𝓣𝓱𝓲𝓻𝓽𝔂-𝓢𝓲𝔁

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TWENTY SIX

Newt sanglote dans mes bras, ses doigts s'agrippant à me épaule, ainsi que sa tête contre mon épaule.

Je lui caresse le dos, comme si que c'était ce qui allait le rassurer, et le calmer. Et ça ne l'est clairement pas. Mais je continue bêtement en pensant que ça l'aidera à aller mieux. Je ne sais clairement pas comment réagir face à ça. Il m'a dit mes quatre vérités. Il a raison, et je crois que je n'arriverai jamais à l'assumer.

-Allez ça va aller, lui soufflais-je dans le creux de son oreille.

Avant que je me rende compte du contact de ses lèvres sur mon cou, j'ai tout allait bien pour moi. Ses lèvres gercées me chatouillent, et je ne sais clairement pas comment lui demander de retirer ses lèvres. Peut être qu'il a besoin de laisser ses lèvres contre mon cou. Ok, c'est clairement pas pour ça.

Mais même si je trouve ce contact dérangeant et bizarre, je ne lui demanderai jamais de retirer ses lèvres. Le sentir si proche de moi, me donne l'impression que la flamme que j'ai éteint, se rallume petit à petit. Que les braises qui se sont envolées brûlent encore un peu. Sentir Newt contre moi me donne l'envie de croire que rien n'est encore terminé, et que je peux me rattraper. Peut être dois-je le faire ?

Après tout, ce n'est pas comme si que je n'avais pas tourné la tête à contrecœur. J'ai eu envie de me tirer une balle en le faisant. Putain, ça a du lui faire mal.

Alors je baisse un peu la tête, en décollant un peu nos deux torses, pour laisser place à mon visage de se rapprocher du sien. Newt a enfin décollé ses lèvres de mon cou et a maintenu le peu de distance qui figurait entre nos deux visages.

-J'en ai envie, maintenant. J'ai envie de t'embrasser.

-A-alors fais-le, dit-il la voix cassée.

J'approche timidement mes lèvres des siennes et me rappelle que ce n'est pas la première fois que nous nous sommes embrassés. À quoi ça sert de commencer doucement ?

Je colle nos lèvres violemment en entrechoquant nos dents. Les doigts de Newt me serrent plus fort. Moi, je passe mes doigts dans sa chevelure aussi tentante que lui. Nos lèvres bougent, et s'activent sans arrêt.

La porte de la chambre s'est brusquement ouverte, celle-ci s'ouvrant sur Minho. J'ai arrêté de l'embrasser et ai tourné la tête vers Minho en me tournant vers lui.

-Wow, la prochaine fois je prendrais le soin de toquer, ne vous inquiétez pas, dit Minho sur le ton de la rigolade, mais qui avait l'air un peu sous le choc.

Je sens dans mon dos des caresses venant du pouce de Newt.

-Thomas, tes amis sont là et ils t'attendent-

Newt agrippe mon visage et m'embrasse violemment à son tour. Il se colle à nouveau contre moi, et passe une main dans mon cou.

-Ok, je vais vous laisser prendre le temps de vous dire au revoir, hein !

Il ferme la porte, et alors que nous nous embrassions à pleine bouche, j'ai senti un liquide salé s'étaler sur mes lèvres. Non, pas de la bave. Des larmes. Newt pleure à nouveau.

Nos baisers ne sont plus sensuels du tout, et on croirai qu'il se force à m'embrasser. Alors je m'arrête à nouveau de l'embrasser, et lorsqu'il a voulu m'embrasser, je l'ai repoussé.

𝙗𝙚𝙩𝙧𝙖𝙮𝙚𝙙Où les histoires vivent. Découvrez maintenant