CHAPITRE 13

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STEREK

L'angoisse ne me quitta pas une fois les cours finis et continua d'augmenter, à mesure que je remontais les couloirs du lycée. Je ne me sentais vraiment pas à l'aise, avec tous ces regards étranges braqués sur moi.

Mon rythme de cadence accéléra au même rythme que les battements endiablés de mon coeur. J'accélérais le pas, en espérant que le blond de tout à l'heure n'allait pas me repérer pour aller à notre « rendez-vous » qu'il avait mentionné. J'avais peut-être brièvement eu de la curiosité, mais je savais que cela n'annonçait rien de bon.

Je n'avais aucun contrôle sur ma personne presque 80% du temps. Je n'avais aucune idée de la personne qu'il croyait connaître...

Avec un soupir de reconnaissance, je priais tous les dieux de la terre lorsque je reconnus l'entrée du hall principal.

Plus que quelques mètres !

Alors qu'une pensée brève de fuir l'établissement me remonta à l'esprit en voyant le portail, une main soudaine s'empara de mon épaule. Je poussais un cri de surprise en me retournant.

Le blond, il était là à m'attendre.

Le blond de tout à l'heure leva ses mains en l'air, le visage contrit:

"- Excuse-moi Stiles, tu avais juste l'air d'aller dans la mauvaise direction...

- On ne se dirige pas vers la sortie ...?", ma question resta en suspens lorsqu'il me prit par le poignet et m'entraîna le long du couloir, sous les regards pénétrants des élèves.

Un frisson de peur me remonta le long du dos. Sa prise était fermé et semblait ma peau si froide qu'on aurait dit qu'un étau de titane m'enchaînait. Il semblait étrangement calme, toute trace de prétendue gentillesse effacée de ses traits...

J'eus à peine le temps de saisir mes pensées et d'observer à la dérobée son visage que je me retrouvais soudain dehors, un vent froid me battant le visage.

Nous étions en-dehors du lycée, sur le deuxième énorme terrain derrière celui de Lacrosse. Une idée farfelue me monta en tête.

Le maillot que j'avais trouvé dans mon panier à linge... non ce n'était pas...

"Stilinski, prêt à nous épater à nouveau ?"

La voix autoritaire du coach me sortit de mes pensées. Le rouge me monta au joue :

" Moi ?..."

Je cringeais intérieurement à ma voix faible. J'avais l'air d'une victime... ce qui était apparemment de l'avis du brun jock que j'avais vu plus tôt avec la sulfureuse rousse :

" Coach...", sa voix mesquine me révulsa, "il semble que le petit Stilinski ait peur, peut-être qu'il devrait rester au banc aujourd'hui". Il ponctua sa remarque d'un rire sardonique qui ressemblait à un vulgaire aboiement. Les autres lui emboîtèrent le pas, s'esclaffant comme si ce qu'il avait dit était la blague la plus drôle du monde. La rage monta en moi, et mon poing se serra.

Un chiot. Pas entraîné... pathétique.

Les rires s'estompèrent directement. Oups, je devais avoir encore une fois avoir dis mes pensées à voix haute. Bizarrement, ma honte de tout à l'heure semblait être complètement partie de mon esprit. Un émotion sourde me remplissait à nouveau, pernicieusement.

La colère...

"Pardon?!", il s'empourpra soudain.

Je souriais et m'avançais vers lui d'un pas mesuré.

Comme un prédateur.

Je reconnaissais ce sentiment...

"Prêt à voir ça sur le terrain?". J'eu à peine le temps de m'entendre répondre d'une voix grondante que je ne reconnaissais pas, avant de sombrer à nouveau.

Cicatrices STEREK (Boyxboy) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant