6. La séparation

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Cela fait maintenant 2 semaines que je vis chez elle et tout se passe bien. Le retour de Nathan met une superbe ambiance dans l'appart, il n'y a que des rires et des bêtises d'enfant.

Lilia gère son temps entre ses cours, son travail, Nathan et moi. Je me demande même si elle voit Stéphane car elle a un emploi du temps très chargé. Elle a fini par m'appeler par mon prénom mais elle refuse d'arrêter le vouvoiement mais j'avoue que le simple fait qu'elle m'appelle par mon prénom et je suis sur un petit nuage.

Ma belle m'a aussi aidé à porter plainte contre ces types malgré que son copain risque quelque chose mais elle a dit que tout le monde doit payer ses actes et même si, c'est son copain, elle s'en fiche.

Avant de dormir, Lilia et moi, on discute de tout et je finis par lui raconter la discussion que j'ai eu avec sa grand-mère quand j'aborde le thème de l'anorexie, elle se referme un peu.

« -Cela vous choque ?

-Non, mais je ne comprends pas pourquoi tu le faisais.

-Je n'ai pas trop envie d'en parler, ne le prenez pas mal.

-Mais tu étais une enfant. Qu'est-ce qui t'a poussé à faire ça ?

-Je n'étais pas une enfant pour tout le monde, j'ai toujours eu des responsabilités d'adultes ou de plus grand de mon âge. A 8 ans, j'étais dans une classe de jeunes de 12 ans. En danse, c'était pareil et avec ma famille, c'était également pareil. Et puis, j'avais peur de moi...et ce que je pouvais faire....je...j'aurais tant voulu être une enfant comme tout le monde.

-Je peux comprendre mais... pourquoi tu n'en as pas parlé à tes parents ?

-Car ils ne s'intéressaient pas à moi mais à eux, seulement.

-Ta grand-mère m'a dit que ta mère s'inquiétait pour toi.

-Oh oui, c'est vrai. Elle m'a envoyé dans un autre pays pour me soigner comme si c'était ça que j'avais besoin. La seule chose que je lui demandais, c'était d'ouvrir les yeux et lorsqu'elle les a ouverts. Elle l'a choisi de me laisser tomber, et je devrais dire qu'elle s'est comportée comme une mère. Je l'ai toujours protégée mais elle, elle n'a rien fait quand j'ai eu besoin d'elle.

-Et ton père ? (Elle est mal à l'aise et je sens que j'ai touché un point sensible)

-Mon père...mon père. Il n'était plus mon père...j'ai compris la leçon maintenant et je ne crois pas que je recommencerai ça. Alors ne vous inquiétez pas pour moi. »

Je décide d'aborder un autre sujet plus joyeux et on part dans un long débat sur l'écologie. Je suis surprise parfois sur ses connaissances énormes malgré que parfois, elle ne connaisse pas certains termes en français. Elle m'explique avec ses mots ou alors, elle me fait un dessin. On s'apprend plein de choses et ce qui est super, c'est qu'elle adore apprendre. Elle me parle de ses voyages aux 4 coins du monde et elle m'explique les coutumes, la nourriture, la personnalité des habitants. Enfin soit, vous voyez qu'on ne manque pas de conversations.

Aujourd'hui, j'ai décidé d'aller manger avec mes collègues et cela me fait du bien de les retrouver surtout Flora malgré une dispute à propos de Lilia car elle voudrait que je renonce à elle mais maintenant, j'espère qu'elle a compris que j'aime Lilia.

J'ai un grand sourire quand je rentre dans l'appartement mais il s'efface aussi tôt quand je vois mon frère, Florian en boxer. Je sens la colère montée mais comment a-t-il pu me faire ça mais je vais le tuer. Il vient de remarquer ma présence et il est effrayé par le regard que je lui jette. Je lui saute dessus et je commence à le frapper de toutes mes forces pour évacuer la rage provoquée par sa trahison.

Le danger de l'amour ou "Qui dit amour, dit souffrance !" [réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant