- je voulais juste t'aider à la base, pas être avec toi.
- très bien, maintenant pars, dégage de ma vie nabil.
- non je veux pas alix.
- c'est plus toi qui décide c'est finit.
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le lendemain
alix lazaro
je me réveille comme un bébé, dans la même position qu'hier. je sens que ma main est entouré par quelque chose, j'ouvre les yeux et découvre que nabil n'est pas partit, il est toujours là à côté de moi entrain de dormir. sa main est au dessus de la mienne, elle est douce est immense par rapport à la mienne. je l'enlève le plus doucement possible pour ne pas le réveiller mais il bouge, ronchonne puis ouvre les yeux difficilement. il finit par poser son regard sur moi et plus particulièrement sur mes lèvres, je suis à deux doigts de craquer et de venir toucher les siennes.
nabil : t'as bien dormi ?
me dit-il en se redressant dans le lit.
alix : très bien et toi ?
nabil : étonnamment oui.
il s'étire et son bras vient heurter le mien et sa main vient s'entremêler automatiquement dans la mienne. il me la serre comme si il voulait que je fasses quelque chose. je le regarde, il me détaille et rigole comme un con.
nabil : comment j'ai fait pour pas te bouffer hier soir sah.
il se frotte les yeux et je peux pas m'empêcher de rire. j'ai envie de lui dire « t'attends quoi ? » mais ça serait trop facile. il ne reviendrai plus, il me laissera tomber après m'avoir eue mais mon corps brûle d'envie d'être à lui rien que pour un instant. il attache ses cheveux tout ébouriffés pour en faire un chignon et s'étire de nouveau.
nabil : mon frère va m'enculer.
alix : pourquoi ?
nabil : j'avais pas mal de truc à faire ce matin et t'affichais pas dans le planning.
alix : quoi comme trucs ?
je m'approche de lui pour être rien qu'à quelques centimètre de son visage.
nabil : des affaires de grand.
il plonge son regard dans le mien et bizarrement je n'arrive pas à tenir le regard alors je baisse la tête et je pointe mon doigt sur son torse tandis que lui l'utilise pour me faire relever la tête de sorte à ce qu'il puisse me regarder droit dans les yeux.
alix : j'ai rendez-vous pour une visite dans trois heures.
je souffle de flemme. je n'ai aucune envie de me séparer de lui et d'aller travailler.
