Fatal Obsession - La Saga Des Mafiosi 1

29 - tremblement de terre ? 🔞

Heitor Martinelli 🍷

Samantha : Heitor, ne me fais pas de mal s'il te plaît... je ne voulais pas faire ça, mais c'est que...

Je l'ai regardée sérieusement et elle s'est tue.

Ses yeux étaient pleins de larmes, et je jurerais avoir vu la peur dans son regard.

Je ne sais pas ce qui m'est arrivé, mais en la voyant défendre Brandon, j'ai ressenti quelque chose d'étrange.

De la jalousie ?

Jamais.

J'ai monté la dernière marche de l'escalier et j'ai marché avec elle dans mes bras jusqu'à sa chambre.

Avant de la poser sur le lit, j'ai fermé la porte et l'ai regardée.

— Samantha, je ne vais pas te faire de mal. Je veux juste que tu m'expliques pourquoi tu as pointé l'arme sur lui ! — dis-je d'un ton doux, tandis qu'une larme coulait de ses yeux.

J'ai pris une profonde inspiration et me suis assis à ses côtés, essayant d'avoir l'air le plus raisonnable possible.

— Tu me réponds ? — dis-je, et son visage se tourna pour me regarder.

Samantha : Je suis désolée, Heitor. Je n'avais aucune idée de qui il était, d'autant plus que ni toi ni tes frères ne m'aviez parlé de lui.

— Calme-toi. C'est vrai que je ne t'ai pas parlé de beaucoup de choses, et je suis désolé pour ça.

Ses yeux ont jeté un coup d'œil rapide à mes lèvres avant de revenir à mon regard.

Samantha : Mais j'ai pointé l'arme sur lui parce qu'il m'a traitée de salope.

J'ai poussé un profond soupir.

C'est vrai que dans le monde de la Mafia, les femmes n'ont pas beaucoup de valeur.

Je le dis à cause d'eux, ma famille et moi sommes totalement contre cette idée.

Maintenant je comprends.

Bernardo est un figlio di puttana qui ne respecte ni lui-même ni les principes de la Mafia. C'est dommage qu'il ait une position si importante dans cette merde.

— Hé — j'ai pris son menton —, je suis désolé pour ce qui s'est passé. Je n'aurais jamais imaginé que Bernardo viendrait ici à la maison. Ni qu'il t'insulterait. Pardon.

C'est la deuxième fois de ma vie que je demande pardon à quelqu'un de manière sincère.

Ses yeux marron brillaient et j'ai esquissé un léger sourire.

Samantha : Tu es sérieux ?

J'ai hoché la tête et l'ai vue sourire. J'ai caressé ses cheveux et son visage s'est approché du mien, puis ses lèvres ont scellé les miennes dans un baiser prolongé, me prenant par surprise.

Samantha : Je te remercie de m'avoir défendue contre lui, et...

J'ai levé un sourcil.

— Et quoi ?

Samantha : Quand tu as dit... "Ma femme"... Eh bien... E-euh...

Ah... Cette phrase a eu un effet étrange sur mon corps, et apparemment sur elle aussi. Mais c'était la vérité.

J'ai peur... Très peur de...

Me laisser emporter par de simples impulsions et me retrouver dans une situation compliquée.