Fatal Obsession - La Saga Des Mafiosi 1

16

Heitor Martinelli 🍷

Je descends la dernière marche de l'escalier et Stefano est arrêté devant moi.

- J'ai quelque chose d'urgent à te dire. - Il me regarde - Appelle Salvatore et venez dans mon bureau.

Je lui tourne le dos, mais il commence à parler.

Stefano : Et la ragazza?
- Appelle Salvatore.

Je continue mon chemin jusqu'à mon bureau et je ferme la porte.

Je me dirige vers mon étagère de boissons et je prends quelque chose de suffisamment fort pour apaiser un peu ma colère.

Je m'assois dans le fauteuil et regarde la porte jusqu'à ce qu'elle s'ouvre devant eux.

Salvatore : J'étais en plein entraînement.

- Parfait, maintenant asseyez-vous.

Les deux s'assoient, et Salvatore enlève sa veste, restant seulement en chemise.

- Tout d'abord, je ne suis pas du tout content de ce qui s'est passé. Samantha est sous votre responsabilité quand je ne suis pas là, et regardez ça - je frappe sur la table - je m'absente quelques heures et je la retrouve presque morte.

Stefano : Je t'ai déjà raconté ce qui s'est passé.

- Je sais, mais je ne veux pas que cela se reproduise, vous me comprenez ?

Ils acquiescent.

Pour des jumeaux de 25 ans, ils semblent parfois idiots.

- Bon, mais cela ne restera pas impuni. - Les deux soupirent, contrariés.

Salvatore : Nous ne sommes plus des enfants, Heitor, et je ne comprends pas pourquoi je serai puni alors que je n'ai rien à voir avec ça.

- Tais-toi, imbécile, je n'ai pas demandé à qui était la faute, et comme je viens de le dire, elle est aussi sous votre responsabilité.

Stefano : D'accord, nous avons compris et nous promettons que cela ne se reproduira pas.

- Parfait. Mais ce que je veux dire est bien plus grave que cela. - Je prends une gorgée de ma boisson.

Salvatore : Qu'est-ce qui s'est passé?

- Il y aura une invasion de la part de Bernardo.

Stefano : Pourquoi?

Salvatore : Je parie que c'est un petit cadeau à cause de ce que tu as fait à la réunion des mafias, c'est ça?

- Exactement, il veut que je reçoive une petite leçon - je ris, sarcastique.

Salvatore : Sommes-nous en danger?

- Un peu, parce que je ne sais pas quand ils attaqueront ni comment ils le feront. C'est pourquoi je veux que les entraînements soient plus intenses, je veux de nouveaux soldats de la pire espèce, augmentez l'entraînement des chiens parce qu'ils sont aussi inclus parmi nos soldats.

Stefano : Bien sûr, je peux parler à Carlo, tout de suite pour augmenter les effectifs.

Il se lève.

- Assieds-toi, je n'ai pas encore fini. - Il se rassoit - Je n'ai pas peur pour moi, mais pour vous. Je veux que vous vous entraîniez jusqu'à ce que vous ayez l'impression de vouloir exploser, je veux que vous amélioriez vos compétences et que vous créiez de nouvelles techniques si nécessaire.