Chapitre 7

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Quand Buck se réveilla, il vit qu'il avait une heure avant le réveil d'Eddie, il avait donc le temps de préparer le petit déjeuner.

La veille, comme il lui avait promis, Eddie l'avait seulement embrassé avant de se blottir contre lui.

Comme ce dernier s'était retourné, il put se lever facilement.

¤¤¤

Le petit déjeuner prêt, Eddie dormant toujours, il partit chez lui se préparer pour la garde.

¤¤¤

Il était en train de prendre le seau et les torchons pour nettoyer le camion quand il se fit enlacer.

- Eddie, on est à la caserne.

- Dans la réserve où personne ne nous voit. Si tu n'étais pas parti comme un voleur ce matin, je n'aurais pas à prendre ma dose de toi maintenant.

Il rougit.

- Ta dose ?

Il se trouva d'un coup face au brun, ses lèvres sur les siennes, il répondit au baiser, il adorait embrasser Eddie, mais il le repoussa vite en se rappelant où ils étaient.

- Eddie, quelqu'un pourrait entrer.

Ce dernier soupira avant de le lâcher.

- Pourquoi tu es parti sans moi ?

- Je devais me changer et prendre mes affaires pour la garde.

- Pourquoi tu ne les as pas pris hier soir ?

- Car je ne devais pas dormir chez toi.

- C'est vrai. Buck, la prochaine fois que tu viens, apporte quelques affaires.

- Eddie, ce n'est pas ...

Le brun l'embrassa.

- Je n'aime pas me réveiller seul, puis Christopher, même s'il a dévoré ton petit déjeuner, il aurait aimé te voir.

- C'est bas de me parler de ton fils.

Eddie sourit. Ce sourire qui le faisait fondre. Il l'embrassa à son tour.

- D'accord, je laisserais des affaires chez toi.

Après un dernier baiser, il sortit avec les affaires qu'il était venu chercher.

¤¤¤

Il prenait un café en ville avec Josh. Il vit ce dernier sourire derrière sa tasse.

- Quoi ? Demanda-t-il.

- Rien. Juste, jolis suçons.

Il soupira, la veille, après la garde, avant d'aller chercher Christopher, Eddie était venu chez lui, ce dernier l'avait marqué à plusieurs endroits.

- Je croyais les avoir caché.

- Tu as presque réussi, mais un est légèrement visible. Un conseil, mets du fond de teint.

- Tu es sérieux ?

- Oui. J'avais un ex qui adorait me marquer, c'était gênant quand mes collègues me regardaient en souriant et parlant derrière mon dos, alors j'ai appliqué du fond de teint pour les cacher au travail. Le plus difficile, c'était de trouver la bonne teinte. Par contre, j'ignorais que tu avais quelqu'un, tu ne m'avais rien dit, ni même ta sœur.

- C'est compliqué.

- J'ai le temps.

- C'est ...

Son téléphone sonna.

- Désolé.

Il décrocha.

- Allô ?

- Hey Buck, tu es où ? Je suis devant chez toi.

- Je suis chez Mirar, je bois un café avec Jo ...

Il ne finit pas le prénom en se rappelant de la jalousie d'Eddie.

- Jo ? Jo qui ?

- Josh.

- Je suis là dans dix minutes.

Le brun raccrocha. Il soupira.

- C'est la personne avec qui tu es ? Demanda Josh.

- Ce n'est pas vraiment une relation, c'est ...

- Sexuel ?

- Pas que. Je ne sais pas, je ne sais plus trop, je suis assez perdu dans cette histoire.

- Avec qui tu peux être pour que ce soit si compliqué ?

- Eddie.

Josh cracha la gorgée du café qu'il avait en bouche et s'étouffa. Il alla à ses côtés et caressa son dos pour l'apaiser.

- Eddie ?

- Oui.

- C'est ...

- Bizarre ?

- Non, je ne pensais pas qu'il serait intéressé par les hommes.

- D'après lui, je suis le seul.

- C'est tellement adorable.

- Vous faîtes quoi ?

Il sursauta en entendant la voix sourde d'Eddie. Il vit son regard sur Josh, il se rendit compte qu'il caressait toujours son dos.

- Josh s'est étouffé.

- Il a l'air d'aller bien.

Il enleva sa main du dos de son ami.

- Je vais vous laisser, Buck, on continuera cette histoire une autre fois, dit ce dernier.

- Oui, d'accord.

- Ravi de t'avoir revu Eddie.

- Ouai.

Josh s'en alla. Il se sentit un peu mal face au regard noir d'Eddie.

- Tu veux un ca ...

- Debout, on va chez toi de suite.

- Eddie.

- Buck, maintenant.

Il l'écouta.

¤¤¤

Comme c'était Josh qui avait conduis, il était monté dans la voiture d'Eddie.

Il put à peine fermer la porte d'entrée de son appartement, qu'il se trouva plaqué contre, les lèvres d'Eddie dévorant les siennes.

Il essaya de le repousser pour respirer, mais le brun prit ses mains et les plaqua contre la porte.

À bout de souffle, ses lèvres furent libérées, mais son cou fut pris d'assaut.

- Eddie ...

- Tu as touché un autre homme, tu dois être puni.

Il ne put rien dire d'autre que ses lèvres furent de nouveau prisonnières de celles de son amant pour un fougueux baiser. Baiser qui fut accompagné de mains baladeuses qui trouvèrent refuge dans son pantalon. Il gémit en se frottant à la main du brun, mais ce dernier bloqua de sa main libre ses hanches.

- Tu n'as le droit de ne rien faire, c'est ta punition.

Eddie mordit sa lèvre inférieure avant de l'embrasser une nouvelle fois en le masturbant.


Passion d'une nuit éternelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant