontable. Comment pouvais-je continuer après ce que je venais de lire ?

Les souvenirs de l'attaque récente, de la douleur et de la terreur, se mélangeaient avec les informations choquantes du dossier. Mon esprit, déjà à bout, commençait à céder sous la pression. Je sentais les larmes monter, brouillant ma vision alors que je tentais de trouver un sens à tout cela. Les réponses étaient là, mais elles n'apportaient aucun réconfort, seulement davantage de questions et une peur profonde.

"Comment suis-je censée vivre avec ça ?" murmurais-je, ma voix brisée résonnant faiblement dans la pièce vide. "Comment puis-je me relever après tout ça ?"

La solitude de la maison abandonnée accentuait mon sentiment d'abandon. Je me sentais piégée, non seulement physiquement, mais aussi mentalement. Chaque ombre, chaque bruit extérieur me rappelait la présence de ces créatures, et je ne pouvais m'empêcher de penser qu'elles me trouveraient bientôt.

Le désespoir m'envahissait de plus en plus, comme une marée montante. Je savais que je devais trouver un moyen de m'en sortir, de continuer à avancer, mais tout semblait si futile. Ma volonté, autrefois si forte, s'effritait sous l'assaut incessant de la peur et de la fatigue.

"Je ne peux pas... je ne peux pas continuer comme ça..." sanglotai-je, le cœur lourd. "Tout est perdu."

Pourtant, quelque part dans les profondeurs de ma conscience, une petite étincelle de détermination refusait de s'éteindre. Malgré la douleur, malgré la terreur, une partie de moi savait que je devais persévérer. Les réponses que j'avais trouvées étaient cruciales, non seulement pour moi, mais pour tous ceux qui avaient été touchés par les horreurs du laboratoire.

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voila voila