Chapitre 8

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Alice : Salut Kotoha ! Ume est là ?

Kotoha : oui, il vient de partir aux toilettes.

Alice : ok, je l'attends alors. Je peux avoir un café ?, demandai-je en m'asseyant au comptoir.

Kotoha : tout de suite.

Tsubaki : oh, Alice ! Comment tu vas ? ça fait longtemps !

Hiiragi : abuse pas, ça fait seulement 2 jours qu'on l'a pas vu.

Tsubaki : c'est bien ce que je dis, ça fait longtemps !

Alice : je vais bien, merci. J'ai eu des examens cette semaine, du coup, il a fallu que je révise. J'avais prévenu Ume par message que je ne viendrai pas hier et avant-hier pour réviser. Il ne vous l'a pas dit ?

Hiiragi : si. De toute façon, on était aussi occupés, donc c'est pas plus mal que tu ne sois pas venue.

Alice : hah ? Vous avez fait quoi ?

Tsubaki : on organise des sessions d'entrainement où on s'entraine tous ensemble, grâce à ça les cadets progressent plus vite.

Hiiragi : t'aurais rien eu à faire si t'étais venue, tu te serais ennuyée.

Alice : euh... Dites ? j'y pense depuis ce qui m'est arrivé mardi mais... Est-ce que vous pensez que... Est-ce vous pourriez m'apprendre à me battre ?

Tsubaki : toi ?

Kotoha : pourquoi tu veux faire ça ?

Alice : je veux pouvoir me défendre toute seule.

Je me mords la lèvre inférieure en repensant aux évènements de mardi, Kiryu avait fini blessé par ma faute. Même s'il ne l'avait pas montré, même lorsqu'on était au café Pothos avec Kotoha, j'ai bien vu qu'il avait mal à l'épaule.

Il a été en danger à cause de moi, car il devait me protéger au lieu de se battre normalement. Je ne veux pas être une gêne pour mes proches, c'est hors de question !

Umemiya : tu dis ça, car Kiryu a été blessé, pas vrai ?

Je sursaute et redresse la tête, je n'avais même pas vu qu'il était sorti des toilettes. Je n'ai pas répondu et me suis contentée de détourner le regard. Qu'aurai-je pu dire, de toute façon ? Il avait visé juste.

Tsubaki : Kiryu a été blessé ? Je comprends mieux pourquoi il galérait plus que d'habitude face à Kusumi...

Hiiragi : chut !, dit-il en lui mettant un coup de coude dans les côtes.

Tsubaki : hé ! ça fait mal !

Kiryu galérait à cause de ses blessures ? ça veut dire que c'est grave ? Non...

Umemiya : c'est pas ta faute, Kiryu te l'a dit lui-même, non ? C'est notre rôle de vous protéger, c'est la mission qu'on s'est donnée. S'il vous arrive quelque chose, ce sera notre faute. Tu n'as pas à te sentir coupable.

Hiiragi : on veut que vous vous sentiez en sécurité, c'est pour ça qu'on fait tout ça. Même si on peut pas promettre que ce genre de chose ne se produira plus, je peux te promettre que dans cette ville, il y aura toujours quelqu'un pour intervenir.

Tsubaki : c'est vrai, ça. On est là, nous. Alors, t'as pas besoin de te salir les mains, laisse tes grands frères s'en occuper pour toi !

Je ne réponds rien, mais hoche la tête, choisissant de leur faire confiance. Une tasse de café se pose devant moi avec une assiette de sandwich aux œufs, je remercie Kotoha d'un sourire qu'elle me rendit.

Umemiya : au fait, pourquoi tu me cherchais ?

Alice : ah, je voulais te donner ça.

Je lui donne le sac que j'avais apporté avec moi, soulagée d'enfin m'en débarrasser. Il faut dire qu'il pesait quand même son poids...

Stay with meOù les histoires vivent. Découvrez maintenant