THIRTY NINE
Newt avait quitté l'hôpital depuis ce jour. Donc deux semaines après.
Je me suis rendu à sa maison et ait toqué. Il a ouvert et était près à refermer la porte lorsque je me suis imposé.
-Newt... je t'en prie... je suis vraiment désolé... je ferai tout pour te récupérer...
Je ne répond pas.
-Newt...
Je regarde ailleurs. Après tout ce que j'ai dit, je ne me sens pas capable de le regarder ne serait-ce qu'une seconde dans les yeux.
-Newt, je t'en pries, regarde moi au moins...
Je ne réponds pas et ne le regarde toujours pas.
Il s'approche de moi et attrape mon menton du bout de ses doigts fins et froids. Mes mains ne bougent pas et je ne le repousse pas.
Il tourne lentement mon visage vers le sien et approche son visage du mien.
-Parle moi... Newt... je t'en supplie Newt...
-Je t'ai déjà tout dit.
Il soupire.
-Newt, je sais que j'ai merdé et je ferai n'importe pour reprendre tout le mal que je t'ai donné. Je t'aime, et même le fait que tu veuilles me supprimer de ta vie n'empêchera jamais mes sentiments de se développer de plus en plus chaque jour pour toi.
Il pose ses deux mains sur mes joues et rapproche de plus en plus son visage du mien.
-Newt... je suis sûre que toi même tu sais que tu ne seras pas capable de me supprimer de ta vie.
-Qui te fait dire ça ?
-Toi. La façon dont tu agis, la façon tu me regardes, la façon dont tu te retiens de me regarder dans les yeux. Newt, je te connais par cœur.
Il rapproche davantage son visage du mien, et je peut sentir sa chaude respiration s'écraser sur mon visage.
-Newt... je t'assure que ce n'était pas mon intention. J'ai toujours eu des sentiments pour toi, et ils ne comptent pas changer...Je te jure que je t'aime de tout mon cœur et je ne me serai jamais permis de te laisser tenter de te retirer la vie une seconde fois.
Je ne dois pas me laisser tenter. C'est impossible. Je n'ai pas le droit.
-Arrête de me forcer. J'en ai pas envie.
-Honnêtement j'en ai rien à foutre si tu en as envie ou non. Et je ne te force à rien du tout. Je suis juste en train de dire que je n'ai jamais arrêté de t'aimer. C'est toi qui ne veux pas écouter.
-C'est pas vrai.
-Bien sûr que si, c'est vrai, Newt. C'est juste toi qui refuse de voir les choses en face.
Thomas :
Il ne répond pas. Mais pas comme un signe de défaite. Je refuse de perdre espoir mais la façon dont il agit et réagit à tout ce que je dis et fait me dit d'arrêter d'espérer.
Newt :
-Écoute, si tu veux vraiment que je disparaisse de ta vie, dis le moi, fais-le moi comprendre avec des mots, et pas avec des gestes, s'il te plaît. C'est tout ce que je demande.
Je ressens un long frisson parcourir mon corps. Ses mains sur mes joues commencent à me faire un effet bizarre. Comme une sorte de chair de poule.
Et sans m'en rendre compte, ma main s'est tendue et s'est approchée d'une des siennes, qui était posée sur ma joue.
-S'il te plaît... répond moi...
Le soleil était déjà couché, ma chambre était pratiquement plongée dans le noir, et personne n'avait pensé à allumer la lumière. Je l'ai regardé dans les yeux et ai détourné le regard d'innombrables fois.
Il a approché son visage du mien, et je n'ai pas osé le reculer.
-Repousse-moi si tu ne veux vraiment pas de moi...
Thomas :
Il a commencé à reculer, et je l'ai senti. J'ai senti que c'était la fin. Que c'était la fin de toute chose entre nous. Sa main s'est lentement retirée et j'ai senti mes yeux se remplir d'eau. Les siens était aussi replis d'eau.
-Je suis désolé...
Il commençait à s'éloigner de plus en plus, et le chagrin était visible sur son visage.
Ma main était toujours sur sa joue. Je ne voulais pas la retirer. Je voulais le toucher, je voulais l'embrasser, le tenir dans mes bras, le garder mien. Et que cela dure éternellement.
Il expiré bruyamment et j'ai regardé sa bouche. Si seulement je pouvais l'embrasser une dernière fois, si seulement je pouvais réclamer ses lèvres, sans qu'il n'y ait de dernière fois, si seulement je pouvais.
-Newt...
Newt ne m'a répondu et a simplement continué de reculer, de plus en plus loin, jusqu'à ce que mes mains se retirent de ses joues et mes bras retombent le long de mon corps. Il a commencé à pleurer mais il a immédiatement essuyé ses larmes.
-Newt... t'es pas obligé...
-Thomas, c'est fini. Arrête d'essayer de me rattraper et de me faire revenir. J'ai commis la plus grosse erreur que j'ai jamais commis.
-Dis pas ça... c'est pas fini...
-Ouais c'est ça, c'est jamais fini entre nous. Tu n'arrêtes pas de faire des va et viens et honnêtement je pense que tu ne t'arrêteras jamais de le faire, qu'importe la personne, qu'importe le moment. On n'est pas pareils, Thomas. Moi, je sais ce que je veux et je ne suis pas hésitant.
-Ça, rassure toi, je l'ai bien vu quand tu as sauté deux fois du pont...
-Sauf que toi tu ne sais jamais ce que tu veux. Toi, tu crois que tu as le temps pour tout, et que tu peux avoir tout ce que tu veux, quand tu veux. Tu veux que je t'appartiennes mais à la seconde près, ou je suis tout proche d'être tien, tu te remballes et tu me remballes en même temps. Tu me repousses et mes sentiments en même temps.
-Non-
-Je t'ai laissé parler tout à l'heure. Je ne t'ai pas interrompu. Maintenant à toi de faire la même.
Je me suis tu.
-Ça faisait des semaines que je t'attendais. Des semaines que j'étais désespéré. Des semaines que j'étais au bout. Je ne savais plus quoi faire. J'avais besoin de toi. T'étais pas là. Moi je t'ai toujours aimé et je t'ai toujours attendu.

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𝙗𝙚𝙩𝙧𝙖𝙮𝙚𝙙
Fanfiction⚠️mutilation, suicide⚠️ Une énorme dispute avait séparé ce groupe d'amis inséparables. Créant 2 clans. Minho, Aris, Harriet, Sonya, Newt, Teresa. Gally, Ben, Brenda, Thomas, Teresa. Oui, Teresa était des deux côtés. Passant en seconde, Thomas se re...