15 - perte de mémoire

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Heitor Martinelli

Tu sais bien que je ne ferai pas ça. Giovanni m'a manqué de respect ainsi qu'à ma fiancée,-  dis-je peu après avoir frappé sur la table.

J'ai été convoqué par le chef de la mafia supérieure / suprême.

Le leader de toutes les mafias.

Et même si j'essaie d'avoir peur de lui, pour moi, il n'est rien d'autre qu'un incompétent comme tous les autres.

Je n'ai pas peur de lui et je fais suffisamment confiance à mes compétences pour savoir que je le battrai facilement dans un combat.

Bernardo ( Un des bras droits du chef de la mafia suprême) : Heitor, ça m'importe peu ce qui s'est passé. En aucun cas, tu n'aurais dû le menacer, surtout lors de la réunion entre rivaux et alliés. Tu sais que, à ce stade, tu serais déjà mort, n'est-ce pas?

Oui, je sais, mais regarde, dis-je en m'asseyant sur la chaise avec un sourire, -  je ne m'en soucie absolument pas, ni de lui, ni de toi.

Sa mâchoire est serrée et son regard me dit que je viens d'empirer ma situation.

Et tu veux savoir? Si tu veux que j'apprenne la leçon, dis à Giovanni que je viens de rompre notre alliance et que, s'il est un homme, il vienne m'affronter. -  Je me lève et me dirige vers la porte. — Et si tu n'as plus rien à me dire, je m'en vais.

Bernardo : Tu sais que je ne te tue que par respect pour ton père? Lui, c'était un excellent leader, un mafieux de la pire espèce. Et pas un homme insignifiant comme toi.

Excuse-moi, - dis-je dès que j'ai quitté son bureau, sans me soucier de ce qu'il venait de dire.

Mais avant de partir, je reste à la porte, car je sais qu'il va continuer à parler.

Et c'est exactement comme je l'avais prédit, le téléphone vient de sonner et il est en ligne en ce moment.

Bernardo : Je veux une équipe formée. Vous devrez envahir le manoir des Martinelli. Non... Vous n'allez pas le tuer, donnez juste une bonne leçon à cet imbécile. Bien sûr, si vous pouvez, tuez la ragazza, cette Ana Letícia.

Je ris sarcastiquement et continue mon chemin.

Le bon côté, c'est que je suis au courant de cette petite "visite."

Le mauvais côté, c'est que je ne sais pas quand ils vont attaquer.

[...]

Je descends de ma Lamborghini noire, vérifie que je n'ai rien oublié dans la voiture, puis je la verrouille.

Alors que je m'apprêtais à franchir la porte, l'un des jumeaux les plus insupportables du monde me bouscule.

- Fais attention, vermine, dis-je déjà à bout de patience.

Salvatore : Scusi , mais nous avons une urgence.

Stefano : Ne restez pas là, la ragazza est en danger.

Et ainsi, ils partent en courant.

Mon subconscient m'alerte que quelque chose ne va pas, et ça ne me plaît pas du tout.

Je cours après ces deux idiots, et plus je me rapproche d'eux, plus j'entends des aboiements et les cris de quelqu'un totalement désespéré.

Salvatore : Damon (chien), lâche-la !

Damon ?

J'accélère et quand j'aperçois ce qui se passe, j'ai du mal à y croire.

Samanta est accrochée à une branche d'arbre, et en dessous, Damon essaie de la mordre.

Fatal Obsession - La Saga Des Mafiosi 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant