CHAPITRE II;je revais

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TW;
-mentions de viol

-trouble du comportement alimentaire

-meurtre

-langage violent

-daddy issues

-mommy issues

-tentative de sucide

-scarification

-maltraitance
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SKINNY-billie ellish
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Neva
6 octobre 21 heure
présent

S'il te plaît, arrête. Ces mots, ces mots qui n'arrivent pas à sortir, je n'arrive pas à me débattre. Ses coups font mal, trop mal. Je n'arrive plus à respirer. Je vais mourir. Les coups qu'il me donne sont de plus en plus forts. Je n'arrive plus à respirer, je n'y arrive pas, je n'y arriverai pas...

Je me réveille en sursaut, transpirante. Dès que je suis rentrée, je me suis endormie. Je n'ai même pas pensé à fermer ma fenêtre. Le vent est frais, il doit être 21 heures, le soleil se couche, c'est magnifique. Ce mélange de couleurs est tellement beau, je pourrais en tomber amoureuse encore et encore jusqu'à en mourir.

Depuis mon réveil, je n'ai ni vu mon géniteur, ni sa femme, pour mon plus grand bonheur. Je décide d'aller prendre une douche. Je prends mon pyjama et descends les marches qui grincent sous mes pas et me dirige vers la salle de bains. Pour ma plus grande surprise, tout le monde dort, mais cela reste assez bizarre. J'entre dans la salle de bains et laisse l'eau couler sur mon corps en pensant au poème, à ma vie, à tout. Parfois, j'aimerais mourir, mais je dois rester pour Stella.

30 minutes plus tard, je sors enfin. Je vais vers ma chambre à pas de loup, mais visiblement je ne suis pas assez discrète car dès que je passe devant la chambre de mon cher paternel, j'entends un bruit venant de celle-ci. Super,la discrétion..
Je laisse la discrétion de côté et me précipite vers ma chambre avant de fermer la porte à double tour. Quand j'y pense, c'est assez étonnant que j'aie encore une serrure à ma porte. Je n'entends aucun pas se rapprocher, j'ai dû rêver, il n'y a personne. D'un coup, je sens la faim me submerger,
cela fait combien de jours que je n'ai rien avalé ?
Je dois juste perdre du poids, c'est juste un régime, rien de grave... je crois.

Mon "père" me disait souvent que tout le monde était comme ça, et que c'était "tabou" d'en parler donc tout le monde gardait ça pour eux. Une partie de moi le croyait, l'autre non. J'ai vraiment faim, devrais-je peut-être me prendre une orange ? Un jus d'orange, je pense que ça devrait faire l'affaire. Je redescends les escaliers pour la millième fois, qui grincent toujours autant soit dit en passant. Je me sers un verre de jus d'orange en essayant de ne pas penser aux calories qu'il y a dedans. Je le bois d'une seule traite et remonte dans ma chambre.Je sais que ca ne suffit pas mais je me sens bien le ventre vide,le vide comble le vide.

Je suis tellement peu fatiguée et tellement fatiguée à la fois. Je prends mon livre sur mon bureau, "L'Étranger" d'Albert Camus, un de mes préférés. Je remarque encore un mot sur mon sol, ça devient inquiétant, je devrais fermer ma fenêtre plus souvent. Je le prends quand même par curiosité.

"Mon chat, ne te pose pas de questions, tu es parfaite, parfaite telle une fleur au printemps. Je ne peux cesser de contempler ta beauté. S."

Je reste quelque seconde devant ce mot,court mais pourtant touchant.Des larmes perlent sur mes joues face à ces mots, on ne m'a jamais dit ça avant. Je ne sais qui a écrit cela,mais j'en suis reconnaisante,reconnaisante de me mentir. Je décide de m'installer à mon bureau et de lui répondre.

"S, merci pour tes doux mots. J'aimerais te retourner le compliment mais je ne te connais pas donc je ne peux le faire. Mais je sais que tu mens dans ton mot, je suis hideuse, je suis horrible à regarder, je me répugne. Désolé de ne pas être aussi poétique que toi (j'ose espérer que tu n'es pas un pédophile)
N."
trop deprimant.
"Merci pour tes mots tendres,mais te connaissant pas,je ne peut vraiment le faire,pourtant je sais que tes paroles ne sont sans aucune sinceriter.
Car moi,je me trouve hideuse,repoussante a voir,je me degoute moi meme.
Pardonne moi si mes mot ne sont pas aussi poetique que les tiens.Mais jessaye et je suppose que cest deja ca.
N."

Je pose le mot au bord de ma fenêtre et mets une pierre dessus pour éviter qu'il s'envole.Je prend ensuite mon telephone pour mettre ma playlist,je pense que sans la musique je serrait morte.La musique a ete mon seul echapatoire pendant des annees.
Pourquoi est-ce que je stresse légèrement ? Pourquoi est-ce que j'ai la boule au ventre ? Et... pourquoi est-ce que j'attends sa réponse avec impatience ? Ignorant ces questions qui se baladent dans ma tête, je prends mon livre pour le re relire même si mes yeux me piquent par fatigue ou si j'ai trop pleuré, je l'ignore et je ne veux point le savoir.

7 octobre, 10 heures
Present

-Ce n'est pas possible de dormir autant et de ne rien faire. Si elle dort encore, je te jure que je vais la tuer cette salle garce.

Quelqu'un essaie d'ouvrir ma porte, Dieu merci je l'avais fermée la veille.

-NEVA, BORDEL DE MERDE, SI TU DORS ENCORE JE VAIS TE...

J'essaie de faire mine que je suis réveillée depuis des heures et j'ouvre ma porte pour tomber nez à nez avec mon cher "père" adoré.

-Neva, tu vas retourner en cours, dit mon "paternel" avec le ton le plus froid et calme que j'aie jamais entendu.

Pendant que moi, je suis bouche bée.

-Tu rigoles j'espère ? Je n'ai pas mon brevet, la dernière fois que j'ai mis un pied dans une école j'étais au CP. À part être à la ramasse, ça ne va rien m'apporter du tout, je ne veux pas y aller, dis-je avec une voix legerment tremblante.

-Tu penses avoir le choix ? me répond-il presque en riant.

-Et c'est quoi cette envie soudaine ? Imagine, je te balance au professeur, à la direction ou pire aux flics ?

Il prend mon visage entre ses mains dégueulasses.

-Tu ne le feras pas, tu ne m'as jamais balancé jusqu'à présent, ce n'est pas aujourd'hui ni demain que ça va changer.

me dit-il avec un sourire narquois. CE sourire que je ne peux plus supporter, j'aimerais lui arracher ce sourire de merde.

Il me donne une gifle et part comme si de rien n'était.
Le pire cest que je sais qu'il a raison.Je n'oserait jamais le denoncer.

Je ferme la porte après lui et me regarde dans le miroir, ma joue est aussi rouge que mes yeux, mes longs cheveux bruns sont gras et mes cernes sont assez accentuées sur ma peau plus que pâle. Je jette un regard vers ma fenêtre et vois que mon mot d'hier n'est plus là, mais qu'il est remplacé par un autre, ce qui m'arrache un maigre sourire. Je me dirige vers la fenêtre pour prendre le mot.
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Hey mes chaton!!!
Desoler de vous laisser sur un suspence comme ca...
J'ai adorer ecrire ce chapitre personnelment,j'espere que vous l'aimerais autant que je l'aime et autant que je vous aime<3
Prenez soins de vous mes chatons love you always<3
ig; marizatonyy_
tiktok;marizatonyyss555

NEVAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant