Chapitre 4 : Le braquage

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Varlam

Elle était là, au milieu du chaos, une silhouette rayonnante dans la tourmente. Ses cheveux bruns bouclés dansaient au rythme de ses pas agiles, encadrant un visage aux traits délicats. Ses iris vert émeraude étincelaient d'une lumière captivante, semblables à des étoiles dans la nuit.

Je l'ai observée de loin, dissimulé dans l'ombre des arbres avoisinants. Chaque détail de sa silhouette m'a captivé, m'attirant inexorablement vers elle malgré les dangers qui m'entouraient.

"Varlam, prends l'objet ! Nous devons partir maintenant !" m'ordonne un de mes hommes, l'urgence dans sa voix me ramenant brutalement à la réalité.

La voix de mon collègue résonne dans l'air chargé de tension, me rappelant à l'urgence de la situation. Sans un mot de plus, je me lance vers l'objet convoité, ignorant les battements frénétiques de mon cœur et les doutes qui tourbillonnent dans mon esprit. C'est maintenant ou jamais.

Les regards des étudiants, pétrifiés par la violence soudaine, se braquent sur nous, comme des projecteurs dans l'obscurité. Je sens le poids de leurs regards accusateurs sur ma peau, mais je refuse de flancher. D'une main ferme, je dégaine mon arme, délivrant un sourire glacial alors que mes mots résonnent dans le silence oppressant.

"Si vous continuez à nous fixer ainsi, je serai obligé de tous vous abattre. BAISSEZ LES YEUX !"

Ma voix est un écho menaçant, perçant la quiétude précaire qui règne autour de nous. Avec un dernier regard sur la foule pétrifiée, je pivote sur mes talons, déterminé à accomplir ma mission.

Pourtant, au milieu du chaos, une silhouette attire mon regard. Florena.

Malgré le masque que je porte pour dissimuler mon identité, je sens qu'elle me reconnaît. Son regard, pétrifié, trahit une lueur de reconnaissance et de terreur.

Alors que je m'approche d'elle, je place doucement mon arme sous son menton, assurant ainsi son attention. Dans un murmure à peine audible, je lui dis, "Merci pour ton aide, любовь*" pour que seul elle puisse entendre, avant de m'évanouir dans l'ombre qui m'attend.

Alors que l'après-midi avance et que le soleil tape fort, on se dépêche pour rentrer à l'hôtel qui nous appartient, la base secrète de La Rose Noir, notre gang, loin des yeux curieux. On s'échappe du chaos laissé à l'université, mais l'adrénaline de notre réussite continue de pulser dans nos veines. Les rues bruissent encore de l'agitation causée par notre passage, mais nous filons à travers la circulation, notre précieux butin en main, déterminés à atteindre notre destination en toute sécurité.

L'hôtel se dévoile devant nous, imposante et cachée par des murs épais. Les portes s'ouvrent automatiquement. On pose notre butin en sécurité, puis chacun regagne leur chambre.

Pour célébrer notre victoire, on décide d'aller dans un bar clandestin bien connu, un repaire de mafieux et de dealers, où l'alcool coule à flots et où le poker est roi. L'Eclipse.

*Amour en Russe.

***

23h, hôtel du gang en Arizona.

Je me prépare pour notre départ, ajustant mon costume sur mesure avec soin. Chaque pli, chaque couture, doit être parfait. C'est une question d'image autant que de sécurité. Mes cheveux noir, coiffé en arrière, dégagé mon visage pour ne voir que mes iris bleues et ma mâchoire contracté.

Je sais que chaque détail compte dans ce monde d'ombres et de dangers. Mon corps est tendu, prêt à réagir à la moindre menace. Chaque muscle est une arme, prête à être déployée si nécessaire.

Une fois prêt je sortais de ma chambre ou tous mes hommes étaient déjà prêt pour rejoindre nos voitures.

- Dmitri, Sergueï et Anatoli avec moi dans la première voiture. Alexandre, Ivan et Pavel dans la deuxième voiture. Dis-je d'un ton sec.

Tous hochent la tête se dirigeant vers les voitures noires. Ces six personnes faisaient partie du gang depuis plusieurs années chacun a son histoire personne ne se retrouve ici par hasard nous sommes plus de 1000 personnes au total dans notre gang mais la plupart se trouve aux quatre coins du monde pour des missions différentes mais quelque personne se trouvent dans leur villa respective en Russie. La mienne c'est La Rose Noire on est une trentaine à vivre dans cette villa.

Nous montons à bord de nos deux voitures de luxe, la tension palpable dans l'air alors que nous nous dirigeons vers notre prochaine destination.

La route est calme, les rues illuminées par les lumières de la ville qui s'animent à mesure que la nuit avance.

Arrivés au bar, nous sommes accueillis par l'agitation habituelle de l'endroit. La musique assourdissante résonne dans l'air, un mélange enivrant de beats électroniques et de mélodies envoûtantes. Les lumières tamisées créent une atmosphère mystérieuse, accentuée par les jeux de lumière qui dansent sur les murs sombres.

Des rires retentissent, ponctués par les éclats de voix des clients enivrés par l'alcool et l'excitation du jeu. Les tables de poker sont bondées, des piles de jetons s'amoncelant au centre alors que les joueurs parient avec ferveur, perdant parfois plus que ce qu'ils peuvent se permettre.

Au bar, les barmans s'affairent à servir des cocktails colorés et des shots brûlants, tandis que derrière eux, une étagère bien garnie regorge de bouteilles de spiritueux de luxe.

Dans un coin sombre, des danseuses vêtues de tenues avec peu de tissu se déhanchent sur une piste de danse, attirant les regards avides des clients masculins. Plus loin, des prostituées murmurent des promesses de plaisir à l'oreille de leurs clients potentiels, échangeant des regards complices dans l'ombre.

Nous prenons place à notre table habituelle, au fond de la pièce, loin des regards indiscrets. Les cartes sont distribuées, les paris lancés, et nous plongeons dans le tourbillon de l'action, oubliant pour un instant les dangers qui nous entourent. Car ici, dans l'obscurité du bar L'Éclipse, nous sommes libres de tout, maîtres de notre destin, même si ce n'est que pour une nuit car quand la journée apparaît plus rien n'existe.

Le désir interditOù les histoires vivent. Découvrez maintenant