CHAPITRE 6

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Les rayons de soleil passent à travers les rideaux, chatouillant doucement mon visage et m'incitant à ouvrir les yeux lentement

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Les rayons de soleil passent à travers les rideaux, chatouillant doucement mon visage et m'incitant à ouvrir les yeux lentement. La chaleur des draps en soie sur ma peau me réconforte, et je reste quelques instants allongée, savourant la tranquillité de ce moment. Je m'étire, sentant chaque muscle se détendre après une longue nuit de sommeil. Ce qui est rare.

L'horloge affiche 7h30. Après avoir fixé le plafond pendant quelques instants, je me décide enfin à me lever. Mes pieds touchent le sol froid. En traversant la chambre, je jette un coup d'œil au calendrier accroché au mur. C'est le weekend. Un sourire se dessine sur mes lèvres à cette pensée.

Je me change rapidement, enfilant des vêtements de sport confortables, et sors de la maison. La grande maison, éloignée du centre-ville, est entourée de jardins et de chemins tranquilles, je décide de les traverser et commence à courir, appréciant le calme et la fraîcheur du matin.

Les rues et les allées sont désertes à cette heure matinale. Le soleil commence à se lever à l'horizon, baignant la ville d'une lumière dorée. Je respire profondément, appréciant la sensation de liberté que m'offre la course.

Alors que je cours, je remarque à peine les légères variations du vent autour de moi, presque comme une caresse sur ma peau.

Un groupe d'oiseaux s'envole brusquement des arbres lorsque je passe à proximité, leurs ailes battant en synchronie avec le rythme de ma course. Je m'arrête un instant pour les regarder, fascinée par leur danse aérienne. Puis, je reprends ma course, mon esprit se perdant dans le flux régulier de mes pas.

En passant près d'une fontaine, je remarque brièvement que les gouttelettes d'eau semblent jouer dans l'air. La course m'a toujours aidée à clarifier mes pensées, et ce matin ne fait pas exception.

•PDV extérieur•

Benn Beckman était un homme de marbre. Tandis que ses camarades passaient leur temps à faire la fête et à boire, il se distinguait par son calme et sa réflexion. Ce matin-là, alors que l'aube pointait à peine, le pont du navire était jonché de corps endormis, des bouteilles vides éparpillées autour d'eux. L'odeur familière du rhum flottait encore dans l'air.

Beckman, cependant, avait décidé de faire une promenade matinale. Il se leva sans bruit, ses mouvements mesurés et précis pour ne pas réveiller les autres. Les premières lueurs du jour éclairaient doucement le ciel, et il appréciait le calme relatif de ces heures où le navire et ses occupants se reposaient enfin.

Bien qu'il adorait ses compagnons. Il avait toujours trouvé une certaine sérénité dans la solitude, loin du bruit et du tumulte des célébrations de ses compagnons. Ses pas étaient silencieux sur le sable, chaque mouvement empreint d'une maîtrise tranquille.

Beckman aimait ces moments de solitude, où il pouvait réfléchir sans distraction.

Alors qu'il continuait de marcher le long de la plage, Benn aperçut au loin une silhouette se mouvant avec une grâce silencieuse. Une coureuse, ses cheveux flottant légèrement au rythme de ses foulées. En plissant les yeux, il reconnut la jeune femme dont son capitaine parlait à longueur de journée et qui l'avait envoyer balader au bar l'autre jour.Lyanna.

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