« CLARA, DEBOUT ! »
Je me réveille en sursaut et je vois ma mère me regarder furieusement.
« -Ah, enfin, tu te réveilles. Cela fait un quart d'heure que je t'appelle.
-hm, je me lève.
-Tu te lèves toute suite et non dans une heure.
-Mais oui mais qu'est-ce que tu as ?
-Rien, on t'attend pour le petit-déjeuner sur la plage »
Elle sort de la pièce en marmonnant « Si c'était sa pute qu'il aurait appelée, il y aurait eu aucun problème. Elle serait déjà debout et tout. Non, mais elles se sont embrassées sans gêne devant nous comme si, c'était normal. Une honte ! » Et j'essaie de refermer les yeux. Oui, je sais que j'ai dit que j'allais me lever mais ce n'est pas vous qui avez la gueule de bois. J'ai ma tête sous mon oreiller et je sens son odeur enfin pas celui de ma mère mais celui de Lilia. Où est-elle d'ailleurs? Purée, je ne me souviens pas comment s'est terminée la soirée. Je sens bien qu'elle va me faire une scène à cause de ce que j'ai bu, d'ailleurs, je n'ai bu qu'un verre enfin quasi un vase, si vous insistez mais de là à me choper une telle migraine, il faut le faire.
Bon, j'ai quand même fini par me lever au bout d'une demi-heure et je les ai tous rejoint dès que je ressemblais un peu à quelque chose. Ah oui, mes amis, je ne vous les ai pas présentés : Benjamin, journaliste et mon tout premier petit ami ; Hélène, la fan de chez fan de Patrick Bruel et de M. Pokora (Ne surtout pas les critiquer ! ces ex l'ont compris à leur dépend et ont été nexter comme elle dit), elle ne vit que pour eux, d'ailleurs, son métier est de tenir les blog de ses protégés ; Kevin, un homme toujours à côté de la plaque mais tellement attachant, il est professeur de philosophie à la même université où je travaille avec Flora ; et bien sûr, Flora que je ne vous présente plus.
« Florian : Eh ben dis donc ! C'est parce que tu as fait des folies de ton corps que tu as eu si dur à te lever ? (Je rougis instantanément et surtout, je m'énerve intérieurement de ne rien me souvenir.)
Ma mère : Je ne veux pas qu'on parle de... de... de ce que Clara fait avec cette fille.
Benjamin: Bah, ils ne nous font pas un dessin. Tu nous avais pas dit qu'elle était carrément torride ta copine.
Moi : Elle s'appelle 'Pas touche', compris ?
Kevin: Non, sérieux. Elle s'appelle 'Pas touche' ? (Comment ai-je pu oublier qu'il ne comprenait pas les sous-entendus ?)
Moi : Non, elle s'appelle Lilia. Et je voulais dire que c'est ma petite amie donc vous ne la draguez pas, vous ne la touchez pas et...
Benjamin: En gros, on ne te la pique pas.
Ma mère (murmure) : Oh, vous pouvez tenter, vous avez toutes vos chances.
Moi : Maman ! Tu m'énerves ! Elle ne t'a rien fait.
Ma mère : Tu es à ses pieds. Elle te fait du mal, elle te martyrise et toi, tu la vénères.
Flora : Laura t'exagère un peu. Lilia semble amoureuse d'elle...
Ma mère : Elle ne l'était pas quand elle lui a fait des bleus.
Benjamin, Kevin, Hélène: Comment ? Clara, c'est vrai ?
Mon père : Laura, ça suffit ! Laisse une chance à Lilia de faire, c'est preuve au moins. Tu crois que c'est en étant désagréable avec ta propre fille qu'elle se séparera de Lilia. Tu te trompes.
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Le danger de l'amour ou "Qui dit amour, dit souffrance !" [réécriture]
RomanceOn croit toujours qu'aimer rime avec Roméo & Juliette... L'amour peut prendre différente forme. C'est ce que Clara va découvrir durant sa rentrée universitaire. Certain passage peut heurter la sensibilité. Cet ouvrage ne prétend pas exprimer des ém...