Après la tragédie, ma vie a pris un tournant sombre et solitaire. La mort de Zéphyr a laissé une empreinte indélébile sur mon esprit tourmenté. Les nuits étaient hantées par le souvenir de mon amie perdue, par les regrets qui me rongeaient de l'intérieur.
Chaque jour, je me réveillais avec le poids écrasant de la culpabilité. Je me demandais sans cesse si j'aurais pu faire quelque chose pour empêcher le drame, si j'aurais dû être plus attentif aux signes de détresse de Zéphyr. Mais les questions n'apportaient aucune réponse, seulement une douleur lancinante qui ne me quittait jamais.
J'ai perdu tout repère, tout sens à ma vie. La culpabilité me poursuivait comme une ombre, me poussant toujours plus loin dans les ténèbres de ma propre conscience. Je suis devenu une coquille vide, hantée par les fantômes du passé.
J'ai abandonné mes études, mes amis, ma famille. Je me sentais seul, isolé, comme un paria rejeté par la société. Les regards accusateurs des autres me pesaient, me rappelant sans cesse ma responsabilité dans la mort de Zéphyr.
Je suis devenu un errant dans les rues sombres de la ville, cherchant un refuge dans l'oubli. J'ai sombré dans la drogue, l'alcool, cherchant désespérément à étouffer ma douleur, à échapper à mes démons intérieurs. Mais plus je fuyais, plus ils me rattrapaient.
Les nuits étaient les pires. Le sommeil fuyait, remplacé par des cauchemars récurrents, des flashbacks de la nuit où tout avait basculé. Je revivais encore et encore les derniers moments de Zéphyr, le son de sa voix, la douleur dans ses yeux, jusqu'à ce que je sois submergé par le désespoir.
Pourtant, même dans mon état de détresse, une partie de moi savait que je devais expier mes péchés, que je devais trouver un moyen de me racheter. Mais je ne savais pas par où commencer, comment me pardonner, comment demander pardon à ceux que j'avais blessés.
Les jours se succédaient, tous identiques dans leur monotonie désespérée. J'errais sans but, un étranger dans ma propre vie. Je suis devenu un spectre, un fantôme parmi les vivants, condamné à errer pour l'éternité dans un monde de douleur et de regret.
Un jour où la nuit s'étendait lentement sur la ville, enveloppant la ruelle sombre d'un voile de mystère, je marchais d'un pas rapide, une étrange anxiété s'emparait de moi. Je sentais le poids des événements récents sur mes épaules, le fardeau de mes actes qui m'oppressait davantage à chaque pas.
Soudain, je l'entendis. Une présence furtive dans l'obscurité, comme une ombre se mouvant dans l'ombre. Mon cœur manqua un battement, et mes sens se mirent en alerte. Mélanie, la meilleure amie de Zéphyr, surgit de l'ombre, tenant un couteau d'un air déterminé. Mon souffle se coupa, et une froide peur s'empara de moi.
"C'est toi, Mélanie," murmurais-je d'une voix tremblante. "Tu n'es pas obligée de faire ça. Je... je suis désolé pour Zéphyr."
Mais ses yeux reflétaient une haine bouillante, une rage palpable qui brisait mon cœur déjà lourd de remords.
"Tu es désolé ?!" s'écria-t-elle, sa voix emplie d'une fureur inextinguible. "Tu n'as aucune idée de ce que tu lui as fait subir ! Tu n'as aucune idée de la douleur que tu as causée !"
Je baissai les yeux, incapable de soutenir son regard brûlant de colère. Les mots qu'elle prononçait résonnaient en moi comme un terrible reproche, un rappel brutal de mes propres erreurs.
"Tout est de ta faute," continua-t-elle, sa voix chargée de colère et de chagrin. "C'est toi qui l'as poussée au bord du gouffre. Tu l'as harcelée, tu l'as humiliée, tu l'as brisée. Et maintenant, tu vas payer pour ce que tu as fait !"
Je relevai les yeux, acceptant enfin la vérité de ses paroles. Dans son regard, je vis une lueur de résignation amère, une acceptation de son destin.
"Alors vas-y, Mélanie. Fais-le. Tue-moi. C'est ton droit. Je le mérite," lui dis-je, ma voix teintée de fatalisme.
Elle avança vers moi, le couteau toujours serré dans sa main tremblante. Mes propres tremblements se mêlaient aux siens, et dans un dernier souffle, je murmurai : "Adieu, Mélanie."
Elle plongea la lame dans ma chair, une fois, puis deux, puis trois. Chaque coup était comme une lame de culpabilité qui transperçait mon être. Puis, le silence tomba, lourd et pesant, brisant la nuit dans un dernier soupir.
Je restai étendu à ses pieds, sentant ma vie s'échapper de moi en un dernier souffle. Dans ce moment, une onde de soulagement m'envahit, mais elle fut vite remplacée par le vide, un vide encore plus grand que celui que j'avais laissé dans le cœur de Zéphyr.
J'étais là, allongé sur le sol froid de cette ruelle sombre, mes forces me quittant peu à peu. Des pensées tourbillonnaient dans ma tête, des regrets, des souvenirs, des questions sans réponses. Pourquoi avais-je laissé les choses dégénérer ainsi ? Pourquoi avais-je fait souffrir Zéphyr de cette manière ?
Des images de Zéphyr me hantaient, son sourire éclatant, ses yeux pleins de vie. Je repensais à nos moments ensemble, à ces instants de bonheur qui semblaient si lointains maintenant. Si seulement j'avais su... Si seulement j'avais fait les choses différemment.
Mais c'était trop tard. Le mal était fait, irréparable. Je m'étais laissé entraîner dans une spirale de violence et de cruauté, aveuglé par ma propre douleur, ma propre colère. Et maintenant, je payais le prix de mes actions.
À mesure que ma vision s'obscurcissait, une seule pensée occupait mon esprit tourmenté : le regret. Un profond et poignant regret pour tout ce que j'avais fait, pour tout ce que j'aurais pu faire différemment. Je voulais tellement revenir en arrière, effacer le passé, changer le cours des choses. Mais c'était trop tard.
Je restai étendu à ses pieds, sentant ma vie s'échapper de moi en un dernier souffle. Dans ce moment, une onde de soulagement m'envahit, mais elle fut vite remplacée par le vide, un vide encore plus grand que celui que j'avais laissé dans le cœur de Zéphyr.
J'étais là, allongé sur le sol froid de cette ruelle sombre, mes forces me quittant peu à peu. Des pensées tourbillonnaient dans ma tête, des regrets, des souvenirs, des questions sans réponses. Pourquoi avais-je laissé les choses dégénérer ainsi ? Pourquoi avais-je fait souffrir Zéphyr de cette manière ?
Des images de Zéphyr me hantaient, son sourire éclatant, ses yeux pleins de vie. Je repensais à nos moments ensemble, à ces instants de bonheur qui semblaient si lointains maintenant. Si seulement j'avais su... Si seulement j'avais fait les choses différemment.
Mais c'était trop tard. Le mal était fait, irréparable. Je m'étais laissé entraîner dans une spirale de violence et de cruauté, aveuglé par ma propre douleur, ma propre colère. Et maintenant, je payais le prix de mes actions.
À mesure que ma vision s'obscurcissait, une seule pensée occupait mon esprit tourmenté : le regret. Un profond et poignant regret pour tout ce que j'avais fait, pour tout ce que j'aurais pu faire différemment. Je voulais tellement revenir en arrière, effacer le passé, changer le cours des choses. Mais c'était trop tard.
Alors que le froid m'envahissait peu à peu, je réalisai que ma vie touchait à sa fin. Je m'étais condamné à un destin sombre et solitaire, emporté par les tourments de mes propres actions. Et dans cette nuit glaciale, au cœur de cette ruelle obscure, je m'abandonnai à l'obscurité qui m'attendait, prêt à affronter mon destin avec un dernier soupir de regret.
De toute façon, j'aurai finis comme ça.
Autant précipiter les choses vous ne croyez pas ?
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Les conséquences
RandomAvertissements : ce livre contient du contenu sensible tel que des scènes de violences,d'harcèlement, de suicide, de consommation d'alcool et de drogues, d'automutilation. L'histoire commence par la découverte du suicide de Zéphyr, une adolescente t...