Fatal Obsession - En Cours

07- Intrigue

Heitor Martinelli 🍷

– Souviens-toi que ce n'est pas seulement ta vie qui est en jeu. – J'ai parlé et je suis sorti de la chambre.

Ma tête est en feu et je ne peux pas avoir la paix.

Je ne sais pas si c'est une bonne idée d'être accompagné par cette femme lors d'un événement aussi important.

C'est un des rendez-vous de la mafia.

Où les mafias alliées et rivales se rencontrent et essaient de ne pas s'entretuer pendant un seul jour. Ce jour-là, nous sommes tous sympathiques les uns avec les autres.

Je jure que je fais de mon mieux pour ne pas déclencher une guerre au milieu de la fête. Voir tous mes ennemis rassemblés en un seul endroit me donne envie de les tuer.

Mais d'un autre côté, je pense à mes frères. Si j'ose faire quelque chose ce jour-là, je perds la tête et probablement mes frères aussi.

Alors je fais de mon mieux pour ne pas être près de mes rivaux, mais des alliés.

Mais avec cette femme ici, les choses peuvent se compliquer beaucoup plus.

Tout le monde est au courant de mon désir de venger mon père, c'est un problème que j'essaie de traiter depuis des années, et certains n'ont probablement aucune idée que Samantha est la fille de quelqu'un de mes plus grands ennemis.

S'ils découvrent qui elle est et pourquoi elle est si proche de moi...

Ils essaieront par tous les moyens de me la voler et de l'utiliser comme source de richesse ou de pouvoir.

Salvatore : Fratello (frère), comment va la ragazza (femme) ?

Salvatore est apparu au milieu de mon chemin.

– Effrayée.

Salvatore : per favore (Stp), Ne faites pas de bêtises. Avez-vous pensé à la probabilité qu'elle soit innocente ? Tu t'es demandé si elle ne connaissait pas le passé de son père ou si elle ne l'avait jamais rencontré ?

– Salvatore, ne te mêle pas de ça ! C'est mon affaire et je te veux loin de ça, compris ?

Salvatore : c'est là où tu te trompes, fratello Mio. C'était aussi mon père et tout comme toi, j'ai aussi le droit de vouloir venger sa mort.

J'ai arrêté de marcher, j'ai respiré profondément avant de le regarder dans les yeux.

– Je suis désolé, je sais que c'était aussi ton père, mais ici, c'est moi qui commande et tu vas devoir m'obéir. Dès que nous aurons notre ennemi entre nos mains, je te promets de te laisser faire ce que tu veux. Mais pour l'instant, je te veux loin de tout ça, ce compris ?

Salvatore a détourné le regard du mien et a boudé en colère.

– j'ai demandé si nous étions d'accord.

Salvatore : ne vous inquiétez pas, chef – dit-il avec ironie – Je ne vais plus essayer de vous aider, mi scusi (excusez-moi).

Et il a traversé le couloir.

Je sais que c'est douloureux pour lui aussi, mais je ne vais pas risquer de le perdre. Il est peut-être énervé, mais il va bientôt me comprendre.

[.]

– Je veux qu'elle soit belle, qu'elle soit la plus belle femme d'Italie, compris ? – j'ai demandé en regardant la gouvernante dans le miroir.

J'ai donné à la gouvernante la robe que j'avais choisie pour Samantha.

Gouvernante : oui, Monsieur, avec votre permission.

Elle est sortie de sa chambre et je finis d'arranger ma cravate.

Je vais dans mon placard et je mets du parfum sur mon poignet.

J'ai pris une arme déjà chargée et je suis sorti de ma chambre, pas avant d'éteindre les lumières. Oui, je suis riche, mais je n'aime pas les déchets.

[.]

Je suis devant mon manoir, attendant que Samantha sorte.

Majordome : La voiture est prête.

– Grazie, mais on attend que la ragazza sorte.

Governata : Pardon pour le retard.

Mon attention a été dirigée vers la gouvernante qui est en haut de l'escalier et à ses côtés Samantha Casteli.

Samantha a l'air ferme et forte, ses yeux noirs sont concentrés sur les miens, mais elle-même a essayé de briser notre contact visuel.

J'ai avalé à sec dès que je la vois descendre.

Ses courbes sont incroyablement parfaites dans cette robe, son maquillage impeccable et, pour une raison quelconque, cela m'intrigue assez.

Si elle n'était pas la fille de mon ennemi, j'aurais le plaisir de l'emmener dans mon lit.

Les femmes comme elle doivent aimer le sexe violent.