10. Paris

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C'est le jour J, trois jours que j'ai attendu ce moment avec impatience. Je vais passer tout un weekend avec elle. Vous vous imaginez ?

Je suis hyper heureuse mais à la fois hyper stressée. Ben, il faut dire que j'appréhende les moments où je serai seule avec elle et en particulier dans la chambre, j'ignore ce qui pourrait se passer et cela m'angoisse. Mais aussi parce que je n'ai rien à me mettre pour le défilé et même si Lilia a essayé de me détendre en me disant qu'on irait faire les magasins et ben je stresse quand même. Par chance que Lilia est très patiente avec moi.

Lorsque j'ai annoncé la nouvelle à mon père, il a crié de joie au téléphone et il espère que notre relation marchera. Pour ma mère et Florian, je leur dirai le jour que j'irai les voir mais en ce moment, mon esprit n'a en tête que « Weekend avec ma princesse ».

Enfin soit, aujourd'hui, j'ai pour la première fois cours avec Lilia depuis que l'on sort ensemble et j'ignore comment on va réagir en classe. J'espère que j'arriverai à me contrôler et à éviter de la dévorer du regard.

Lorsque j'arrive en classe, Lilia est déjà là et je dois dire que son retour en cours a fait sensation ou peut-être est-ce le fait qu'elle ait dit qu'elle a rompu avec Stéphane ? En tout cas, une file de loup qui s'est amassé au près d'elle, c'est terrible. Lorsqu'elle m'avait dit qu'elle ne pouvait plus faire un pas sans être accoster par des types dans les couloirs, je pensais qu'elle exagérait mais j'avais tort. En ce moment, ses yeux me supplient de faire quelque chose pour l'aider, déjà que j'avais bien envie de leur hurler qu'elle est ma petite amie ou de les tuer et Dieu merci, je me suis retenue, je leur ai juste dit qu'ils étaient à mon cours et qu'ils n'étaient pas dans un lieu pour draguer et si cela ne leur plaisait pas qu'ils pouvaient sortir de mon cours.

Cela me fait tout bizarre de me dire que Lilia est ma petite amie, j'ai l'impression de vivre dans un rêve. Mais non, c'est vrai. Je suis carrément accroc, pire qu'une ado. D'ailleurs, je suis pressée de terminer mon cours pour qu'on puisse se retrouver car là, j'ai de plus en plus de mal à ne pas la regarder. En plus, Lilia s'entête à fixer sa feuille même si parfois, je sens qu'elle m'observe quelques secondes mais rien de plus, elle ne veut nullement croiser mon regard. Cela me fait un petit pincement au cœur mais je sais qu'elle fait cela pour nous éviter les ennuis.

Enfin, le cours est terminé. Purée mais ils le font exprès de prendre leur temps. Oh mon Dieu, un étudiant qui vient me poser une question sur le cours. Bon, je fais de mon mieux pour lui expliquer sans montrer mon impatience.

Enfin, je me dirige dans notre petit coin de paradis. C'est un parc éloigné des facs et il y a très peu de gens qui y vont. Sauf que je ne la vois pas où elle est ? Ah son sac est là au pied d'un arbre mais où peut-elle bien être ? Et je la vois qui vient de se laisser tomber d'une branche de l'arbre même si elle est retombée sur ses pieds, j'ai encore mon cœur qui bat à 100 à l'heure.

Lorsqu'elle me voit, la souffrance laisse place à un visage heureux. Je me rapproche d'elle et je l'embrasse. J'adore cette sensation de planer juste au simple toucher de ses lèvres contre les miennes. Lilia me plaque contre l'arbre tout en continuant à m'embrasser, j'avoue que j'apprécie cela et encore plus sa manière de jouer avec ma langue. Elle détache nos lèvres et pose sa tête dans mon cou.

Le danger de l'amour ou "Qui dit amour, dit souffrance !" [réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant